Bon. Voilà. Enfin un vrai article pour commencer mon blog.
On va dire que c’est un strip de bd. Mais vous pouvez dire que c’est de la merde, si vous préférez, ça n’est qu’une affaire de point de vue. C’est l’épisode 1 de… de je ne sais pas, de l’histoire du personnage de droite. Il a peut-être un nom, mais peut-être pas, on verra.
Ouh, que c’est laid, que c’est mal dessiné.
Ben ouais.
N’empêche, vous avez la chance d’assister à mes débuts de mauvais dessinateur, alors imaginez un peu dans un certain temps quand vous pourrez vous vanter de me connaître depuis le tout début à l’époque où je dessinais encore très mal, et que vous ajouterez que « Bon, ok, ça n’a pas changé mais maintenant, il est connu, quoi ! », pour ensuite vous reprendre « Ah mais non, c’est pas lui, non, j’ai confondu avec un autre type qui avait fait deux trois dessins sur un blog minable dont je sais même plus le titre, des noms d’animaux, je crois… ».
Je vous hais.
Hé bien, l’épisode 2 vient plus tôt qu’on l’aurait cru. Et puis ça va assez vite, finalement. Il ne m’a fallu que 5 ou 6 heures de boulot après tout. Mais ça valait bien ça, regardez un peu toutes ces améliorations par rapport au strip précédent : Des oreilles ! Des murs ! Et même de la perspective !
Ah, on ne m’arrêtera plus, hein… Je serais bien capable de rajouter des ombres la prochaine fois…
Si ce n’est déjà fait, je vous conseille vivement de lire les épisodes dans l’ordre. Dans le cas contraire, il est fort probable que le strip ci-dessous soit juste complètement nul.
Je vous aurai prévenu.
Ouha, tous ces jeux d’ombre… Quel talent.
A part ça, je commence à envisager d’abandonner ma tablette graphique (censée me permettre d’améliorer ma vitesse de travail, et qui en fait est surtout sacrément casse-couille, d’une part à cause de sa réactivité bizarre et d’autre part du fait de son inadaptabilité à un écran 16/9), pour me contenter d’un bon vieux papier/crayon bic.
Oh mon dieu, je viens de me rendre compte que je vous révèle tous mes secrets, je n’ai plus de vie privée, c’est affreux !
Bon, celui-ci m’a pris moins d’une semaine.
Hé bien, figurez-vous que je suis bien content du résultat. Même si je ne suis toujours pas très rapide. (Mais cette fois, ça n’était pas qu’une affaire de dessin.)
Alors pour les ombres et les teintes, dilemme : Gardé-je une méthode mi manuelle (coups de crayon), mi logicielle (floutage/remplissage)? Ou tout l’un, ou tout l’autre ? Quoi qu’il en soit, y a encore du boulot.
Voilà, voilà…
Hé bien, comme suggéré précédemment par une allusion fort subtile, cette planche-ci m’a pris du temps.
Commencée le 01/09/2010, basée sur l’étude de 51 photos (prises uniquement dans ce but), objet d’un travail étalé sur 20 jours (parfois par tranches d’une heure, parfois beaucoup plus) et sur 139 sauvegardes, et terminée aujourd’hui 02/10/2010.
Je certifie sur l’honneur la véracité de ces nombres.
Le résultat en vaut vachement la chandelle, hein ?
Hein ?
Dites ?
HEIN ?!!!
HE HO ?!
Bon… Penser à revoir ma méthode de travail…
(Et puis ne venez pas chipoter sur les quelques « tricheries » de traitements à l’ordinateur, genre copier-collers des fonds, colorisations et deux trois floutages ou dégradés. Sans ça, c’était deux mois de plus.)
Note : « Le résultat en vaut la chandelle », ça ne veut rien dire.
Bon.
Et jour aussi.
Ou soir comme vous préférez.
Bref.
