Archives de catégorie : Les personnes qui ne se mangent pas.

Les êtres sensibles, sentients, qui ont le désir de vivre, une existence mentale, un système nerveux et un cerveau, c’est-à-dire une individualité. Donc les personnes. Autrement dit les animaux.

(Hé, pssst…)   

(Bon, sinon, les amis, ouais, je sais bien que je vous fais chier à toujours radoter, mais si vous voulez que j’arrête de parler de végétarisme, vous avez qu’à arrêter de manger des animaux, hein, bande de cons. C’est donnant-donnant.)

(Bon, sinon, les amis, ouais, je sais bien que je vous fais chier à toujours radoter, mais si vous voulez que j’arrête de parler de végétarisme, vous avez qu’à arrêter de manger des animaux, hein, bande de cons. C’est donnant-donnant.)

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Paix et félicité   

L’an dernier, j’ai lu la Divine Comédie de Dante Alighieri. Ma partie préférée de la trilogie, c’est évidemment l’Enfer, avec ses neufs cercles et leurs pécheurs et supplices associés. J’ai trouvé ça très rigolo. En ce moment, je suis en … Continuer la lecture

L’an dernier, j’ai lu la Divine Comédie de Dante Alighieri. Ma partie préférée de la trilogie, c’est évidemment l’Enfer, avec ses neufs cercles et leurs pécheurs et supplices associés. J’ai trouvé ça très rigolo.

En ce moment, je suis en train de lire « Faut-il manger les animaux ? » de Jonathan Safran Foer. On y trouve (entre autres choses instructives, intéressantes et documentées), de nombreux passages très descriptifs sur l’élevage industriel (qui représente la norme aux USA).

Dante n’avait aucune imagination.

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Coupe du Monde de Bâfre   

Youhou ! 19ème !

Youhou ! 19ème !

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« Ne pas manger d’animal » versus « La Société »   

La « végéphobie ». Le mot peut paraître fort et misérabiliste, mais il fait plus référence à une peur ou répulsion ambiante de l’idée du végétarisme éthique, et ses conséquences, qu’à une haine ou une persécution insupportable et continue des végétariens. Tous … Continuer la lecture

La « végéphobie ».
Le mot peut paraître fort et misérabiliste, mais il fait plus référence à une peur ou répulsion ambiante de l’idée du végétarisme éthique, et ses conséquences, qu’à une haine ou une persécution insupportable et continue des végétariens. Tous mes amis et proches (ou presque) sont omnivores, et je ne me sens pas haï, ni même jugé constamment pour mon choix. Et parmi eux, plusieurs reconnaissent le bien fondé de ce choix.
Mais ce n’est pas le sujet. Le mot est expliqué dans ce document, et c’est tout à fait intéressant :
Végéphobie
Probablement encore plus intéressant pour un végétarien ou végétalien, chez qui toutes ces réflexions font écho à sa propre expérience, son propre ressenti, son propre comportement. A lire.

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C’est trop bon.   

Comme vous l’aurez remarqué (si vous lisez ces lignes), je ne dessine plus et je n’écris plus trop non plus. La raison en est que depuis quelques mois : – Je me suis rendu compte que se passer de viande … Continuer la lecture

