Archives mensuelles : mars 2012

Bon, sinon…   

… le week end dernier, j’ai écrit beaucoup de merde. Comme à mon habitude. Et je recommande une fois de plus de lire le blog de l’Elfe, qui est infiniment plus intelligent. Par exemple, avec Le Mythe de La Pureté. … Continuer la lecture

… le week end dernier, j’ai écrit beaucoup de merde. Comme à mon habitude.

Et je recommande une fois de plus de lire le blog de l’Elfe, qui est infiniment plus intelligent.
Par exemple, avec Le Mythe de La Pureté.

Edit du 03/04/2012 : Quand je dis « beaucoup de merde », je pense à un article posté le 23/04 de très exactement 7514 mots, qui m’a occupé pendant près d’une journée, en partie inspiré par ma lecture de plusieurs articles du blog précédemment cité. Je me rends compte (à mesure que j’avance dans la lecture du dit blog), que c’était totalement dépourvu d’intérêt, et décide donc de ne plus le faire apparaître. A la place, je vous enjoins encore, très vivement, à cliquer sur le lien ci-dessus. Et lire tout le blog.

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PangoLÔL   

Je regardais mes mots-clés, et j’ai lu « pourquoi le pangolin peut vivre 13ans? ». Alors je me suis dit « Quoi, 13 ans ?! Allez, ça peut sûrement vivre au moins 20 ans, comme beaucoup de mammifères. ». Donc j’ai cherché l’espérance de … Continuer la lecture

Je regardais mes mots-clés, et j’ai lu « pourquoi le pangolin peut vivre 13ans? ». Alors je me suis dit « Quoi, 13 ans ?! Allez, ça peut sûrement vivre au moins 20 ans, comme beaucoup de mammifères. ». Donc j’ai cherché l’espérance de vie du pangolin. J’ai vu un site qui me disait qu’elle était inconnue, et Wikipedia qui me disait juste que le pangolin ne pouvait pas survivre plus de quelques mois en captivité, sauf exception, à cause de la complexité de ses besoins (du genre « être libre », sans doute).
Donc finalement, on ne sait pas.

Bon, mais le truc vraiment important, c’est que sur la page wikipedia j’ai lu ça :
Le Chat de Philippe Geluck le définit de façon « originale » dans son calendrier Le tour du chat en 365 jours, au 29 septembre :
« Pangolin (n.m). Poisson triste de la mer Morte. Pourquoi est-il si triste ? Eh bien ! Parce que sa mer est morte. »

Et moi, je crois plutôt que c’est parce qu’il a lu la blague.

Des fois, Le Chat, c’est un peu le Alzheimer du lolcat.

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Out of order   

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Mais les autres le font bien…   

Je vais encore parler de la non-comestibilité des animaux. Ouais, encore. J’ai des phases comme ça. (Hé oui, que voulez-vous… Moi aussi, j’ai mes périodes, où je regarde la lune en pensant au sang versé…) Et je vais parler de … Continuer la lecture

Je vais encore parler de la non-comestibilité des animaux.
Ouais, encore. J’ai des phases comme ça. (Hé oui, que voulez-vous… Moi aussi, j’ai mes périodes, où je regarde la lune en pensant au sang versé…)

Et je vais parler de ce que « La prédation est naturelle. ».
Ça englobe plusieurs choses, pas toujours exprimées distinctement. Le fait que « L’homme est naturellement carnivore. », que « L’équilibre du monde repose sur la prédation. », que « La prédation fait partie de l’ordre moral naturel. », et que « Les animaux aussi se mangent entre eux. » (ce qui n’est pas exactement la même chose que la phrase précédente, comme on le verra).

