Des trucs de l'avenir du futur
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Chronoscopie
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Archives de catégorie : Chaos
Peut-on changer le monde ? ▼▲
Réponse à la question « Peut-on changer le monde ? » en une vidéo de trois minutes nommée « Sasquatch Festival 2009″. Si vous êtes « normalement constitué.e », vous allez probablement voir comme un moi un type complètement ridicule, qui gesticule n’importe comment, seul … Continuer la lecture
Réponse à la question « Peut-on changer le monde ? » en une vidéo de trois minutes nommée « Sasquatch Festival 2009″.
Si vous êtes « normalement constitué.e », vous allez probablement voir comme un moi un type complètement ridicule, qui gesticule n’importe comment, seul au milieu d’un grand vide, qui n’a vraiment aucun talent pour la danse. Et vous allez comme moi ressentir un léger malaise, avoir honte pour lui et espérer qu’il arrête bien vite de s’exposer de la sorte, parce que ça ne sert vraiment à rien. Son comportement reste exactement le même du début à la fin de la vidéo.
Et pourtant, si vous êtes « normalement constitué.e », vers le milieu de la vidéo, vous allez probablement ressentir comme moi, comme la majorité des spectateurs de la vidéo et des personnes présentes ce jour-là quelque chose de complètement différent pour ce même individu, sans qu’il change quoi que ce soit à son comportement.
Et c’est justement parce que vous êtes « normalement constitué.e », comme la majorité des gens de la planète, qui expérimenteront probablement le même enchaînement de ressentis que le vôtre dans le même ordre face à la même situation, que cette scène est possible, et qu’elle répond à la question « Peut-on changer le monde ? ».
Bonne vidéo.
Sasquatch Festival 2009
Publié dans Chaos, Cérébralité, Grandissime
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Je suis usé. ▼▲
J’ai mangé des animaux jusqu’en 1996, jusqu’à mes 18 ans. Et j’ai arrêté complètement quand j’ai trouvé la force de m’opposer à la pression sociale, à ma famille, à la peur du rejet, de l’exclusion. Ca m’a permis progressivement d’aborder … Continuer la lecture
J’ai mangé des animaux jusqu’en 1996, jusqu’à mes 18 ans. Et j’ai arrêté complètement quand j’ai trouvé la force de m’opposer à la pression sociale, à ma famille, à la peur du rejet, de l’exclusion. Ca m’a permis progressivement d’aborder le monde avec de nouvelles réflexions que je n’arrivais pas à articuler parfaitement avant ça. Mais ça ne change pas grand chose au problème, finalement.
Ces temps-ci, je suis usé, fatigué par une société composée de psychopathes. Je pèse complètement mes mots. Il n’y a aucune hyperbole dans le fait de dire que je vis dans une société composée de psychopathes. Ca n’est pas de l’extrémisme (qui est un mot fourre-tout qui ne veut plus rien dire), ça n’est pas de l’intégrisme (qui est un mot qui veut dire exactement le contraire de ce pour quoi on l’emploie généralement : intégriste = réactionnaire), ça n’est pas de la violence, je n’ai pas de colère à l’esprit quand je dis que c’est une société de psychopathes, c’est juste un constat. Un psychopathe, c’est quelqu’un qui a un trouble de l’empathie, l’incapacité d’utiliser ses neurones miroir pour ressentir de la compassion envers autrui et d’agir en conséquence.
Alors soyons bien clairs, tout le monde, absolument tout le monde sait qu’un animal doté d’un cerveau a des sensations, des sentiments, une perception individuelle du monde, des facultés intellectuelles, qu’il n’aime pas souffrir, qu’il aime vivre, qu’il a des interactions avec les autres individus, voire des relations sociales riches, et même une culture (il est capable d’apprendre, et il échange des connaissances avec les autres individus de son entourage). Tout le monde sait que les animaux dotés d’un cerveau veulent vivre, aiment être libres, n’aiment pas être mutilés, aiment découvrir, jouer, évoluer au sein du monde. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ça fonctionne aussi quand on parle des humains : Ce sont également des animaux dotés d’un cerveau. (Du moins, c’est ce qu’ils affirment, pour le cerveau.)
Foutredieu, tout le monde le sait.
A peu près tout le monde est également capable de chercher un tout petit peu à s’informer pour se rendre compte qu’on est parfaitement capables de vivre heureux et parfaitement bien sans manger, enfermer et tuer d’autres animaux.