Comme vous l’aurez remarqué (si vous lisez ces lignes), je ne dessine plus et je n’écris plus trop non plus. La raison en est que depuis quelques mois :
- Je me suis rendu compte que se passer de viande n’était pas suffisant pour que l’élevage (et l’abattage) diminue véritablement. Après 15 ans de végétarisme, je suis donc devenu presque exclusivement végétalien (presque, parce que je ne peux pas contrôler parfaitement tout ce que je mange, la façon dont c’est cuisiné, surtout en resto d’entreprise), après m’être suffisamment informé (même si ça faisait quand même un ou deux ans que je commençais à m’en informer. Et pour info, le mot magique, le seul vrai grand secret est « B12« . Je répète « B12« .)
- Je me suis mis à m’informer de plus en plus souvent sur des sites végétariens (Notamment suite à des « débats » lassants avec des collègues omnivores. Ce qui ne m’était plus arrivé depuis quelques années.)
- Je me suis rendu compte que tous les végétariens n’étaient pas des gens hyper-sensibles et naïfs (loin de là), et que je n’étais pas le seul végétarien rationnel (Je serais même plutôt con, dans mon genre…)
- J’ai fini par tomber sur le forum Vegeweb, Les Cahiers Anti-Spécistes, le blog de L’Elfe, et des tas d’autres trucs. (A l’occasion, je me suis payé une perfusion quasi-continue du blog de L’Elfe pendant quelques semaines, pour en lire la totalité)

Et du coup, j’ai pris conscience d’un truc :
Ça fait 15 ans que je vois mon végétarisme comme un choix tout personnel, avec l’idée plus ou moins consciente que je n’avais été capable de faire ce choix que parce que je suis quelqu’un d’exceptionnel (en bien ou en mal), ce qui m’a, la plupart du temps, permis d’éviter les conflits avec les omnivores (surtout ceux que j’apprécie) en les défendant par l’idée que nous sommes de natures différentes, puisque l’un des arguments que j’ai parfois entendu, c’est : « Ah oui, le végétarisme, c’est bien… Mais moi, je pourrais pas… » (Et c’est l’une des plus agréables réponses qu’on ait la chance d’entendre en tant que végétarien, puisque ça se présente comme un compliment sincère… Donc, quand on l’entend, ça fait plaisir. Mais c’est fort malheureux, en vérité.).
Bref, j’étais quelqu’un d’exceptionnel, et j’avais donc toutes les raisons de pardonner aux omnivores puisque ça n’était qu’une question de nature personnelle… Tout ce que j’avais à faire, c’était de démontrer ma grande ouverture d’esprit en n’abordant jamais le sujet.
De fait, je n’avais besoin de justifier mon choix que face aux quelques omnivores se sentant agressés par mon existence, qui remettait en cause leur propre éthique, et les poussait donc à essayer de démontrer l’absurdité de… hé bien, de mon existence, finalement. (Un végétarien, qui ne mange pas de viande, et qui est sain de corps et d’esprit, prouve qu’on peut manger sans tuer. Manger de la viande devient donc un meurtre sans légitime défense… Et quand on a le végétarien directement sous les yeux, ça devient difficile à réfuter…) Des omnivores faisant preuve d’une réaction, en fait, tout à fait cohérente : L’existence du végétarien est bel et bien une remise en cause directe de l’omnivore.

Bref, tout ça restait pour moi une affaire de choix personnel. J’avais juste oublié que mon choix personnel, fait il y a 15 ans, je ne l’avais pas fait pour moi, mais pour arrêter de tuer. Et tuer, c’est pas vraiment personnel. J’avais parfaitement réussi à me rendre supportable la vie en société en entretenant cette barrière intellectuelle qui me permet de penser que manger de la viande, c’est tuer un animal quand ça se passe dans mon assiette, mais que dans l’assiette des autres, c’est… autre chose. Cette même barrière qui permet aux omnivores de voir d’un côté la viande comme de la matière première, et de l’autre côté un animal vivant sous leurs yeux comme un être sensible (avec lequel il est même possible de communiquer), sans faire le lien entre les deux, ou en imaginant que les animaux dont vient la matière première sont, par pensée magique, des êtres d’une toute autre nature dénués de toute sensibilité, peut-être juste parce que ce qu’on ne voit pas n’existe pas.

