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Archives mensuelles : novembre 2013
Métaphores ▼▲
Quand on parle de transgressions des droits des humains (violences physiques, violences sexuelles, privation de liberté, etc.), on lit/entend parfois des métaphores de ce genre, des métaphores violentes et choquantes : « Ils étaient parqués comme du bétail. » « Ils étaient en … Continuer la lecture
Quand on parle de transgressions des droits des humains (violences physiques, violences sexuelles, privation de liberté, etc.), on lit/entend parfois des métaphores de ce genre, des métaphores violentes et choquantes :
« Ils étaient parqués comme du bétail. »
« Ils étaient en cage, comme des animaux en batterie. »
« Ils sont traités comme des animaux. »
« Tous ces morts… C’était une vraie boucherie. »
« Ces femmes sont vendues comme des morceaux de viande. »
« C’est une mission suicide, ces soldats sont conduits à l’abattoir. »
… et certainement tout un tas d’autres que j’oublie, sur le champ lexical animaux/élevage/mise à mort d’animaux/viande/exploitation animale.
En parlant de souffrances humaines, on lit/entend beaucoup plus rarement :
« Ils étaient parqués comme des carottes dans un potager. »
« Ils étaient en cage, comme des tomates en serre. »
« Ils sont traités comme des pommes de terre. »
« Tous ces morts… C’était une vraie compote. »
« Ces femmes sont vendues comme des morceaux de pommes. »
« C’est une mission suicide, ces soldats sont conduits au pressoir à raisins. »
… et je ne suis pas tout à fait sûr que l’effet émotionnel soit le même.
Enfin, je ne sais pas, mais ça aurait tendance à me mettre la puce à l’oreille sur le fait qu’il y aurait comme un malaise quelque part.
Publié dans Les personnes qui ne se mangent pas.
2 commentaires
Evidence ▼▲
Quand il y a problème, le seul moyen de le résoudre, c’est de changer les choses, changer ce qui cause le problème. Si tout reste inchangé, on ne peut pas espérer que le problème disparaisse. Quand on a un problème … Continuer la lecture
Quand il y a problème, le seul moyen de le résoudre, c’est de changer les choses, changer ce qui cause le problème. Si tout reste inchangé, on ne peut pas espérer que le problème disparaisse.
Quand on a un problème de société, le seul moyen de le résoudre, c’est de changer la société. La société, c’est l’ensemble des gens. Changer la société, ça signifie changer certains comportements, croyances, habitudes d’une partie des gens. Donc changer la société, ça veut dire trouver des gens qui acceptent de changer. On ne peut pas espérer trouver quelque part des gens -suffisamment de gens- qui acceptent de changer si on n’est pas capable soi-même d’envisager le changement, l’évolution de certains de nos comportements, croyances, habitudes.
Et un problème de société, c’est quelque chose d’ancré dans les gens, dans les comportements, les croyances, les habitudes. On ne peut pas espérer identifier le problème, si on ne trouve personne capable d’identifier le problème dans ses propres comportements, croyances, habitudes. Pour rendre visible le problème chez autrui, il faut déjà être capable de l’identifier en soi.
Quand on a un problème de société, le seul moyen de le résoudre, c’est d’accepter de voir ses propres erreurs, et d’accepter d’évoluer soi-même.
Publié dans Sans intérêt
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