Archives mensuelles : janvier 2011

Episode 17 – 1   

J’ai eu une idée qui collerait parfaitement à mon sujet : Illustrer le poème de Boris Vian « Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale… » Seul problème, l’oeuvre de Boris Vian n’est pas encore entrée dans le domaine public. Et … Continuer la lecture

J’ai eu une idée qui collerait parfaitement à mon sujet : Illustrer le poème de Boris Vian « Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale… »
Seul problème, l’oeuvre de Boris Vian n’est pas encore entrée dans le domaine public. Et j’ai la flemme de faire la demande auprès de qui de droit.
Je vais simplement tenter de réduire les risques en citant le copyright en bas de chaque article concerné, en rappelant que mes visiteurs sont en nombre relativement restreint, que mon blog ne me rapporte aucun revenu, et en précisant que je retirerai les citations de vers si les ayant droits m’en font la demande.
Et je vais éviter de faire apparaître l’extrait correspondant directement dans le dessin, pour les mêmes raisons. Je le citerai juste en sous-titre, dessous.

Voilà.
Ca devrait prendre 25 dessins au total. L’ensemble sera lisible en une seule fois dans un onglet de la barre de menu, une fois terminé.
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  Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale

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Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale…
(Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996
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Shopping   

Vous connaissez peut-être cette chaîne de centres commerciaux. Il y en a par exemples à Corbeil-Essonnes (91), à Orgeval (78), à Vélizy (78 aussi) et à Eragny (95). C’est plutôt sympa, on y trouve toutes sortes de commerces : pompes … Continuer la lecture


Vous connaissez peut-être cette chaîne de centres commerciaux. Il y en a par exemples à Corbeil-Essonnes (91), à Orgeval (78), à Vélizy (78 aussi) et à Eragny (95). C’est plutôt sympa, on y trouve toutes sortes de commerces : pompes funèbres, assurances obsèques, armureries, pharmacies, coutelleries, drogueries, artificiers, cordiers, électriciens… Enfin, y a un peu de tout, quoi.

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Noeuds   

Autre sous-titres possibles : – Une tête de noeuds. – La vie est faite d’épreuves… – « Oh ! Je me vois dedans ! » – « Note pour plus tard : Ne plus jamais m’endormir le premier à une soirée alcoolisée entre … Continuer la lecture

Autre sous-titres possibles :
- Une tête de noeuds.
- La vie est faite d’épreuves…
- « Oh ! Je me vois dedans ! »
- « Note pour plus tard : Ne plus jamais m’endormir le premier à une soirée alcoolisée entre copains. »

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Plus on est de fous.   

——————————————————————– Edith Du Lendemain : Oui, des fois, je dessine et poste des trucs très moches, pas drôles et abscons. En particulier en plein milieu de la nuit. Ah mais non, en fait, je fais ça tout le temps. M’en … Continuer la lecture

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Edith Du Lendemain :
Oui, des fois, je dessine et poste des trucs très moches, pas drôles et abscons. En particulier en plein milieu de la nuit.

Ah mais non, en fait, je fais ça tout le temps.
M’en fous, je ne vis que pour moi.

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Pensée nocturne, la suite.   

Le bonheur… Je ne sais pas si le bonheur existe, je ne sais pas s’il s’agit juste d’un concept inventé pour préserver l’espoir de tout un chacun et éviter le chaos absolu ou la fin de l’humanité. Mais ce que … Continuer la lecture

Le bonheur… Je ne sais pas si le bonheur existe, je ne sais pas s’il s’agit juste d’un concept inventé pour préserver l’espoir de tout un chacun et éviter le chaos absolu ou la fin de l’humanité. Mais ce que je sais c’est que s’il existe, ne vous attendez pas à ce qu’il ressemble le moins du monde à un état stable et équilibré de satisfaction et de plénitude. Pourquoi ? Tout simplement parce que la satisfaction, la stabilité, c’est la fin, c’est la mort. On ne bouge, on n’avance, on ne cherche à progresser et à se mouvoir que parce qu’on cherche à atteindre un but, plus ou moins lointain. C’est l’insatisfaction et la frustration qui sont le moteur de la vie.

Exemple suprême : Le sexe. C’est le désir, l’excitation, cette forme de frustration de ne pas atteindre une espèce de fusion irréalisable, qui pousse vers l’accouplement et finalement l’orgasme. Et quand l’orgasme est atteint ? Plus rien. C’est fini. On peut dormir.
L’amour, au sens « platonique », lui-même, ne se contente pas d’être, de simplement « être là ». Le quotidien et la répétition l’émoussent. Il a besoin de renouveau, de changements, de projets.