Et donc… à force d’y penser, de refaire tourner ça en boucle, et de lire des témoignages, j’ai compris que :
- Ce n’est pas parce que j’ai arrêté de manger de la viande (et des oeufs et du lait, donc) que le massacre s’est pour autant arrêté.
- Ce n’est pas parce que j’étais si fier d’être si exceptionnel que ça voulait dire que je devais le rester… avec ma fierté toute égoïste.
- Ce n’est pas parce que la machine apparaît comme si grosse, si gigantesque et si immuable qu’il ne faut pas faire tout mon possible pour la freiner et la démanteler. Le machine est si grosse, si gigantesque et si immuable PARCE QUE je ne fais rien pour la freiner et la démanteler. C’est-à-dire parce que le végétarien, en règle générale, s’imagine qu’il n’a pas le droit ni le pouvoir d’essayer de convaincre, simplement en informant, et donc d’essayer de changer les choses.
- Ce n’est pas parce que moi, j’ai toujours eu le sentiment (peut-être idéalisé) que j’étais voué à devenir végétarien, et que je n’ai pas eu besoin de plus d’un argument (« Manger de la viande tue. » Point.) pour faire mon choix… (J’ai simplement pu rencontrer un végétarien adulte en bonne santé -sans jamais débattre du sujet avec lui-, donc avoir la preuve que c’était possible, obtenir de mon entourage l’information -niveau 0- que les protéines nécessaires se trouvaient dans le lait et les oeufs, et décider à ma majorité que c’était bon, je pouvais faire mon choix en toute légitimité et affronter « comme un homme » les critiques de ma famille et de la société…)… ce n’est pas pour cette raison, donc, que ça signifie qu’on naît végétarien ou omnivore, et qu’on le reste condamné à vie. Ce n’est d’ailleurs pas du tout le cas. Dans la plupart des cas (que j’ai pu lire), on devient végétarien à n’importe quel âge, dans n’importe quel milieu, suite à une accumulation d’informations, d’échanges ou d’expériences, qui permettent, tout simplement… de franchir le mur de désinformation et de sortir du cocon de déculpabilisation naïve dans lequel on est noyé depuis tout petit…

Bref, j’ai compris que tout le monde (ou en tout cas la majorité des gens) peut devenir végétarien. Et qu’on devient végétarien par choix. Et qu’il n’y a rien de mal à fournir les informations nécessaires à ceux qui peuvent les entendre pour qu’ils fassent leur choix, et décident, en toute rationalité, en toute connaissance de cause de devenir eux aussi végétariens.
(D’autant plus, que, de toute façon, c’est ce qui attend l’humanité dans quelques dizaines d’années puisqu’il est physiquement impossible d’étendre la consommation de viande actuelle des pays riches à l’ensemble des pays en voie de développement… Et c’est pourtant la tendance que prennent ces derniers… Bref, le choix est entre la dévastation totale de la planète -pour un objectif impossible à atteindre- ou un peu de bon sens…)

J’ai surtout compris que ce qui empêche le végétarisme de se répandre, surtout en France (qui est une société fondamentalement charcutière, et dont l’industrie de l’élevage est si merveilleusement défendue par… Bah, je vais même développer…), c’est le manque d’information, et le REFUS de s’informer. La peur de l’information. La peur d’être convaincu de devoir changer.
Qui s’informe sur le végétarisme ? Qui accepte même qu’un végétarien lui expose ses arguments, lui transmette ses sources ? (Et là, oh, non, ne parlons même pas de ces VIDEOS si CHOQUANTES… On veut bien discuter un peu, éventuellement, mais voir et être choqué, ça non. Parce que ce qui est choquant n’est jamais la réalité. La réalité, c’est le monde des Teletubbies, hein, tout le monde le sait. Par exemple, la guerre, la famine et les violations des droits de l’homme, ça n’existe pas. Heureusement qu’il n’y a pas de journalistes pour en faire des reportages, ça pourrait devenir choquant et déformer la réalité.)
Bien peu de monde, parce que le végétarisme fait peur. Moins aujourd’hui, soit. Mais il y a à peine dix ou vingt ans… D’ailleurs, aujourd’hui, le végétarisme ne fait pas peur, il est moqué ou méprisé. Ignoré. Ce qui revient au même. Toujours le refus de s’informer.
Alors que des sources, il y en a. Partout. Trois mots tapés dans Google (« végétarisme », « viande » ou ce que vous voulez), on tombe sur des centaines de liens, de toutes sources possibles. Oui, même des scientifiques, même des totalement neutres et totalement fiables. Même Greenpeace. Même Wikipedia. Même l’OMS. Même la FAO. Même des associations internationales de diététiciens et de médecins. Même des non-végétariens*. Même l’IFN… Même de tout, quoi. Mais pour ça, il faut accepter de se renseigner, chercher, et dépasser le niveau 0 de la mésinformation, du bouche-à-oreille et de la légende urbaine (qui font office de bon sens en France).

