Archives de catégorie : Gribouillologie

Non, mais attends, c’est scientifique. Qu’est-ce que tu me parles d’art…

Vide   

Ranafout que c’est moche. J’ai mis moins de dix minutes à chier ce truc.

Ranafout que c’est moche. J’ai mis moins de dix minutes à chier ce truc.

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Ah ben, tiens…   

… puisque j’aurai deux personnages dans l’épisode 12, je vais pouvoir m’entraîner à dessiner un visage de jolie fille. Ou de fille.

… puisque j’aurai deux personnages dans l’épisode 12, je vais pouvoir m’entraîner à dessiner un visage de jolie fille.

Ou de fille.

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XX ans plus tard, deuxième   

Souvenez-vous. Sachant qu’un point de fuite est défini par un ensemble de droites parallèles dans l’espace, et que ces droites sont définies par une direction qui se décompose en un vecteur u horizontal et un vecteur v vertical. Si on … Continuer la lecture

Souvenez-vous.
Sachant qu’un point de fuite est défini par un ensemble de droites parallèles dans l’espace, et que ces droites sont définies par une direction qui se décompose en un vecteur u horizontal et un vecteur v vertical.
Si on pose que :
- ces deux vecteurs forment avec le vecteur w perpendiculaire à la feuille respectivement un angle alpha et un angle bêta
- que l est la distance (idéale) de l’oeil par rapport à la feuille
- et que x et y sont les coordonnées du point de fuite dans le repère orthonormé dont le point (0,0) est la position de l’oeil sur la feuille (projection par le vecteur w)

On a :

x = l tan(alpha)
y = l tan(bêta)

Je sais, personne ne suit… M’en fous, je me sers de ce blog comme pense-bête.

De cela, il découle que tous mes objets horizontaux auront un angle bêta nul, donc une coordonnée y nulle. D’où l’existence de la ligne d’horizon (y=0), tout simplement.
Donc, si ma ligne d’horizon n’est pas au milieu de ma feuille, ça signifie simplement que :
- Soit mon oeil (idéal) est (censé être )plus haut ou plus bas que le centre de la feuille.
- Soit l’ensemble des mes objets définissant des surfaces apparemment horizontales et une ligne d’horizon qui leur correspond ne sont pas horizontaux par rapport à mon oeil (pas parallèles au vecteur w dans l’espace, autrement dit que je regarde vers le haut ou vers le bas, que je suis en plongée ou contre plongée. Si c’est le cas, mes droites verticales ne seront pas elles-non plus perpendiculaires au vecteurs w, pas parallèles à la feuille. Ces droites verticales devront donc créer un nouveau point de fuite. Dans ce contexte de plongée ou contre-plongée, tout objet parallélépipédique rectangle doté d’une surface horizontale (par rapport au paysage) sera donc doté de trois points de fuites.

Et vlan. Première conséquence.

Deuxième conséquence :
Si je reste dans un plan qui n’est ni en plongée ni en contre plongée, si je dessine un objet parallélépipédique rectangle doté d’une surface horizontale, ses angle bêtas (pour chaque surface), à lui, sont nuls. Il n’a que des angles alpha. Il n’aura que deux points de fuite, sur la ligne d’horizon.
Si sa surface qui part sur la gauche fait un angle alpha1 avec le vecteur w, et si sa surface qui part sur la droite fait un angle alpha 2 avec la vecteur w, puisqu’on parle d’un parallélépipède rectangle, ces deux surfaces sont perpendiculaires donc :
alpha2=90°+alpha1
or tan(90°+alpha) = -1/tan(alpha)
donc :
x1=l tan(alpha1)
et x2 =l tan(alpha2) =l tan (90°+ alpha1) = – l /tan(alpha1)

Autrement dit x1*x2= -l² et x1/x2=-tan²(alpha1)

C’est-à-dire qu’une fois posés nos deux points de fuite, la distance de l’oeil par rapport au papier est figée. De même pour l’angle (réel) de l’objet par rapport à w. Si je dessine un nouvel objet, l étant déjà connu, il faut donc savoir que le premier point de fuite posé pour ce nouvel objet figera son angle (réel) et que le deuxième point de fuite ne pourra donc être posé qu’en fonction du premier, sous peine de distordre le nouvel objet. Mon premier objet dessiné a posé des lois à respecter sur le deuxième.

Voilà.
Fidèle ami lecteur, si tu veux des schémas pour compléter ce bourdel, et y comprendre quelque chose à mes explications toutes pourrites, t’as qu’à demander. Sinon, tant pis pour ta gueule. Je suis pas prof.