Mais ça vaut pour tout le reste. On se fixe des objectifs, on fait des projets, et on espère, surtout, qu’on en aura toujours, des projets. Même des projets pas forcément épanouissants, même un boulot à la con dans un métier à la con, il faut le faire, respecter les délais, et puis on se prend au jeu, on stresse un peu, ou beaucoup, même si l’enjeu est totalement stupide, il faut y arriver… Et quand on y arrive, aaaah, quel contentement. Enfin du calme. Jusqu’à la prochaine fois. Pas trop longtemps, le calme, sinon on s’emmerde…

Ca vaut pour tout. Les projets personnels, les projets immobiliers, les projets de famille, les projets de vacances, de voyages… Est-ce qu’il y a au milieu de tous ces moments, juste un instant, un seul, où l’on reste, heureux, béat, en extase, bien, à ne plus vouloir rien faire d’autre, plus vouloir essayer autre chose, à imaginer finir sa vie comme ça ? Franchement, si cet instant joyeux dure trop, est-ce que ça ne finit pas par lasser, par énerver, par faire chier, par déprimer ? Est-ce que ça ne finit pas par ressembler à la mort ? Ben si.

Ca vaut pour les combats pour des causes justes. Le jour où le monde sera parfaitement égalitaire, où la guerre, la famine et l’injustice sociale n’existeront plus, où finalement, on n’aura plus la possibilité de faire de grandes choses, d’offrir, de donner, défendre et aider les plus faibles, où tout le monde vivra dans le même état de non-besoin, où plus personne ne pourra plus être Quelqu’un de Bien, où l’on se contentera d’être tous des neutres… Dans cette utopie parfaite, sans drames, sans injustices, où on ne cherchera plus à se battre pour un avenir meilleur, est-ce qu’on ne se fera pas un peu chier ?

Ca vaut pour les sciences… Ce truc qui cherche, cherche, cherche, essaie coûte que coûte de recenser toutes les vérités ultimes, alors que la simple logique, qui est l’essence même de la science, démontre elle-même qu’elle ne pourra jamais atteindre cet absolu, ni même démontrer une seule vérité absolue.

Démonstration simple : Toute vérité, pour être démontrée, doit être décomposée et basée sur d’autres vérités, qui elles-mêmes se décomposent et sont basées sur des vérités, etc… Sauf bien sûr, les vérités arbitraires, qu’on admet, par nécessité, par obligation, sans pouvoir les démontrer, parce que… parce que. La seule vérité indéniable, et donc indémontrable, et qui le restera jusqu’à ma mort étant « J’existe. ». (« J’existe » étant, d’après moi, une vérité qui englobe, finalement, beaucoup de choses… La perception d’un monde sensoriel, et l’écoulement du temps, entre autres. « J’existe. ». Qui se suffit à elle-même, et qui ne démontre pas la « réalité » du monde.)
Autre démonstration : Un élément d’un ensemble (l’homme) ne peut pas observer et maîtriser la totalité de l’ensemble auquel il appartient (l’univers et ses lois), sous peine d’engendrer un système paradoxal et absurde bouclé sur lui-même. (Exemple : Un surhomme, doté de la connaissance absolue, prévoit son avenir. Doté de la connaissance absolue, il décide de mettre en œuvre son libre arbitre pour briser son destin et sortir de cette prévision. Seulement, étant donné de la connaissance absolue, il avait prévu qu’il utiliserait son libre arbitre pour sortir de sa destinée, donc il avait prévu que ce serait cette « autre » destinée qui se réaliserait… Etc.)

La science le sait (Du moins, je l’espère. A moins que le monde de la Recherche ne soit peuplé d’abrutis, tels les Bogdanof… Mais j’en doute.), elle n’atteindra jamais un absolu. (Au point qu’elle nous conduit de plus en plus souvent vers des théories à la fois logiques, absurdes mais obligatoires… J’aurais tendance à croire, moi, qu’elle est en train d’atteindre ses limites…)
Et dans l’hypothèse absurde où elle réussirait à l’atteindre, ce serait la fin de tout. Il n’y aurait plus de secrets, plus de doutes, plus d’incertitudes, plus d’avenir, plus d’intérêt à vivre. La science a besoin de cette frustration continue pour exister.

Ca vaut pour l’art… L’art, c’est l’expression du déséquilibre de l’artiste, son besoin de s’exprimer, de créer, de bouger, de se renouveler, parfois d’extérioriser ses tourments, parfois d’essayer de changer le monde, mais en tout cas de faire quelque chose de nouveau qu’il sait devoir accomplir, sans savoir s’il en aura le temps… Et quand il n’accomplit plus rien, il se recroqueville puis se fane.