Tiens, même regarder Arte, ça peut suffire.

Ou lire des livres, tels que Bidoche (écrit par un journaliste non-végétarien et non-défenseur de la cause animale -en tout cas à l’époque où il a écrit le bouquin- si ça peut vous rassurer). Ça peut faire réfléchir. C’est un peu obligé que ça fasse réfléchir, en fait.

Depuis que je m’informe, j’en apprends tous les jours. Et plus j’en apprends, plus je me dis que ça doit cesser. Et que ça ne cessera que si tout le monde accepte d’en prendre conscience.

J’ai appris, par exemple, qu’en 2007 ont été tués en France : 18000 chevaux, 5 millions de bovins, 6 millions d’ovins, 40 millions de lapins, 25 millions de porcs et 1 milliard de volailles. Pour se faire un début d’idée. Un tout tout petit début d’idée. (Et ce n’est pas cette information qui vous convaincra. Il y en a des centaines d’autres.)

Je me suis rendu compte aussi que « Je pourrais jamais m’en passer… », « Oui, mais la viande, c’est trop bon… », « C’est un besoin instinctif, c’est dans ma nature… » sont de super arguments que (souvenez-vous, on est bien en train de parler d’un choix éthique) tous les criminels du monde devraient servir à leur procès. « C’est pas de ma faute, c’est trop bon, c’est dans ma nature, je peux pas me contrôler. ». Ça convaincrait tous les jurés, aucun doute.
C’est surtout un super argument pour ne même pas essayer de s’informer.

Bon, effectivement, moi, j’ai eu un bol monstre de naître avec un libre arbitre et une volonté de fer qui me permettent de me contrôler. D’ailleurs, c’est ce qui me permet de diriger si bien ma vie et… Ah non, merde, je suis phobique social et j’ai une vie de merde… Zut, ça fonctionne pas… Alors je ne sais pas. Nous ne voyons pas d’autre explication.

Bref, tout ça pour dire que j’y pense beaucoup, à tout ça. De plus en plus. Et que tout ça est inacceptable.

*(Puisque le végétarien est fourbe par essence, et qu’il essaie de contrôler les esprits et de tout interdire, comme un nazi. D’ailleurs, le végétarien EST nazi. Ou adepte d’une secte, dans le meilleur des cas. De toute façon, il est fou. Et puis c’est une tapette.)

Note : Le meilleur lien que j’aie cité dans cet article, c’est certainement celui-ci.

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Code rural – Article L214-1   

Contrairement à la croyance populaire, les animaux d’élevage ne font jamais appel à Dignitas. Etonnant, non ?

Contrairement à la croyance populaire, les animaux d’élevage ne font jamais appel à Dignitas.
Etonnant, non ?