Bon. Il me reste encore à réfléchir un peu mieux aux trois points de fuite d’un objet parallélépipédique rectangle dont l’orientation est totalement quelconque, et surtout au problème de la diminution de taille selon la distance.

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Riguode et métheur   

Spoilers bis J’ai essayé d’appuyer sur ctrl + z sur ma gomme.

Spoilers bis

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Rigueur et méthode   

Spoilers Aujourd’hui, j’ai acheté une gomme.

Spoilers

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Méthode et rigueur   

Bon… Fort de mon expérience précédente (enfin non, pas la précédente, mais plutôt l’ante-précédente), j’en suis arrivé à la conclusion (plusieurs fois de suite, et de plus en plus fort) qu’il fallait que je change de méthode. Parce que non, … Continuer la lecture

Bon…

Fort de mon expérience précédente (enfin non, pas la précédente, mais plutôt l’ante-précédente), j’en suis arrivé à la conclusion (plusieurs fois de suite, et de plus en plus fort) qu’il fallait que je change de méthode. Parce que non, faire une planche de six cases en 4 semaines, ça n’est pas normal, ou en tout cas, ça n’est ni très productif ni très motivant (même si plaisant parfois). Je me suis surtout dit qu’il était sûrement possible d’améliorer ça.
Par exemple, en reprenant les bases : Pour dessiner, on utiliser une feuille et un crayon.
Alors bien sûr, l’avantage de la tablette graphique, c’est qu’on efface à volonté, on fait des calques, des copier coller, des zooms, et on n’a pas ces problèmes de légères nuances ombragées du scan. Bref, ça semble plus simple. Mais ça peut aussi être super frustrant : Le crayon ne pardonne pas, il ne dessine pas juste dessous ma main, là, non, il dessine au loin sur l’écran, pas aux mêmes proportions, et si tu veux pencher ton plan de travail parce que ta main a un angle préféré pour tracer des traits, ben je te souhaite bon courage, parce que l’écran, lui, tu ne le pencheras pas… Ah oui, et dessiner avec plus de quatre applications lancées en même temps, c’est très rigolo si tu veux voir ton crayon dessiner avec une seconde de décalage sur le pointeur… Quant à tracer des rectangles tout simples, avec Gimp, ben c’est encore plus galère… noter les coordonnées (calculées pour bien diviser la planche comme convenu) du premier point de la droite, déplacer la souris à l’autre bout de l’image avec le même x ou le même y, et au pixel près, s’il vous plait… Tu veux faire six cases… Bah, ça prend qu’une demie heure… Bon, bien sûr, tu reprends ton modèle de la fois précédente, mais si tu veux changer le modèle…

Bref.

Je me suis dit. On va tenter de l’hybride. Papier-crayon d’abord. Puis scan. Puis travail sur tablette. Le but étant d’éviter au maximum les phases frustrantes et démotivantes (i.e la phase 1 du dessin purement ordinateur, dite aussi « Putain de tablette de merde ! Con de stylet ! Qu’est-ce que c’est que cette chiotte ! », et la phase 2 du dessin purement papier, dite aussi « C’est vraiment caca comment je dessine… »), pour les remplacer par les phases épanouissantes (i.e la phase 1 du dessin purement papier, dite aussi « Oh, mon crayon réagit parfaitement à la grâce des coups d’esquisse de mon poignet. », et la phase 2 du dessin purement ordinateur dite aussi « Oh, je peux rendre une parfaite clarté à cette oeuvre, la transformant en tracés nets, et travailler avec plaisir sur ces calques ou ces effets d’ombrages. »).
Du moins, c’était l’idée.
L’idée aussi, c’est que je ne suis pas dessinateur ni peintre ni artiste, je ne prends pas de cours, je n’ai pas 20 ans de travail intensif en arts plastiques derrière moi, je pars de rien, et je me démotive facilement quand je me compare aux autres, donc autant commencer à la base plutôt que de se prendre trop au sérieux et plonger dans le ridicule. Ne pas se lancer dans des techniques de peinture, d’encre de chine, ou de je ne sais quoi. Crayon, papier. Point.