(Et quand je dis « un tout petit peu s’informer », je ne suis pas en train de parler de chercher des sources douteuses, improbables, inquiétantes ou je ne sais quoi… Je parle d’ouvrir un bouquin d’Histoire pour se rendre compte qu’il y a 150 ans, dans son propre pays, la viande était un produit rare, luxueux et exceptionnel, de comparer sa propre consommation de viande avec celle des humains du reste du monde, d’avoir deux ou trois notions de géographie pour savoir que la moitié des habitants d’Inde sont végétariens, et qu’on totalise un milliard de végétariens dans le monde, de consulter les sites de recommandations santé officielles, nationales des USA, du Canada, du Royaume Uni, les plus grandes associations de diététiciens du monde, même les associations de pédiatres, qui expliquent comment suivre un régime végétarien ou végane, à n’importe quelle époque de sa vie, sans risque pour la santé et même en en tirant des bénéfices… Un niveau d’information à peu près basique, quoi…)
Si les humains inséminent, mutilent, enferment, tuent, lobotomisent, électrocutent, broient, égorgent, étouffent, dépècent les autres animaux, ça n’est pas parce qu’ils ont longuement réfléchi au meilleur choix possible, ça n’est pas parce qu’ils ne savent pas tout ça, c’est juste qu’ils préfèrent se convaincre qu’ils n’en savent rien. Parce que ça ne leur retombe pas sur leur petite gueule à eux. Parce qu’ils n’en ont rien à foutre. Parce que ce sont des crevards.
(Oui, alors je le concède, « crevard » n’est pas un mot tout à fait aussi neutre que « psychopathe ». Au temps pour moi.)
Alors sachant tout ça, ça me fatigue de devoir faire -et entendre- du militantisme pour le végétarisme, pour le véganisme, pour l’antispécisme, de devoir user de psychologie, de diplomatie, de patience… de devoir endurer les discours welfaristes et même abolitionnistes, les guéguerres internes entre militants humains… alors que tout ça se place à un niveau d’absurdité tellement dingue…
Si j’assiste un jour à une agression d’un tueur en série cannibale sur une personne plus faible, voilà exactement comment je ne vais pas réagir :
« Monsieur, dites, s’il-vous-plaît, arrêtez de frapper cette personne… S’il-vous-plaît, ne la découpez pas… S’il-vous-plaît, allez… Bon… Ok… Là, c’est trop tard. Je suis obligé de respecter votre choix, je n’y peux rien… Ok, elle est morte, vous pouvez la manger maintenant, ça ne change plus rien… Mais… NON ! Mais n’attaquez pas cette autre personne, ça suffit maintenant ! MAIS ! Vous pouvez manger autre chose, c’est tout aussi bon, et tout aussi sain, regardez ! Regardez ces bons petits plats sans matières humaines… Et c’est écologique ! [NDLR : Je ne sais pas si c'est écologique d'épargner les humains, puisqu'on n'en pratique pas l'élevage. Mais admettons que je puisse utiliser l'argument de l'écologie pour le convaincre d'arrêter.]… Allez, s’il-vous-plait… Mais non enfin, je ne suis pas trop sensible. Je crois simplement que vous ne faites pas la connexion, vous ne vous rendez pas compte que vos victimes souffrent et qu’elles veulent vivre… Je ne vous juge pas, mais… Discutons pendant que vous tuez votre prochaine victime… »
Et d’ailleurs voici aussi exactement comment je ne réagirais pas :
« CONNARD ! CONNARD ! T’ES QU’UN CONNARD ! Si tu tues cette personne, t’es qu’un CONNARD ! T’ES UN TUEUR ! LE FAIS PAS, SALAUD !… Ah, zut, tu l’as tuée quand même… BEN T’ES UN SALAUD !… Quoi, tu vas tuer l’autre aussi ?! DOUBLE SALAUD ! Si tu la tues aussi, t’es UN VRAI GROS SALAUD !… Ah, tu l’as tuée aussi, et tu la manges… ORDURE ! NON MAIS CA SUFFIT ORDURE, ARRETE ! JE CONTINUERAI A T’INSULTER A CHAQUE VICTIME ! »
Voilà plutôt comment je réagirais : J’attraperais un truc lourd et solide et je frapperais, je frapperais, je frapperais jusqu’à ce que le cannibale lâche son arme, que ça lui casse la main ou le bras, ou les jambes, qu’il tombe, qu’il perde connaissance. Et peut-être même que, par prudence (parce que j’ai vu suffisamment de films d’horreur) je continuerais à frapper et je le tuerais pour m’assurer qu’il est vraiment hors d’état de nuire. Et les victimes potentielles pourraient alors s’enfuir.
Non seulement c’est de cette manière que je réagirais, mais c’est également de cette manière que les victimes réagiraient elles-mêmes si elles en avaient la possibilité. C’est de cette manière que n’importe qui réagirait pour sauver sa peau, ou pour sauver la peau d’un innocent.
Ce serait la réaction saine, sensée, juste, parfaitement rationnelle de n’importe qui. Je serais non seulement innocenté, mais même acclamé par tout le monde, si je sauvais les victimes. Et même les victimes seraient considérées comme héroïques si elles réussissaient à s’en sortir d’elles-mêmes de cette manière. Tout le monde serait admiratif qu’on ait pu arrêter ce fou dangereux.
(Et pourtant, un psychopathe, ça se soigne et ça peut guérir, aussi, ça n’est pas complètement de sa faute si c’est un psychopathe.)