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Mais les autres le font bien…   

Je vais encore parler de la non-comestibilité des animaux. Ouais, encore. J’ai des phases comme ça. (Hé oui, que voulez-vous… Moi aussi, j’ai mes périodes, où je regarde la lune en pensant au sang versé…) Et je vais parler de … Continuer la lecture

Je vais encore parler de la non-comestibilité des animaux.
Ouais, encore. J’ai des phases comme ça. (Hé oui, que voulez-vous… Moi aussi, j’ai mes périodes, où je regarde la lune en pensant au sang versé…)

Et je vais parler de ce que « La prédation est naturelle. ».
Ça englobe plusieurs choses, pas toujours exprimées distinctement. Le fait que « L’homme est naturellement carnivore. », que « L’équilibre du monde repose sur la prédation. », que « La prédation fait partie de l’ordre moral naturel. », et que « Les animaux aussi se mangent entre eux. » (ce qui n’est pas exactement la même chose que la phrase précédente, comme on le verra).

J’ai déjà parlé des trois premiers points, de manière assez développée.
1) « L’homme est naturellement carnivore. » : D’un point de vue purement biologique, l’homme est peut-être « naturellement carnivore », mais ça peut être débattu, et le fait est qu’il est également biologiquement possible, sans aucun problème, de ne pas manger de viande. Donc la question n’a aucun intérêt. Ce qu’il a (ou pas) été « naturellement » n’entre pas en ligne de compte pour décider de ce qu’il peut être aujourd’hui.
2) « L’équilibre du monde repose sur la prédation. » : L’équilibre des écosystèmes repose certes sur la prédation entre espèces, mais certainement pas sur le carnivorisme de l’homme, qui n’est possible que par l’élevage immodéré et dont tout le monde sait qu’il n’a absolument rien d’écologique ni de respectueux pour la biodiversité animale et végétale. Ça pourrait certes reposer sur la chasse, si c’était le mode de consommation de viande dominant, mais à condition de vivre dans un monde doté d’une population humaine beaucoup moins importante et dont la consommation de viande par personne serait elle-même décente. (Pas un monde dont la population est passée de 300 millions d’individus en l’an 1000 à 1 milliard en 1850, puis à 6 milliards en 2000, pour y ajouter encore 1 milliard en 2010. Pas avec des populations qui ont multiplié par 5 leur consommation de viande par personne, en 50 ans.). A condition, sans doute également, que l’homme ne soit pas tellement puissant que le moindre de ses désirs réalisé bouleverse à chaque fois tout l’équilibre des écosystèmes qui l’entourent. A condition que sa puissance de dévastation (et donc de déstabilisation de la biosphère) soit donc à peu près égale à celle des autres espèces. Bref, à condition de retourner à l’âge des cavernes.
3) « La prédation fait partie de l’ordre moral naturel. » : D’abord, il n’y a pas d’ordre moral naturel. L’ordre moral, c’est purement humain. Dans la nature, il n’y a que des choses qui fonctionnent, qui font tourner un système qui fait évoluer des espèces, qui continuent donc à peupler la Terre depuis trois milliards d’années. Il n’y a pas de morale là-dedans. Ça fonctionne comme ça, c’est tout. Les animaux se bouffent entre eux, parce que ça fonctionne comme ça. Aucun animal ne se dit jamais « Je mange cet autre animal parce que c’est un acte moral. ». Et l’esprit Mère Nature n’est pas là, au-dessus de lui, à lui dire : « Ce que tu fais est bien. ». Il mange cet autre animal parce qu’il a faim. Et il y a fort à parier qu’il ne se dise pas non plus : « C’est un autre animal ?!… Je suis vraiment en train de tuer un autre être vivant ?!!.. Ce que je fais est vraiment mal, pauvre bête, mais je n’y peux rien, j’ai trop faim… ». Donc il n’y a pas d’ordre moral naturel.
Maintenant, cela posé, question subsidiaire : Est-ce que la prédation dans la nature est plus ou moins éthique que la façon de consommer de la viande de l’homme contemporain, c’est-à-dire par l’élevage ?… Oui. La chasse est infiniment plus éthique. La chasse est un rapport entre deux animaux, dans laquelle la proie a une chance de survie, et surtout une chance d’éviter ses prédateurs et de ne pas se faire attraper un jour, puisqu’elle connaît à peu près la nature de ses prédateurs, n’est pas condamnée dès la naissance à se faire mener à la mort à une date donnée par la main qui la nourrit, et n’appartient pas à une espèce dont le seul et unique destin est de vivre parquée et utilisée diversement durant sa courte vie, pour finalement se faire abattre à la chaîne, plus ou moins tôt, par son prédateur afin d’être transformée en diverses matières après sa mort. La chasse pratiquée par l’homme est elle-même moins cruelle que l’élevage, pour les mêmes raisons mais également (en général) quant à la cruauté dont la mort est donnée, si on ne prend en compte que la souffrance.
Je n’aime pas l’idée de la chasse, et je n’aime pas les gens qui prennent plaisir à tuer. Mais je méprise bien plus les consommateurs de viande que la chasse révolte. (Même si, dans les faits, je ne les méprise pas vraiment, puisque, comme je l’ai dit précédemment, j’ai cette capacité de survie qui me permet de faire preuve de schizophrénie, et donc d’apprécier les points positifs de chacun, comme ici la capacité (partielle et paradoxale) d’empathie envers les animaux, et ce sans penser constamment… au reste.)
Mais puisqu’il n’y a pas d’ordre moral naturel, l’argument est de toute façon irrecevable.