J’ai déjà parlé des trois premiers points, de manière assez développée.
1) « L’homme est naturellement carnivore. » : D’un point de vue purement biologique, l’homme est peut-être « naturellement carnivore », mais ça peut être débattu, et le fait est qu’il est également biologiquement possible, sans aucun problème, de ne pas manger de viande. Donc la question n’a aucun intérêt. Ce qu’il a (ou pas) été « naturellement » n’entre pas en ligne de compte pour décider de ce qu’il peut être aujourd’hui.
2) « L’équilibre du monde repose sur la prédation. » : L’équilibre des écosystèmes repose certes sur la prédation entre espèces, mais certainement pas sur le carnivorisme de l’homme, qui n’est possible que par l’élevage immodéré et dont tout le monde sait qu’il n’a absolument rien d’écologique ni de respectueux pour la biodiversité animale et végétale. Ça pourrait certes reposer sur la chasse, si c’était le mode de consommation de viande dominant, mais à condition de vivre dans un monde doté d’une population humaine beaucoup moins importante et dont la consommation de viande par personne serait elle-même décente. (Pas un monde dont la population est passée de 300 millions d’individus en l’an 1000 à 1 milliard en 1850, puis à 6 milliards en 2000, pour y ajouter encore 1 milliard en 2010. Pas avec des populations qui ont multiplié par 5 leur consommation de viande par personne, en 50 ans.). A condition, sans doute également, que l’homme ne soit pas tellement puissant que le moindre de ses désirs réalisé bouleverse à chaque fois tout l’équilibre des écosystèmes qui l’entourent. A condition que sa puissance de dévastation (et donc de déstabilisation de la biosphère) soit donc à peu près égale à celle des autres espèces. Bref, à condition de retourner à l’âge des cavernes.
3) « La prédation fait partie de l’ordre moral naturel. » : D’abord, il n’y a pas d’ordre moral naturel. L’ordre moral, c’est purement humain. Dans la nature, il n’y a que des choses qui fonctionnent, qui font tourner un système qui fait évoluer des espèces, qui continuent donc à peupler la Terre depuis trois milliards d’années. Il n’y a pas de morale là-dedans. Ça fonctionne comme ça, c’est tout. Les animaux se bouffent entre eux, parce que ça fonctionne comme ça. Aucun animal ne se dit jamais « Je mange cet autre animal parce que c’est un acte moral. ». Et l’esprit Mère Nature n’est pas là, au-dessus de lui, à lui dire : « Ce que tu fais est bien. ». Il mange cet autre animal parce qu’il a faim. Et il y a fort à parier qu’il ne se dise pas non plus : « C’est un autre animal ?!… Je suis vraiment en train de tuer un autre être vivant ?!!.. Ce que je fais est vraiment mal, pauvre bête, mais je n’y peux rien, j’ai trop faim… ». Donc il n’y a pas d’ordre moral naturel.
Maintenant, cela posé, question subsidiaire : Est-ce que la prédation dans la nature est plus ou moins éthique que la façon de consommer de la viande de l’homme contemporain, c’est-à-dire par l’élevage ?… Oui. La chasse est infiniment plus éthique. La chasse est un rapport entre deux animaux, dans laquelle la proie a une chance de survie, et surtout une chance d’éviter ses prédateurs et de ne pas se faire attraper un jour, puisqu’elle connaît à peu près la nature de ses prédateurs, n’est pas condamnée dès la naissance à se faire mener à la mort à une date donnée par la main qui la nourrit, et n’appartient pas à une espèce dont le seul et unique destin est de vivre parquée et utilisée diversement durant sa courte vie, pour finalement se faire abattre à la chaîne, plus ou moins tôt, par son prédateur afin d’être transformée en diverses matières après sa mort. La chasse pratiquée par l’homme est elle-même moins cruelle que l’élevage, pour les mêmes raisons mais également (en général) quant à la cruauté dont la mort est donnée, si on ne prend en compte que la souffrance.
Je n’aime pas l’idée de la chasse, et je n’aime pas les gens qui prennent plaisir à tuer. Mais je méprise bien plus les consommateurs de viande que la chasse révolte. (Même si, dans les faits, je ne les méprise pas vraiment, puisque, comme je l’ai dit précédemment, j’ai cette capacité de survie qui me permet de faire preuve de schizophrénie, et donc d’apprécier les points positifs de chacun, comme ici la capacité (partielle et paradoxale) d’empathie envers les animaux, et ce sans penser constamment… au reste.)
Mais puisqu’il n’y a pas d’ordre moral naturel, l’argument est de toute façon irrecevable.