Mais voilà, je n’agis pas de cette manière pour les mille milliards de victimes annuelles d’une société composée majoritairement de psychopathes. Parce que ça n’est pas un fou dangereux qu’il faudrait affronter, mais plusieurs milliards de fous dangereux. Parce que je suis lâche, je n’ai pas envie de risquer ma liberté ou ma vie.
Parce que j’ai le sentiment que ça ne suffirait pas, que ça serait contre-productif. Alors que partout dans le monde des opprimés menacés de mort n’hésitent pas à prendre les armes pour se défendre ou vendre chèrement leur peau.
Parce que je fais partie du groupe des oppresseurs, donc je peux me permettre d’être passif puisque je ne suis pas celui qui se fait enfermer/mutiler/tuer, je ne suis pas celui qui est hyper motivé par l’idée d’éviter la torture qu’on m’inflige au quotidien, la mort dont on me menace à brève échéance, motivé par la peur, par la colère pour mettre fin à une frellnick poukram d’injustice de la taille de l’Etoile Noire.
Alors tout ce que je fais, c’est que je débats gentiment avec des milliards de psychopathes, en me tenant la tête à deux mains.
Publié dans Chaos, Les personnes qui ne se mangent pas., Rien
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Les débats dans la vie de tous les jours. ▼▲
Soient deux personnes endossant les rôles A et B. Soient deux énoncés, deux propositions, deux croyances qui semblent distinctes et incompatibles, voire opposées que nous appelleront rond et carré. – A : « Je te dis que c’est carré qui est … Continuer la lecture
Soient deux personnes endossant les rôles A et B.
Soient deux énoncés, deux propositions, deux croyances qui semblent distinctes et incompatibles, voire opposées que nous appelleront rond et carré.
- A : « Je te dis que c’est carré qui est vrai ! »
- B : « Non ! C’est rond qui est vrai ! »
Parfois survient une troisième personne, qui par une inspiration subite, prend le rôle C.
- C : « Je crois comprendre les arguments qui permettent de penser que c’est carré qui est vrai. J’y vois beaucoup de choses convaincantes. Je crois également comprendre les arguments qui permettent de penser que c’est rond qui est vrai. J’y vois beaucoup de choses convaincantes aussi. Et je pense voir des failles dans chacun des deux raisonnements. Je ne suis pas en état de décider si carré est vrai, si rond est vrai, ou si c’est quelque chose d’autre qui n’a pas été envisagé. Ca me semble une question très compliquée, je pense que ça peut être intéressant d’y réfléchir plus longuement. En l’état actuel des choses, j’affirme que je ne sais pas. »
- A et B, s’adressant simultanément à C : « TRAITRE, ORDURE, VILEBREQUIN ! TU CROIS QUE C’EST », A : « ROND ! » et B : « CARRE ! »
———————-
Epilogue :
- C, in petto : « Donc c’est bien ça. Ce sont vraiment tou.te.s des abruti.e.s. »
———————-
Post-épilogue en commentaire.
Publié dans Chaos, Cérébralité, Sans intérêt
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L’humaine humilité ▼▲
Manifestement, la pensée la plus complexe, la plus épuisante, la plus terrifiante, la plus impensable, la plus ignoble, la plus douloureuse, la plus destructrice, la plus inacceptable d’entres toutes pour un cerveau humain, quel qu’il soit, a toujours été et … Continuer la lecture
Manifestement, la pensée la plus complexe, la plus épuisante, la plus terrifiante, la plus impensable, la plus ignoble, la plus douloureuse, la plus destructrice, la plus inacceptable d’entres toutes pour un cerveau humain, quel qu’il soit, a toujours été et restera pour toujours : « Je ne sais pas. »
Tout, n’importe quoi plutôt que ça. Jamais.
Publié dans Chaos, Cérébralité, Rien
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Les valeurs ▼▲
Je n’ai aucune valeur, je refuse d’en avoir et je ne defendrai jamais aucune valeur. Une valeur, c’est une idée figée, c’est quelque chose censée être Bien de manière absolue et immuable parce que c’est comme ça et voilà. C’est … Continuer la lecture
Je n’ai aucune valeur, je refuse d’en avoir et je ne defendrai jamais aucune valeur.
Une valeur, c’est une idée figée, c’est quelque chose censée être Bien de manière absolue et immuable parce que c’est comme ça et voilà. C’est un croyance avec un tabou sur la remise en question. C’est un truc qui s’applique en toutes circonstances, de la même manière, sans tenir compte du contexte et des spécificités qui entraîneront des conséquences variables justement selon le contexte.
Une valeur, c’est exactement la même chose qu’une religion.
Je n’ai pas de valeurs, j’ai un cerveau. Je réfléchis à ce qui inflige des maux à autrui, c’est-à-dire mort et souffrances, et quels sont les moyens d’épargner un maximum de mort et de souffrance à un maximum d’individus, et d’optimiser au contraire la jouïssance de la vie de tous ces individus.