4) Et enfin, le dernier argument, et c’est celui-là qui est le plus dérangeant, parce qu’il n’est jamais exposé clairement mais plutôt mélangé à une phrase du genre « La prédation est naturelle », qui comprend donc beaucoup d’aspects (et j’en ai sans doute oubliés)… Le dernier argument, c’est :
« Les animaux aussi se mangent entre eux. ». Et qui, finalement, peut se formuler de manière beaucoup plus claire par :
« Mais!… Mais les autres le font bien, eux ! »…
Les autres le font, c’est pas juste ! Moi aussi, je veux en profiter !
Souvenez-vous, vous étiez enfant, et on vous interdisait de taper la fille du voisin. Ça n’était pas juste parce que vous saviez que des fois, elle tapait son petit frère en cachette, mais ses parents ne disaient rien. D’ailleurs, ça n’était vraiment pas juste, parce que vous n’aviez pas non plus le droit de taper son petit frère, alors que ELLE, ELLE LE FAISAIT !
Vos parents vous interdisaient de manger trop de bonbons, et ça, c’était vraiment pas juste, parce que le petit Hugo, lui (qui faisait dix kilos de plus que vous, et qui allait tout le temps chez le dentiste), il mangeait tous les bonbons qu’il voulait.
Plus tard, à l’école, y avait un groupe de garçons, presque tous ceux de la classe, qui s’amusaient à tirer les cheveux de petit Michel et le faire tomber dans la cour jusqu’à ce qu’il pleure, parce qu’il était très maniéré et qu’il parlait comme une fille. Ça avait l’air marrant, vous auriez presque bien aimé participer avec eux, surtout qu’ils se partageaient ses billes, mais vous entendiez toujours cette petite voix dans votre tête (qui ressemblait à celle de votre maman), qui vous disait que non, ça n’était pas bien, fallait pas, et qui vous bloquait… Mais vous auriez bien aimé quand même, c’était pas très juste, les autres le faisaient bien.
Ensuite, au collège, y avait ceux qui volaient des fringues dans les magasins, et qui se faisaient JAMAIS choper, alors que vous vous étiez obligé de porter le pull hideux en laine qui gratte tricoté par Tatie Marcelle… même que certains vous ont proposé de venir le faire avec eux… Et comme un(e) con(ne), vous avez encore refusé, même si c’était pas très juste…

Finalement, vous avez grandi, vous avez mûri, vous avez réfléchi, vous êtes devenu adulte, et vous avez décidé, de vous-même (avec votre libre-arbitre tout neuf, vos réflexions personnelles sur les concepts du bien et du mal, et votre capacité d’empathie hyper-développée qui peut s’étendre jusqu’aux opprimés), que « Les autres le font bien. », ça n’était pas toujours le meilleur argument.