4) Et enfin, le dernier argument, et c’est celui-là qui est le plus dérangeant, parce qu’il n’est jamais exposé clairement mais plutôt mélangé à une phrase du genre « La prédation est naturelle », qui comprend donc beaucoup d’aspects (et j’en ai sans doute oubliés)… Le dernier argument, c’est :
« Les animaux aussi se mangent entre eux. ». Et qui, finalement, peut se formuler de manière beaucoup plus claire par :
« Mais!… Mais les autres le font bien, eux ! »…
Les autres le font, c’est pas juste ! Moi aussi, je veux en profiter !
Souvenez-vous, vous étiez enfant, et on vous interdisait de taper la fille du voisin. Ça n’était pas juste parce que vous saviez que des fois, elle tapait son petit frère en cachette, mais ses parents ne disaient rien. D’ailleurs, ça n’était vraiment pas juste, parce que vous n’aviez pas non plus le droit de taper son petit frère, alors que ELLE, ELLE LE FAISAIT !
Vos parents vous interdisaient de manger trop de bonbons, et ça, c’était vraiment pas juste, parce que le petit Hugo, lui (qui faisait dix kilos de plus que vous, et qui allait tout le temps chez le dentiste), il mangeait tous les bonbons qu’il voulait.
Plus tard, à l’école, y avait un groupe de garçons, presque tous ceux de la classe, qui s’amusaient à tirer les cheveux de petit Michel et le faire tomber dans la cour jusqu’à ce qu’il pleure, parce qu’il était très maniéré et qu’il parlait comme une fille. Ça avait l’air marrant, vous auriez presque bien aimé participer avec eux, surtout qu’ils se partageaient ses billes, mais vous entendiez toujours cette petite voix dans votre tête (qui ressemblait à celle de votre maman), qui vous disait que non, ça n’était pas bien, fallait pas, et qui vous bloquait… Mais vous auriez bien aimé quand même, c’était pas très juste, les autres le faisaient bien.
Ensuite, au collège, y avait ceux qui volaient des fringues dans les magasins, et qui se faisaient JAMAIS choper, alors que vous vous étiez obligé de porter le pull hideux en laine qui gratte tricoté par Tatie Marcelle… même que certains vous ont proposé de venir le faire avec eux… Et comme un(e) con(ne), vous avez encore refusé, même si c’était pas très juste…

Finalement, vous avez grandi, vous avez mûri, vous avez réfléchi, vous êtes devenu adulte, et vous avez décidé, de vous-même (avec votre libre-arbitre tout neuf, vos réflexions personnelles sur les concepts du bien et du mal, et votre capacité d’empathie hyper-développée qui peut s’étendre jusqu’aux opprimés), que « Les autres le font bien. », ça n’était pas toujours le meilleur argument.

Partout dans le monde, des gens tuent des gens, des gens violent des gens, des gens torturent des gens, des gens volent des gens. La plupart ne sont jamais punis. Et il est toujours possible, pour n’importe qui, de faire une de ces choses sans être puni, si on s’y prend bien. Et sûrement d’y trouver son intérêt. Et pourtant, les autres le font bien, mais on n’a pas forcément envie d’en faire autant.
Entre autres raisons, on n’a pas spécialement envie de provoquer de souffrance/mort supplémentaire. Quitte à être un peu plus évolué qu’eux.

Mais bon, beaucoup d’animaux mangent des animaux, et presque tous les humains en mangent. Ça serait dommage de se priver, puisque les autres le font bien.


Note bonus :
Bien sûr, il est inévitable de se retrouver régulièrement à évaluer et réévaluer inconsciemment son propre code moral à partir de la morale de ceux qui nous entourent, à évaluer à partir des autres ce qui est devenu acceptable ou qui ne l’est plus. C’est d’ailleurs pour cette raison que la société (les mentalités, les comportements, les lois, etc….) est en constante évolution de ce point de vue.
Mais on sait tous que c’est tout de même vachement plus sain de faire appel le plus possible à son propre sens critique.

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larant   

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La nature est bien faite.   

C’est une rhinocérafe. Au début, je voulais lui mettre un peu de paysage et de verdure à brouter, et puis je me suis dit finalement que ça serait dommage de tout foirer maintenant, et que si je dois un jour … Continuer la lecture

C’est une rhinocérafe.

Au début, je voulais lui mettre un peu de paysage et de verdure à brouter, et puis je me suis dit finalement que ça serait dommage de tout foirer maintenant, et que si je dois un jour ajouter un décor et rendre ça joli, j’attendrai de savoir dessiner la dite verdure.

(Mais si vous insistez, que vous me montrez vos seins -et qu’ils sont beaux comme ceux de Mme Garrison-, je ferai peut-être un effort.)