Bien souvent, ça implique de garantir la liberté de ces individus de faire un certain nombre de choses. Mais ça implique aussi de limiter la liberté de ces individus de faire un certain nombre d’autres choses qui nuiraient aux autres individus (en leur infligeant souffrance ou mort). La liberté, c’est une valeur. Mais si l’on veut chercher à faire le moindre mal à l’ensemble des individus qui composent le monde, la liberté ne peut pas s’appliquer ni se définir comme un absolu immuable quelque que soit le contexte. La liberté de violer n’existe pas. La liberté de tuer qui l’on veut pour le plaisir n’existe pas. Ou du moins, ces libertés ne devraient pas exister.
Raisonner avec des valeurs, c’est arrêter de réfléchir.
L’univers est trop complexe pour se permettre un tel raccourci intellectuel, une telle fainéaitise, au détriment de celleux qui en feront les frais parce qu’on les aura oublié.e.s.
Publié dans Chaos, Cérébralité, Rien
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Fabrique-toi. ▼▲
Lecteurice, Choisis dans la liste ci-dessous les éléments qui te correspondent pour te fabriquer toi-même : – Avoir des seins ? Oui, petits | Oui, gros | Non – Avoir un pénis ? Oui, petit | Oui, gros | Non … Continuer la lecture
Lecteurice,
Choisis dans la liste ci-dessous les éléments qui te correspondent pour te fabriquer toi-même :
- Avoir des seins ? Oui, petits | Oui, gros | Non
- Avoir un pénis ? Oui, petit | Oui, gros | Non
- Avoir un clitoris ? Oui, petit | Oui, gros | Non
- Avoir un vagin ? Oui | Non
- Avoir un utérus ? Oui | Non
- Avoir des cheveux ? Oui, courts | Oui, longs | Oui, autres | Non
- Avoir des cheveux ? Blonds | Bruns | Châtains | Roux | Blancs | Autres | Non
- Avoir des poils sous les aisselles ? Oui | Non, rasés | Non, épilés
- Avoir des poils au menton ? Oui, courts | Oui, touffus | Non, rasés | Non, épilés | Non, poussent pas
- Avoir de la moustache ? Oui, courte | Oui, longue| Non, rasée | Non, épilée | Non, pousse pas
- Avoir des poils aux jambes ? Oui | Non, rasés | Non, épilés
- Avoir des poils sur le pubis ? Oui | Non, rasés | Oui, à définir
- Avoir des hanches ? Oui | Non
- Avoir des fesses ? Oui | Non
- Avoir de la bedaine ? Oui | Non
- Avoir des poignées d’amour ? Oui | Non
- Avoir des jambes musclées ? Oui | Non
- Avoir des pectoraux ? Oui | Non
- Avoir des abdos ? Oui | Non
- Avoir des bras musclés ? Oui | Non
- Avoir une voix ? Aigüe | Grave | Non
- Avoir des pommettes ? Oui | Non
- Avoir un menton ? Carré | Pointu | Rond | Fuyant
- Avoir des sourcils ? Oui, pas épilés | Oui, épilés | Non
- Avoir un nez ? Droit | Retroussé | Bombé / large | fin
- Porter du rouge à lèvres ? Oui | Non
- Porter du fard à paupières ? Oui | Non
- Porter du mascara ? Oui | Non
- Porter des boucles d’oreilles ? Oui, à gauche | Oui, à droite | Oui, aux deux oreilles | Non
- Porter des piercings ? Emplacement(s) au choix
- Porter des tatouages ? Emplacement(s) au choix
- Mettre du vernis à ongles sur les mains ? Non | Oui, couleurs à définir
- Mettre du vernis à ongles aux orteils ? Non | Oui, couleurs à définir
- Autres particularités physiques à compléter…
- Porter des robes ? Oui | Non
- Porter des jupes ? Oui | Non
- Porter des pantalons ? Oui | Non
- Porter des bas ? Oui | Non
- Porter des collants ? Oui | Non
- Se couvrir les cheveux ? Non | Oui, à définir (chapeau, cravatte, casquette, toque, voile, foulard…)
- Porter des manches courtes ? Oui | Non
- Porter des manches longues ? Oui | Non
- Porter des caleçons ? Oui | Non
- Porter des slips ? Oui | Non
- Porter des soutiens-gorges ? Oui | Non
- Porter des cravates ? Oui | Non
- Porter des noeuds papillons ? Oui | Non
- Porter des bracelets ? Oui | Non
- Porter des montres ? Oui | Non
- Porter des colliers ? Oui | Non
- Porter des bagues ? Oui | Non
- Porter des chaussures à talons hauts ? Oui | Non
- Porter des chaussures à talons plats ? Oui | Non
- Porter des bretelles ? Oui | Non
- Porter une ceinture ? Oui | Non
- Autres habillements possibles à compléter…
- Etre timide | Extraverti.e | modérément réservé.e ?
- Etre courageux.se | trouillard.e | modérément brave ?