Est-ce un hasard si les histoires, légendes, contes, films, dessins animés, romans, BD et que sais-je, mettent des pages et des heures à vous raconter mille crimes, meurtres, enlèvements, tourments, dilemmes, péripéties, dangers mortels, poursuites intenses, combats à l’issue incertaine, fin du monde imminente et autres angoissants événements, pour finalement conclure en une simple phrase (ou trente secondes de pellicule), qu’ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants ? A croire que le bonheur n’a aucun intérêt.

Toute la vie est mue par la frustration. Et Boris Vian l’a parfaitement illustré dans L’Herbe Rouge, avec le sénateur et son ouapiti. Le bonheur, l’extase, c’est la mort.

Non, décidément, je ne souhaite le bonheur à personne.

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Pensée nocturne   

Ce que je préfère dans les histoires d’amour, c’est le moment où le héros se fait dévorer vivant par les zombies.

Ce que je préfère dans les histoires d’amour, c’est le moment où le héros se fait dévorer vivant par les zombies.

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Episode 16   

Avant de vous présenter l’épisode 16, je vais faire un petit interlude fort instructif. Parce que, voyez-vous, moi, je sais quels mots clés sont utilisés sur Google pour accéder à mon site. Et donc, je vais vous livrer ci-dessous un … Continuer la lecture

Avant de vous présenter l’épisode 16, je vais faire un petit interlude fort instructif. Parce que, voyez-vous, moi, je sais quels mots clés sont utilisés sur Google pour accéder à mon site. Et donc, je vais vous livrer ci-dessous un petit florilège. Je sais, c’est pas original, mais c’est toujours marrant.

Bon, pour commencer, parmi mes visiteurs, en priorité, il y a les esthètes :
gros plan sur des koalas
image du pangolin et du koala
pangolin et peinture

On les comprend. Les pangolins et les koalas, il faut bien dire que ça claque.

Il y a aussi ceux qui voudraient bien être esthètes, mais qui ne sont pas encore trop sûrs. Et pour cause :
avez vous deja vu un pangolin
Pour répondre à cette question : Oui, j’en ai déjà vu, mais uniquement en photos.

Il y a aussi ceux qui ne sont pas esthètes, mais pas du tout, parce que, juste, ils ne savent pas :
objet pangolin
Et donc, cher visiteur, je t’informe que non, le pangolin n’est un objet.

Et puis, il y a les gentils :
passer de carnivore à végétarien
Alors, je t’explique, pour passer de carnivore à végétarien, tu croises les bras au dessus de la tête, tu plies un genou, et ensuite tu bouges les bras comme ça, puis comme ça, en criant « Transmutation ! ».
(Sinon, plus simple : Tu arrêtes de manger de la viande, et tu gardes les produits laitiers et les oeufs. Ca marche pareil mais c’est moins classe.)

Et il y a les méchants :
ou trouve de l’elevage de caribou
comment manger pangolin
culottes en pangolin

Non, on n’élève pas de caribous ! Non, on ne mange pas de pangolin ! Non, on ne fait pas de culottes en pangolin ! (En plus, le pangolin, c’est plein d’écailles qui piquent, c’est fait exprès.)

Mais il y a aussi les super gentils, qui aiment trop trop fort les animaux :
cat zoophil
zoophilie koala
zoophile caribou
koala zoophile

Juste pour info, je confirme, le koala est bien zoophile, et c’est d’ailleurs son mode de reproduction. Quel gros dégueulasse.

Et enfin, il y a ceux qui disent des choses que je ne comprends pas :
« dans ma culotte »
D’accord.

Voilà.
Bon épisode.

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A toi, le carnivore borné…   

(J’avais écrit ce qui suit fin octobre, à l’adresse de quelqu’un qui ne le lira jamais. Si vous le lisez, ça ne vous est donc a priori pas destiné. J’avais hésité à exprimer toute cette véhémence, mais je trouve finalement … Continuer la lecture

(J’avais écrit ce qui suit fin octobre, à l’adresse de quelqu’un qui ne le lira jamais. Si vous le lisez, ça ne vous est donc a priori pas destiné. J’avais hésité à exprimer toute cette véhémence, mais je trouve finalement que ça serait dommage de l’avoir écrit pour rien.)