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Bovines   

Il y a trois semaines, j’ai vu Bovines. J’ai bien aimé parce que je ne me suis pas ennuyé, et parce que j’aime le concept d’un film sans humain, sans scénario, sans commentaire humain et sans musique. Bref, un film … Continuer la lecture

Il y a trois semaines, j’ai vu Bovines. J’ai bien aimé parce que je ne me suis pas ennuyé, et parce que j’aime le concept d’un film sans humain, sans scénario, sans commentaire humain et sans musique. Bref, un film privé, de manière exceptionnelle et quasiment unique, de cet anthropocentrisme omniprésent. Un concept auquel je pense depuis des dizaines d’années, un truc qui m’a toujours choqué, de me dire que personne n’est capable de raconter une histoire dont les acteurs ne sont pas des humains (ou au mieux, des animaux dotés d’une pensée humaine). J’étais donc heureux de me dire que ça existait enfin. Et d’autant plus que ça portait sur un animal qui n’a rien d’excitant dans l’inconscient collectif. Bref, un animal sur lequel personne (ou presque) ne veut s’attarder, parce que ça l’arrange bien.

J’étais donc content de l’existence de ce film. J’étais content d’aller le voir. Et j’ai été content de le voir. Tout comme je suis content de voir des animaux quand je me promène, qu’ils vivent dans des champs ou pas. J’étais content que ce soit l’idée d’un urbain, non-végétarien*, et qu’elle lui soit venue sans vraie préméditation, sans trop savoir vers quoi ça le mènerait. Et j’étais content de me dire que des gens qui ne l’auraient pas fait autrement, allaient enfin passer un peu de temps à s’intéresser à ces animaux et à leur vie, la vraie. Qu’ils allaient essayer de voir un peu plus loin que le bout de leur nez. Ou plutôt, d’enfin détacher le regard de leur propre nombril. (Et puis content aussi d’assister à la naissance d’un veau, et la façon dont il apprend à marcher, ce qui ne m’était jamais arrivé jusqu’alors.) Bref, j’étais content.

Mais quand je vois la quantité de critiques pleines de paluchage sur l’onirisme, le surréalisme du film, le talent incroyable du réalisateur, sa manière si unique de « voir autrement la réalité » ou je ne sais quoi, les métaphores intrinsèques sur l’humanité, un prétendu « flirt avec l’anthropomorphisme » pour un film qui se contente de filmer des animaux sans rien y ajouter, et toutes ces incroyables interprétations pour un film dont l’oeil est fondamentalement neutre, qui toutes ressentent le besoin de tout raccrocher à la condition humaine… Je suis profondément triste.
On vous montre un animal, vous n’arrivez pas à y voir autre chose qu’un Homme.

Et ce sont les végés qui font de l’anthropomorphisme…

*Ce dont le film ne pouvait donc pas être accusé, le végétarisme étant une maladie mentale vicieuse, et le fait d’insinuer le doute et la culpabilité dans l’esprit du carnivore étant un acte de cruauté mentale passible de lapidation.

Note : Apparemment, il a quand même usé de quelques artifices. Ca me déçoit.

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Une bien triste affaire   

Effroyable nouvelle : J’apprends à l’instant que le Commissaire Moulin vient d’être abattu par le terrible hidalgo Don Quijote De La Mancha.

Effroyable nouvelle : J’apprends à l’instant que le Commissaire Moulin vient d’être abattu par le terrible hidalgo Don Quijote De La Mancha.

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Sale   

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Pensée alcoolisée, usée, désabusée, délavée.   

Parfois, souvent, je me dis qu’il aurait été préférable que je ne naisse pas. Mais si je n’étais pas né, je n’aurais pas pu être conscient de l’existence du monde. Si je n’étais pas né, pour moi, le monde n’aurait … Continuer la lecture

Parfois, souvent, je me dis qu’il aurait été préférable que je ne naisse pas.
Mais si je n’étais pas né, je n’aurais pas pu être conscient de l’existence du monde. Si je n’étais pas né, pour moi, le monde n’aurait pas été. Le seul monde possible, pour moi, est un monde où j’existe. Il n’y a pas de monde sans moi.
Et si les autres existent, c’est aussi le cas pour eux. Il n’y a, pour eux, pas de monde sans eux. Or leur vie n’est pas synchronisée avec la mienne. Ils sont nés (naissent/naîtront) avant ou après moi. Ils meurent (sont morts/mourront) avant ou après moi. Mais il n’y a pas de monde sans eux. Donc nos mondes ne sont pas les mêmes, sont incompatibles, exclusifs, nous ne vivons pas dans le même monde.

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