- Etre plutôt altruiste | plutôt égoïste | l’un et l’autre ?
- Etre plutôt empathique | plutôt insensible ?
- Etre imaginatif.ve ? Oui | Non
- Etre drôle ? Oui | Non
- Etre impulsif.ve ? Oui | Non
- Etre doux.ce ? Oui | Non
- Etre colérique ? Oui | Non
- Etre dépressif.ve ? Oui | Non
- Etre angoissé.e ? Oui | Non
- Etre jaloux.se ? Oui | Non
- Etre autoritaire ? Oui | Non
- Etre obsessionnel.le de la propreté ? Un peu | Beaucoup | Pas du tout
- Péter ? Souvent | Parfois | Jamais/En cachette
- Roter ? Souvent | Parfois | Jamais/En cachette
- Jurer ? Souvent | Parfois | Jamais/En cachette
- Etre poli.e ? Souvent | Parfois | Jamais
- Avoir des tics faciaux ? A définir
- Avoir des tics de langage ? A définir
- Avoir des tics gestuels ? A définir
- Autres caractérisiques de tempérament/comportement à compléter…
- Faire du sport ? Souvent | Parfois | Jamais
- Aimer le foot ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer le basket ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la formule 1 ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la danse ? Beaucoup | Un peu | Pas du toutt
- Aimer la natation ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la compétition ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les grandes villes ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la forêt ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la plage ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la montagne ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la nature ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les mathématiques ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les sciences ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la science fiction ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les nouvelles technologies ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les jeux vidéos ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la politique ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la psychologie ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la sociologie ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les histoires d’amour ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les histoires d’action ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les polars ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les westerns ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la littérature ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer le cinéma ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la musique ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer la cuisine ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer chanter ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer danser ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer le jardinage ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer le bricolage ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Aimer les enfants ? Beaucoup | Un peu | Pas du tout
- Autres goûts/passions/aspirations à compléter…
Mais s’il-te plaît, ne viens pas me dire si tu es une femme ou un homme¹, parce que ça, je t’avoue que je n’en ai vraiment, vraiment, vraiment rien à carrer.
———————
(¹ Je sais bien que la société humaine nous force perpétuellement à entrer dans une case pour nous contrôler, que c’est presque impossible à dépasser tellement c’est omniprésent, et que les discriminé.e.s doivent se fédérer autour d’une même étiquette discriminante qui leur est imposée, pour pouvoir lutter ensemble.
Ca ne veut pas dire pour autant que le concept d’identité en lui-même (imposé par la société dans le but de pouvoir nous hiérarchiser et nous contrôler, rappelons-le) ait rationnellement le moindre sens.
Les acheteur.se.s du mixeur Seb défaillant vendu trop cher par Maxiprix, pour pouvoir revendiquer leurs droits de consommateurices, doivent également se fédérer selon le critère « acheteur.se.s du mixeur Seb défaillant vendu trop cher par Maxiprix ». Ca n’en fait pas pour autant une identité à intégrer.
Un statut social manifestement imposé, un critère commun de lutte à garder en tête, mais pas une identité.
Si on veut à tout prix le maintenir comme une identité forte, ontologique, dépourvue de définition, alors on ne veut pas faire disparaître à terme le critère hiérarchisant imposé par la société, et donc on ne souhaite pas atteindre un jour l’issue de la lutte.)
Publié dans Chaos
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tumblr ▼▲
Youpi, j’ai fait une page tumblr. Parce que moi aussi, je trouve que la même blague répétée à l’infini est toujours aussi drôle au bout de la 1000 ème fois. C’est un tumblr de gif animés. Mais faut les animer … Continuer la lecture
Youpi, j’ai fait une page tumblr.
Parce que moi aussi, je trouve que la même blague répétée à l’infini est toujours aussi drôle au bout de la 1000 ème fois.
C’est un tumblr de gif animés. Mais faut les animer dans votre tête.
Quand je me lève le matin.
Quand je mange du pain.
Quand je marche dans la rue.
Quand y a des pubs à la télé.
Quand je conduis ma voiture.
Quand on me dit bonjour.
Quand je suis fatigué.
Quand quelqu’un me dit un truc super intéressant.
Quand c’est le jour des frites.
Quand le téléphone sonne.