Ma méthode de travail hybride a du bon, je confirme. Mais elle n’est pas encore parfaite, et ça, c’était un peu prévisible. Conséquemment, ça fait presque une semaine que je suis sur l’épisode 8 et il n’est pas du tout fini.
Entre autre parce que redessiner toute la perspective d’une chaise (Non, pas la même que celle de l’épisode 6 , mais mille fois plus compliquée. Mille fois. Sans déc’. C’est une chaise de Moebius, voire de Klein. Juré. Ouais. Une hyper chaise, quoi. Si, si.), d’une chaise, disais-je, par ordinateur en posant les points de fuite et en traçant toutes les droites, et en s’emmêlant les pinceaux (Ah ah, lol, un blog BD qui s’emmêle les pinceaux, très drôle, hilarant, ah ah, je vais mourir, je vous en prie, arrêtez, c’est trop drôle. Ah ah.), les pinceaux, disais-je, à force de tracer des droites dans tous les sens et ne plus savoir laquelle correspond à quoi, et finalement perdre entre une ou deux heures à redessiner sa chaise initiale qui à la réflexion n’était pas si mal que ça (à part juste un trait, non, il était nul, ce trait-là), hé ben, c’est un mauvais choix.
Et puis avoir la flemme aussi, c’est un mauvais choix.
Et donc j’ai dans l’idée que ma planche de l’épisode 8, finie dans son esquisse papier, n’atteindra pas son état définitif parfaitement joli avant le week end prochain. Si j’y arrive, ça signifie tout de même un rendement doublé par rapport à la planche précédente, et c’est pas rien.
Tout ça pour dire que pour vous faire patienter, chers lecteurs (Osons le pluriel, soyons fou.), j’ai honteusement pondu cette demie chose, qui va suivre, que j’appelle « épisode 7 bis », dont le travail de recyclage m’a quand même pris une heure et demie. Ca craint.
Je dirais même plus : Ca craint du boudin.
J’ajoute un script de spoiler pour ceux qui se sentent capables de patienter jusqu’à la planche 8, laquelle vaudra mille fois cette planche 7 bis (grâce à la n-chaise). Vous verrez, c’est totalement incroyable.
Parce que ça fait déjà trois semaines et qu’il faut bien se décider à finir même si l’on n’est pas entièrement satisfait du résultat, le voici enfin, l’épisode 8 et sa fameuse n-chaise.
Matez-moi ça. Et pis cliquez dessus pour le gros plan, c’est mieux.
Allez, je dresse quand même mon bilan, parce que tout le monde s’en fout :
- Méthode de travail à rerevoir, alors que c’était pourtant bien parti.
- La perspective, c’est pas facile facile, quand les points de fuite sortent de l’écran.
- Une perspective à deux points de fuite, lorsqu’ils sont trop proches de la case, ça vous oblige à rester en gros plan pour que la distance oeil-plan soit à peu près correcte et ne pas choquer le spectateur. Solution : Plus éloigner les points de fuite, ou faire de la perspective à trois points de fuite.
- Pour garder des proportions correctes sur un cadrillage en perspective, la solution est de prendre en considération les points de fuites des diagonales du cadrillage.
- La projection des ombres, c’est pas évident.
- Les ombrages au stylet de palette graphique, c’est tout pourri et lourdingue.
- Un plan fixe, ça me force à faire du copier-coller, par angoisse de trop déformer mes objets. Vivement les cadrages variés.
- Les drapés et plis de vêtements, c’est pas encore ça.
- Un personnage sans mains ni pieds, ça vous simplifie la vie. Surtout s’il n’a pas de tête.
- Les croquis au crayon gris, c’est vachement plus cool.
- La n-chaise a trop la classe.
Edit du 29/10/2010 : J’aime pas la bulle de la case 5. Mais je n’ai pas réussi à trouver l’onomatopée adéquate. Ne pas en mettre ? Qu’en-penses-tu, lecteur ?