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… quand tu poses la question « Mais pourquoi es-tu végétarien ?… J’essaie juste de comprendre. » à un végétarien, sache qu’il est parfaitement conscient que tu connais déjà la réponse à cette question, que ce n’est pas la vraie question que tu lui poses, et que ça n’est d’ailleurs même pas une question, surtout si tu pars ensuite dans une démonstration poussive pour tenter de le convaincre qu’il a tort de l’être avec des moitiés d’arguments à chacun desquels il a une réponse que tu n’entendras même pas.

La réponse à la question est évidemment :
- « Je refuse de tuer pour me nourrir. » . Tu connais déjà cette réponse. Tout le monde connait cette réponse et tout le monde sait que tu connais cette réponse. Tu sais que cette réponse est valable, et tu es parfaitement capable de la comprendre, parce que : Tu as peur de la mort, comme tout être vivant sensible, et tu es capable d’empathie, donc tu sais que « Tuer quelqu’un, c’est mal. » , et tu sais probablement aussi que « Tuer un animal sans raison, c’est mal. » . Tu ne tuerais probablement pas un bébé humain pour une raison banale/pour rire/par curiosité/pour goûter même si tu avais l’assurance de ne jamais être puni, et tu ne tuerais même probablement pas un chaton de gaieté de cœur. (D’ailleurs, as-tu déjà tué un chaton pour goûter ?) Un chaton, ou tout autre animal qui t’inspire de l’empathie. D’une manière ou d’une autre, tu comprends.
Donc tu connais déjà la réponse et tu la comprends : Tu n’as simplement aucune raison honnête de poser la question.

Quelques réponses subsidiaires (qui, probablement, sont rarement la motivation originelle de ce choix) peuvent être aussi :
- « Le système actuel réifie les animaux, de sorte qu’ils ne sont plus qu’objets pour lesquels la torture et le massacre sans remords sont devenus perpétuels et anodins, à qui la mort est donnée, même en bas âge, sans aucun respect ni pour son espérance de vie naturelle, ni pour la créature vivante, ni pour sa dépouille, et je refuse de participer à un tel système. »
- « L’élevage sur-développé a des conséquences écologiques nombreuses et bien plus graves que les cultures : effet de serre, appauvrissement des sols, gaspillage de nourriture, pollution, etc. »
- « C’est bon pour la santé. »

(J’avoue que le dernier argument ne m’intéresse pas. On doit pouvoir trouver autant d’arguments pour un régime que pour l’autre en ce qui concerne la santé. On trouve, en tout cas, autant d’études et autant d’exemples en faveur de l’un ou de l’autre… Ce n’est pas le fait de manger de la viande ou pas qui va réduire l’espérance de vie ou provoquer des maladies. C’est un petit peu plus compliqué que ça…)

En vérité, si tu poses la question dont tu connais la réponse, carnivore borné, c’est dans un seul but : Passer à la phase deux qui consiste à défendre ton point de vue, dont le végétarien n’a que faire, puisque ton point de vue et tes arguments, il les connait parfaitement, il vit dans la même société carnivore (omnivore) que toi, il les a entendus des milliers de fois depuis la ou les dizaine(s) d’années qu’il pratique le végétarisme (en parfaite santé), et il est même fort probable qu’il ait passé plusieurs des premières années de sa vie à pratiquer le carnivorisme à cause de cette société carnivore et ses arguments rabâchés.
Alors pourquoi ?… Pourquoi est-ce que tu essaies de le convaincre ? Qu’est-ce qui te gêne tant que ça en lui ? S’il se tait, s’il n’a jamais abordé le sujet, s’il ne te dit pas quel comportement culinaire avoir, s’il ne t’a jamais fait la moindre remarque sur ton carnivorisme, qu’est-ce qui t’embête tant que ça chez lui ? Son existence même est-elle un affront à tes propres choix de vie ?

C’est quoi, le problème ? La peur de la différence ? Le reflet de ta culpabilité ?

Sache, carnivore borné, que le végétarisme est un choix moral, que la morale est une vaste chose qui ne se définit pas avec une équation binaire, et qu’elle est un des fondements de ce qui fait une personne. La morale englobe beaucoup beaucoup beaucoup de règles qui varient selon les personnes. Le végétarien n’est pas une personne à la morale parfaite, mais le végétarisme fait partie de sa morale, et tu n’y changeras rien. Et le fait que sa morale ne soit pas parfaite n’entache en rien son code moral. Le « végétarien » qui « ne mange pas de viande sauf le poisson » /« ne mange pas de viande rouge » /« mange un peu de viande mais pas trop » se donne un code moral qui tend à réduire autant que possible les morts et les souffrances qu’il cause aux êtres sensibles (dotés d’un système nerveux complexe = animaux), et ça se respecte autant que n’importe quel autre choix moral. Le code moral absolu et parfaitement bon, qui consisterait à ne jamais faire de mal physique ou moral à une quelconque créature vivante et à tout sacrifier de soi pour les autres, n’existe pas. (Un tel code engendrerait probablement la mort immédiate de celui qui l’adopterait.)