Quand je regarde un tumblr de gif animés « Quand je », « Quand tu », « Quand elle/il »…
Publié dans Chaos, Gribouillis, Rorschach, Sans intérêt
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Je suis incohérent. ▼▲
Dire : « Je suis incohérent. » … – ça n’est pas dire : « Il y a un problème, mais je ne sais pas comment le résoudre. » – ça n’est pas dire : « Je cause des maux, je fais de mon mieux … Continuer la lecture
Dire : « Je suis incohérent. » …
- ça n’est pas dire : « Il y a un problème, mais je ne sais pas comment le résoudre. »
- ça n’est pas dire : « Je cause des maux, je fais de mon mieux pour les éviter, mais je ne sais pas comment faire encore mieux. »
- ça n’est pas dire : « Je cherche à faire ce que je peux, à faire au mieux, mais j’ai aussi besoin de poser certaines limites, plus ou moins au hasard peut-être, pour continuer à vivre. »
- ça n’est pas dire : « Je sais qu’il y a un problème, je fais tout mon possible, mais j’ai encore des pressions à déjouer, des contraintes à résoudre, des oppositions à affronter, des solutions pratiques à apprendre pour faire mieux. »
- ça n’est pas dire : « Il y a un problème à résoudre collectivement. Mais personnellement, je fais aussi bien que je peux avec les moyens dont je dispose actuellement. »
- ça n’est pas dire : « Je fais rationnellement ce qui est le mieux, en connaissance de cause, en tenant compte de toutes les informations qui sont à ma disposition et toutes les réflexions que j’ai pu avoir. »
Non.
Dire : « Je suis incohérent. » , c’est dire : « Je sais manifestement des choses qui ne peuvent que m’amener à choisir rationnellement cet autre comportement. C’est nécessaire. Et je sais précisément pourquoi et comment faire. Or je ne le fais pas. Donc je suis complètement taré. Il faut que je change. Tout de suite. »
Alors, au prochain qui me dit : « Je suis incohérent. » … Je lui réponds : BOUGE-TOI LE CUL ! TOUT DE SUITE !
Publié dans Chaos, Les personnes qui ne se mangent pas.
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Le puits ▼▲
Le problème de la souffrance et la mort infligées par les humains aux autres animaux est très exactement celui-ci : Elles sont incommensurables, mais on peut chacun y faire quelque chose. Pour les souffrances et morts infligées par la prédation … Continuer la lecture
Le problème de la souffrance et la mort infligées par les humains aux autres animaux est très exactement celui-ci : Elles sont incommensurables, mais on peut chacun y faire quelque chose.
Pour les souffrances et morts infligées par la prédation entre animaux non humains, ou par des événements indépendants de l’activité humaine,… c’est assez simple : Individuellement, on ne peut pas y faire grand chose. Donc inutile de se tracasser avec ça. On peut éventuellement y réfléchir de manière théorique, penser à une évolution très lointaine dans un futur hypothétique. Mais concrètement, y consacrer trop de temps aujourd’hui n’apportera pas de changement.
Mais souffrances et morts infligées par les humains,… c’est tellement simple d’arrêter soi-même de faire ce qui peut être évité simplement. Et, étant humain, c’est tellement simple d’en parler aux autres humains, et de les amener progressivement à prendre conscience qu’ils en sont aussi capables. Tellement simple de faire quelque chose de concret, soi-même, pour réduire peu à peu ces maux.
Mais souffrance et mort infligées par les humains,… c’est tellement gigantesque, innombrable. Ça n’a pas de fin. On peut y passer sa vie. Et s’il faut faire quelque chose, alors oui, on devrait y passer sa vie, y consacrer sa vie pour amener le monde à évoluer le plus rapidement possible. Faire tout ce qui est en notre pouvoir pour que ça s’arrête.
Militer pour mettre fin aux souffrances et morts infligées par les autres humains, c’est un trou noir. Ça peut devenir un trou noir. Ça peut faire relativiser sur tout le reste, réduire tout le reste à des futilités. Le problème de l’altruisme, commun à l’humanitarisme, à l’animalisme, à tous les militantismes peut-être : Ce puits sans fond, qui vous avale tout entier, parce qu’il doit être comblé, parce qu’il n’y a pas le choix.
Un puits sans fond, parce qu’un tas de crétins a décidé un jour de creuser d’abord un petit trou, qui est devenu un petit puits, un moins petit puits, un encore plus grand puits, un très grand puits, et puis de plus en plus profond, de plus en plus vite, sans raison, sans savoir pourquoi, peut-être dans le seul but d’atteindre les Enfers. Ou peut-être dans le but de creuser tellement profond qu’on ne puisse plus imaginer le reboucher. Faire le plus grand mal possible pour qu’il devienne de plus en plus difficile d’imaginer arrêter.
Un puits que continue à se creuser parce que vous êtes l’un des seuls à voir leur folie de creuseurs, l’un des seuls à essayer de les convaincre d’arrêter, et de vous aider à convaincre les autres d’en faire autant.
Le péché sempiternel ▼▲
Je ne crois pas en Dieu (ou si Dieu existe, alors c’est moi). Mais s’il y avait un Dieu, un Dieu qui testerait le libre-arbitre, la capacité des individus à choisir entre le Bien et le Mal, alors à sa … Continuer la lecture
Je ne crois pas en Dieu (ou si Dieu existe, alors c’est moi).