Plein de bonnes résolutions, je décide, hier dimanche, que dès qu’un magasin sera ouvert et à ma portée, j’irai me procurer du matériel convenable. Papier, j’en ai. Mais un crayon, quand même. Un crayon gris, crayon bois, quoi, là. Et puis une règle aussi. Pour les cases. Et un marqueur, pour finaliser en jolis traits. Quand même, le marqueur.
Oui, alors oui, parce que bon, quand même, j’ai de quoi écrire, dans mes affaires, je ne suis pas un pur homme de clavier. Depuis que j’ai quitté l’école, il m’arrive encore d’utiliser des crayons, assez régulièrement. Mais des bics. Ben oui, des bics, là. C’est une habitude que j’ai prise vers 15-16 ans, je n’écrivais plus qu’au bic. De toute façon, au plume, j’effaçais et réécrivais tellement souvent par dessus que ma feuille entière finissait couverte de blanco et de bic. Donc j’ai décidé de court-circuiter l’étape stylo-plume pour passer directement à l’étape bic. Tant qu’à être un gros crado du bic/blanco, autant assumer en bloc. J’ai donc toujours eu des bics et un vieux blanco qui traînait quelque part. Mais de crayon gris, point. A moins qu’il en traîne un vieux++ tout pourri quelque part aussi. Ailleurs. Mais bon. D’où le rachat.

Donc ce soir, quand le temps m’était donné de le faire, je cours me procurer ces objets dans un lieu de commerce adéquat. Des crayons gris (HB, 2B, H, un peu de tout, pour avoir le choix), un joli marqueur fin pour faire de beaux traits (et même deux, parce qu’ils sont vendus par paire), et même un autre joli marqueur pour faire des traits un tout petit peu plus gros (on sait jamais), et un puis une belle grande règle (propre) pour faire les cases. Et puis une équerre, aussi, pour les cases (les mêmes), tiens. Et oh ! Le taille-crayon, je ne sais plus si j’en ai encore un (pour le vieux++ crayon gris tout pourri qui traîne quelque part ailleurs). Voilà, je prends un joli petit taille-crayon mignon.
Fier de mon ensemble, je vais aux caisses, je paie, je retourne chez moi, je déballe, j’installe mon équipement autour de ma tablette graphique, bien proprement. Paré. Oui, ma tablette graphique sera mon plan de travail. Je dessinerai sur des feuilles A4, par dessus, elle est faite pour ça. Il est même possible que je ne passe même pas par l’intermédiaire du scanner, si je me contente de repasser par dessus le dessin avec mon stylet sur la tablette.
Tout est calculé au millimètre. Je suis un cerveau, un tacticien, un pur esprit, un ordinateur de l’an 3000. Je suis Albert Einstein, Ender, Paul Atréïde, Le Patricien. (Allez, vous avez bien deux références sur les 4…) Tout est sous contrôle, je suis LE MAITRE DU MONDE.

Je glande deux heures sur Facebook.
Non, mais ça, ça compte pas. C’est normal. Ca s’impute dans les frais. Hop, hop, on a rien vu.

Bon. Je me mets au boulot. Je m’installe. Je prends mon crayon gris tout beau tout neuf, ma règle et mon équerre toutes belles toutes neuves. Je dessine la séparation de la feuille en six espaces égaux, qui permettront ensuite d’y faire de jolies cases.
Fait.
Je dessine le premier trait de ma première case. Ah effectivement, sans règle, je suis toujours aussi incapable que d’habitude de faire un trait bien droit. Parkinson, me voilà.

Bah, pas de problème, je maîtrise, no souçaï, je vais prendre ma gomme.

Ma gomme.

Gomme.

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Questionnement   

Des fois, moi, je m’interroge, je me demande. Par exemple, est-ce qu’on peut mettre plus de trois semaines pour faire un dessin ? Imaginons, je sais pas, moi, une planche de BD de six cases, chacune composée de trois-quatre éléments … Continuer la lecture

Des fois, moi, je m’interroge, je me demande.

Par exemple, est-ce qu’on peut mettre plus de trois semaines pour faire un dessin ? Imaginons, je sais pas, moi, une planche de BD de six cases, chacune composée de trois-quatre éléments plutôt simples, toujours les mêmes, et que par exemple, on l’aurait commencée le premier septembre et qu’on l’aurait toujours pas finie le 25 septembre, et qu’on en serait déjà à 88 sauvegardes de son travail, sur 14 jours distincts… Est-ce que c’est possible, ça ? Est-ce que c’est crédible comme scénario ? Hein, ça se peut ? Y a des gens qui pourraient croire à une histoire pareille ?

Et toi, mon fidèle ami imaginaire, tu peux répondre à ça ?