Mais toi, « Pourquoi n’es-tu pas végétarien ? » . Le végétarien aussi, il connait la réponse, mais lui, il ne te posera jamais la question. Tu n’es pas végétarien parce que tuer/maltraiter des animaux que tu ne vois (généralement) pas mourir de tes propres yeux, pour en manger, tu t’en fous et/ou tu as la flemme de te priver de ce plaisir. Ça ne fait pas partie de ton code moral. (Oh, le végétarien n’osera quand même pas te faire l’affront d’imaginer que tu n’y as juste jamais réfléchi et que tu te contentes de faire comme tout le monde et comme on t’a enseigné, non, le végétarien a trop de respect pour toi, il suppose quand même que tu as un sens critique et un libre arbitre.)

Mais n’aie pas peur, le végétarien s’en fout, au fond. Si le seul défaut des humains consistait à être carnivore, le monde serait déjà incroyablement meilleur, alors tu sais, tu peux bien continuer à l’être si ça peut te faire plaisir, pour ce que ça change.

Mais, s’il-te-plait, arrête de le faire chier.

(Note : Dans l’intitulé, le terme « borné » est essentiel. Tous les carnivores ne sont pas bornés. Tous les gens bornés ne sont pas carnivores.)

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J’ajoute, en bonus, parce qu’on m’a encore récemment, à l’occasion des « fêtes », un peu énervé, avec un faux argument puéril (Et c’était d’autant plus énervant que ça venait de quelqu’un qui m’avait fourni des arguments contraires, en ma faveur, sans que je lui demande rien, il y a quelques années. Ca m’a donc profondément déçu de sa part.) :

L’homme, s’il est doté de la capacité d’être carnivore, s’il le fut même (à bien moindre échelle qu’aujourd’hui) dans un cadre « naturel », avant d’inventer l’élevage, et si à ce titre, en tant qu’animal carnivore appartenant à l’écosystème il revendique ce droit naturel à manger d’autres animaux… l’homme, donc, n’est PLUS un simple animal. L’homme s’est doté d’une conscience, d’une conscience des autres et des créatures vivantes, il a développé son empathie, a créé une éthique, il a inventé le bien et le mal, qui n’ont que peu de rapport avec l’ordre naturel (sinon, initialement, avec l’instinct grégaire des animaux sociaux). Et il a pris le contrôle de nombreuses lois naturelles a son profit (ou plutôt, a essayé d’en prendre le contrôle, même si aujourd’hui, certaines semblent bien lui échapper.). L’homme ne fait plus partie de l’écosystème, n’est plus partie intégrante et nécessaire d’un système naturellement équilibré. Il a au contraire modifié, asservi et déréglé l’écosystème pour son propre intérêt (A détruit nombre d’espèces, en a créé d’autres qui seraient incapables de survivre à l’état naturel.). Et le carnivorisme ne lui est plus nécessaire (tout comme bon nombre d’autres choses d’ordre naturel dont il s’est déjà émancipé sans que ça lui pose autant de soucis… L’élevage n’ayant, au passage, rien de naturel.), s’il l’a jamais été. Il peut parfaitement vivre sans, et la nature ne s’en portera pas plus mal. Prétendre le contraire est juste un argument hypocrite posé dans le seul but de défendre le statu quo et son propre confort (comme l’ont toujours fait les forts pour asseoir leur pouvoir sur les faibles, au sein même de l’espèce humaine; l’Histoire ne manque pas d’exemples).
S’il se sent supérieur à (et même maître et propriétaire de) toutes les créatures vivantes, il ne pourra pourtant l’être que lorsqu’il aura acquis un nouveau niveau de conscience, plus universel.

Voilà, c’est une de mes régulières journées coup-de-gueule inutile. Ca a le mérite de m’occuper.

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Episode 15   

Je crois que j’atteins un palier. Je perds beaucoup moins de temps à fignoler, mais je ne me fatigue plus trop non plus, je ne progresse plus, et je ne suis plus satisfait de ce que je fais, même momentanément. … Continuer la lecture

Je crois que j’atteins un palier. Je perds beaucoup moins de temps à fignoler, mais je ne me fatigue plus trop non plus, je ne progresse plus, et je ne suis plus satisfait de ce que je fais, même momentanément. Ca craint. Hmf.

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Episode 14   

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