Mais s’il y avait un Dieu, un Dieu qui testerait le libre-arbitre, la capacité des individus à choisir entre le Bien et le Mal, alors à sa place, j’aurais fait un petit test simple. J’aurais créé un mal évident à ne pas commettre, un mal évident et simple que tout le serait capable d’éviter sans aucun effort. Un mal que tout le monde serait également capable de reconnaître et identifier avec le strict minimum de réflexion et d’empathie. Et j’y aurais juste ajouté une petite subtilité : Je n’aurais donné aucune règle explicite écrite ou orale, aucun ordre pour éviter de commettre ce mal. Je l’aurais laissé libre à tout un chacun, et j’y aurais même rajouté suffisamment de tentations et d’astuces pour se déculpabiliser de ce mal avec facilité, je l’aurais intégré dans la Norme, dans l’Ordre des Choses. Un mal identifiable, et aussi facile à commettre qu’à éviter. De sorte que oui, chacun aurait été pleinement libre de choisir ou non de commettre ce mal.
Si j’avais été Dieu, je n’aurais pas posé une Pomme en donnant l’Ordre tonitruant et menaçant de ne pas la manger. Ou serait le libre-arbitre si toutes les règles sont déjà explicitement données ? « Vous avez le choix entre obéir à ces règles, ou être inévitablement châtié par une souffrance éternelle qui dépassera infiniment le plaisir furtif que vous pourriez avoir à transgresser ces règles. » ?… Ça n’aurait aucun sens. N’importe quel idiot, même le plus cruel, le plus vil et le plus égoïste, choisirait la seule option raisonnable. Seul un fou choisirait l’inverse, or un fou n’est pas responsable, n’a pas de libre-arbitre, ne peut pas être jugé.
Non, si j’avais été Dieu, je n’aurais pas écrit de commandements. Et probablement aucun texte non plus. Si j’avais été Dieu, dès le départ, j’aurais remplacé la possibilité de manger la Pomme par autre chose, j’aurais laissé visible bien en évidence la conséquence néfaste de l’acte, et j’aurais simplement dit : « Faites comme vous voulez, absolument rien ne vous l’interdit. Vous ne perdrez rien. Personne ne vous jugera jamais. ».
N’importe quel Dieu capable d’inventer le libre-arbitre, le péché, la tentation, la damnation et l’Enfer serait suffisamment tordu et sournois pour imaginer un truc pareil.
Publié dans Chaos, Grandissime, Les personnes qui ne se mangent pas.
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Intelligence collective ▼▲
Le problème du carnisme est simple à pleurer : – Tous les mangeurs de viande ¹, quand ils sont laissés trop longtemps à leur introspection, savent qu’il y a un truc qui cloche et qu’il faudrait penser à arrêter. – … Continuer la lecture
Le problème du carnisme est simple à pleurer :
- Tous les mangeurs de viande ¹, quand ils sont laissés trop longtemps à leur introspection, savent qu’il y a un truc qui cloche et qu’il faudrait penser à arrêter.
- Le mangeur de viande qui s’interroge commence à s’inquiéter, il regarde autour de lui, et il voit un autre mangeur de viande. Ça le rassure : Si son voisin mange de la viande, c’est que ça ne doit pas être si grave que ça.
- Si d’aventure le mangeur de viande continue à se poser des questions, il peut faire part oralement de son inquiétude : Son voisin se charge alors de lui fournir toute la déculpabilisation dont il est tellement demandeur. L’argument n’a même pas besoin d’être rationnel, il suffit que le voisin y mette de la conviction. Une voix réconfortante, qui lui évitera ainsi tout changement de ses habitudes, toute remise en cause, et toute prise de conscience psychologiquement douloureuse.
(Notons que le plus souvent, l’argument se résume à « Regarde, tout le monde fait pareil, donc ça doit pas être si grave que ça. ». On pourra aussi trouver des choses comme « De toute façon, tous ceux qui disent le contraire sont des menteurs, ne les écoute pas. », ce qui est le summum de l’argument convaincant, puisque tout contre-argument s’invalide lui-même du fait qu’il est contre-argument. Ou encore « Non, on ne peut pas faire autrement, c’est impossible, n’essaie même pas. Cherche pas. ».)
- A nouveau convaincu et paré de nouveaux « arguments », le mangeur de viande peut désormais travailler à convaincre tous ses voisins périodiquement pris de doutes (des doutes douloureux car culpabilisateurs, et terrifiants car éventuellement contagieux), en renforçant donc au passage sa propre conviction. (Heureusement, la tâche n’est pas trop difficile, puisque le voisin ne demande lui-même qu’à être convaincu.)
Moralité : Tout le monde fait pareil parce que tout le monde fait pareil. L’habitude entretient l’habitude. Aucun autre critère, quelle que soit sa pertinence, ne peut entrer en compte.
Et on retombe sur la grosse difficulté, pour celui qui voudrait faire tomber ce système abominable, difficulté qui nécessite de se battre contre le plus terrible défaut de l’être humain : Réussir à convaincre chaque individu qu’il est capable de réfléchir et choisir, vraiment et sincèrement, de lui-même, indépendamment de toute influence.