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xx ans plus tard…   

C’est marrant comme quelques minutes de réflexion permettent d’élucider un problème qu’on ne s’était jamais vraiment trop posé, mais dont une pseudo solution vous avait été livrée arbitrairement sans explication par des adultes dont c’était le boulot quand vous n’en … Continuer la lecture

C’est marrant comme quelques minutes de réflexion permettent d’élucider un problème qu’on ne s’était jamais vraiment trop posé, mais dont une pseudo solution vous avait été livrée arbitrairement sans explication par des adultes dont c’était le boulot quand vous n’en étiez pas encore un.

Jamais on ne m’a expliqué pourquoi il y avait une ligne d’horizon. Ni des points de fuite. Juste qu’il en fallait, et que ça marchait.

Alors que…

Le point de fuite se positionne avec des coordonnées x et y, sur une feuille virtuellement infinie, en considérant que le point (0,0) soit le point directement en face de mon oeil (on ne dessine que pour un seul oeil), perpendiculairement à la feuille.
- Toutes les droites qui sont parallèles (dans l’espace) à cette droite perpendiculaire vont converger vers ce point de fuite, situé en (0,0) sur le papier.
- Toutes les droites parallèles entre elles, qui sont perpendiculaires à la droite [oeil<->point (0,0)] sont dans un plan parallèle à la feuille, donc leurs projections sur la feuille sont également des droites parallèles qui le resteront à l’infini. Bien sûr, pour l’oeil, à l’infini, ces droites ne forment qu’un point, mais à l’infini, leur projection sur la feuille, qui sont deux droites parallèles aussi, ne sont vues qu’au loin, donc en un point (puisque la feuille est elle aussi infinie).
- Par contre, les autres droites (ni perpendiculaires, ni parallèles à la feuille)… Toutes les droites parallèles se rejoignent à l’infini en un même point de fuite. Pourquoi ? Parce qu’un point donné d’une droite est visible à la seule condition qu’il existe une intersection entre la droite [oeil<->pt] et la dite droite observée. Le seul point à l’infini que je ne pourrai plus observer (le point de fuite), sera tel qu’il n’y aura plus cette intersection, donc quand ma droite [oeil<->pt] sera parallèle à la droite observée. Et toutes les droites qui y seront parallèles seront dans la même condition, ma droite [oeil<-> point de fuite] sera la même.
Toutes les droites parallèles sont définies par rapport au plan de la feuille par deux angles (vertical et horizontal). Ces deux angles vont donner les coordonnées du point de fuite sur la feuille. Pour une feuille normale, limitée dans l’espace, pourvue d’une largeur et d’une hauteur, il y a un angle horizontal maximal et un angle vertical maximal, sachant que la feuille se trouve à une distance donnée de l’oeil.

Bref, si le dessin est fait pour être vu à une distance l de l’oeil, si alpha est l’angle horizontal des droites dans l’espace, si béta est l’angle vertical, et si x et y sont les coordonnées des points de fuites sur la feuille, on a :
x = l tan(alpha)
y = l tan(bêta)

Ce qui tombe plutôt bien puisque tan(0)=0, et tan(90°) = l’infini.

Et, oh, puis je pourrais très bien vous l’expliquer avec un dessin de géométrie dans l’espace, mais la flemme.

Bon, en même temps, je me demande si on me l’avait pas déjà dit et si je ne l’ai pas oublié (mais je n’en ai pas du tout l’impression). Et j’aurais sûrement pu le trouver sur internet en cinq minutes. Sauf que je suis trop fier (et con) pour ça.

Et non seulement je l’ai mal expliqué, mais surtout ça n’est pas très intéressant.

Enfin, est-ce que ça l’est moins que de savoir que j’écoute les Smurfs en mangeant un croque-monsieur, et que je me suis cogné le gros orteil ce matin ?
Non. D’autant plus que c’est faux. Alors voilà.

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Perplextive   

Oh ben tiens, tout à l’heure, j’ai dessiné une chaise, et je me demandais pourquoi elle m’avait l’air si bizarre. Ensuite je me suis dit que ben non, pour un bon effet de perspective, on ne dessine pas ce qui … Continuer la lecture

Oh ben tiens, tout à l’heure, j’ai dessiné une chaise, et je me demandais pourquoi elle m’avait l’air si bizarre. Ensuite je me suis dit que ben non, pour un bon effet de perspective, on ne dessine pas ce qui se trouve en premier plan en plus petit qu’au fond.

Je crois que j’ai besoin de retourner prendre des cours de dessin en maternelle.

Oh, nom d’un petit Jésus, je viens de recommencer à livrer des détails totalement personnels de ma vie privée ! C’est honteux, quelle impudeur ! Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah…

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