Le plus amusant, c’est qu’on peut remplacer « manger de la viande » (ce qui signifie donc « tuer inutilement », hein, je vous le rappelle) par n’importe quel comportement généralisé aberrant, répugnant et innommable. Une fois qu’on a réussi à le faire admettre par la majorité de la société, insidieusement, graduellement ou même de force (par la loi, la religion, etc.), il suffit de laisser faire la force de l’habitude et le poids de la collectivité pour qu’il se nourrisse de lui-même (En tout cas, tant qu’on ne porte pas préjudice à un groupe qui pourrait finir par prendre conscience de son oppression et qui aurait le pouvoir de se révolter.). C’est même déprimant tellement ça en est banal. (Je vous laisse chercher des milliers d’exemples vous-mêmes.)
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Note Bonus :
Une autre point tout à fait fatiguant, c’est de voir à quel point, dans un débat carniste <=> végé, les carnistes ont besoin d’aller chercher leurs arguments à tous les coins de l’univers, sans avoir besoin de cohérence particulière entre ces arguments (au point qu’on pourra trouver un carniste se défendant par un argument, et un autre carniste se défendant par l’argument inverse), alors que… lorsqu’on fait un choix réfléchi, parfaitement réfléchi, on le fait pour une unique raison, et on s’assure que cette raison est valable. Au mieux, d’autres arguments secondaires viennent s’y ajouter qui ne font que rendre le choix plus agréable… Mais le choix est fait pour une bonne et unique raison.
- Le choix du végétarisme éthique se fait pour ne plus tuer d’animaux, des êtres sensibles, existants, qui ne veulent pas mourir. C’est un choix possible parce qu’il ne menace pas la santé. C’est un choix cohérent puisqu’il ne tue pas indirectement plus d’animaux ² qu’il n’en épargne, puisque son bilan écologique est plus que positif par rapport au choix de la consommation de viande. Son impact écologique pourrait donc le remettre en cause, mais ça n’est pas le cas. Il n’a donc qu’une raison, qu’un objectif, parfaitement clair, parfaitement défini, et qui le justifie pleinement.
- La consommation de viande, elle, n’a pas de raison première avouée et honnête, elle n’est qu’un tissu d’excuses disparates, sans lien entres elles (et facilement réfutables). Aucun carniste n’est né végétarien au milieu d’une société végétarienne, pour se retrouver soudain dans une situation telle que la seule réponse possible, qui lui soit venue sans influence extérieure, aurait été « Hé bien, après une intense et longue réflexion et l’évaluation de tous les paramètres pour atteindre mon objectif, il me semble que désormais il n’est pas possible de faire autrement que de manger de la viande. » (Le dit objectif pouvant être, par exemple, sa survie ou le fait de tuer le moins possible d’individus.). Non. Le carniste naît dans une société carniste où la consommation de viande, dont l’élevage, est la norme établie et acceptée depuis des temps immémoriaux, et qui n’a donc aucun besoin d’être justifiée rationnellement et éthiquement.
Pourtant, le carniste parfait, tout à fait cohérent et honnête, n’aurait qu’une seule chose toute simple à répondre à un végé pour mettre fin à toute argumentation : « Prendre en compte les intérêts d’aucun animal, ni leur besoin de liberté, ni leur désir de vivre, ni leur peur de la mort, ni leur sensibilité, ne me sert à rien, ne m’apporte rien, je n’ai pas envie de le faire, je ne l’ai jamais fait, et je ne le ferai jamais. ».
Aucun carniste n’a jamais donné une telle réponse.
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¹ Sauf les inuits… C’est bon, on le saura. T’es inuit ? T’en connais beaucoup ? Y a une surpopulation mondiale d’inuits ? Le modèle économique mondial est basé sur les inuits ?… Non, alors ta gueule. Il y a 100 000 inuits dans le monde, pas 7 milliards.
² Les humains sont également des animaux. Leur vie est aussi menacée par la consommation de viande, et non pas par la baisse de sa consommation.
Dans ma nature. ▼▲
J’ai d’intenses pulsions sexuelles, c’est instinctif, c’est dans ma nature, je ne peux pas faire autrement, je dois les satisfaire. Mais comme je sais que c’est mal, et qu’il faut rester modéré, je ne viole que très rarement. [Ceci était … Continuer la lecture
J’ai d’intenses pulsions sexuelles, c’est instinctif, c’est dans ma nature, je ne peux pas faire autrement, je dois les satisfaire.
Mais comme je sais que c’est mal, et qu’il faut rester modéré, je ne viole que très rarement.
[Ceci était un communiqué de l'Association des Métaphores Végétariennes Pour Que Les Gens, Ils Comprennent.]
Attraction ▼▲
Quel est, à votre avis, le mot-clé qui m’apporte le plus de visiteurs ? La réponse et le reste de l’article sont là-dessous. Hé bien, oui, loin devant tous les autres, c’est « zoophilie » . (Enfin je dis « oui », comme si … Continuer la lecture
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Publié dans Chaos, Grandissime
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