Partout dans le monde, des gens tuent des gens, des gens violent des gens, des gens torturent des gens, des gens volent des gens. La plupart ne sont jamais punis. Et il est toujours possible, pour n’importe qui, de faire une de ces choses sans être puni, si on s’y prend bien. Et sûrement d’y trouver son intérêt. Et pourtant, les autres le font bien, mais on n’a pas forcément envie d’en faire autant.
Entre autres raisons, on n’a pas spécialement envie de provoquer de souffrance/mort supplémentaire. Quitte à être un peu plus évolué qu’eux.

Mais bon, beaucoup d’animaux mangent des animaux, et presque tous les humains en mangent. Ça serait dommage de se priver, puisque les autres le font bien.


Note bonus :
Bien sûr, il est inévitable de se retrouver régulièrement à évaluer et réévaluer inconsciemment son propre code moral à partir de la morale de ceux qui nous entourent, à évaluer à partir des autres ce qui est devenu acceptable ou qui ne l’est plus. C’est d’ailleurs pour cette raison que la société (les mentalités, les comportements, les lois, etc….) est en constante évolution de ce point de vue.
Mais on sait tous que c’est tout de même vachement plus sain de faire appel le plus possible à son propre sens critique.

Publié dans Cérébralité, Les personnes qui ne se mangent pas. | Laisser un commentaire

La nature est bien faite.   

C’est une rhinocérafe. Au début, je voulais lui mettre un peu de paysage et de verdure à brouter, et puis je me suis dit finalement que ça serait dommage de tout foirer maintenant, et que si je dois un jour … Continuer la lecture

C’est une rhinocérafe.

Au début, je voulais lui mettre un peu de paysage et de verdure à brouter, et puis je me suis dit finalement que ça serait dommage de tout foirer maintenant, et que si je dois un jour ajouter un décor et rendre ça joli, j’attendrai de savoir dessiner la dite verdure.

(Mais si vous insistez, que vous me montrez vos seins -et qu’ils sont beaux comme ceux de Mme Garrison-, je ferai peut-être un effort.)

Publié dans Gribouillis, Les personnes qui ne se mangent pas., Rorschach | Laisser un commentaire

Bovines   

Il y a trois semaines, j’ai vu Bovines. J’ai bien aimé parce que je ne me suis pas ennuyé, et parce que j’aime le concept d’un film sans humain, sans scénario, sans commentaire humain et sans musique. Bref, un film … Continuer la lecture

Il y a trois semaines, j’ai vu Bovines. J’ai bien aimé parce que je ne me suis pas ennuyé, et parce que j’aime le concept d’un film sans humain, sans scénario, sans commentaire humain et sans musique. Bref, un film privé, de manière exceptionnelle et quasiment unique, de cet anthropocentrisme omniprésent. Un concept auquel je pense depuis des dizaines d’années, un truc qui m’a toujours choqué, de me dire que personne n’est capable de raconter une histoire dont les acteurs ne sont pas des humains (ou au mieux, des animaux dotés d’une pensée humaine). J’étais donc heureux de me dire que ça existait enfin. Et d’autant plus que ça portait sur un animal qui n’a rien d’excitant dans l’inconscient collectif. Bref, un animal sur lequel personne (ou presque) ne veut s’attarder, parce que ça l’arrange bien.

J’étais donc content de l’existence de ce film. J’étais content d’aller le voir. Et j’ai été content de le voir. Tout comme je suis content de voir des animaux quand je me promène, qu’ils vivent dans des champs ou pas. J’étais content que ce soit l’idée d’un urbain, non-végétarien*, et qu’elle lui soit venue sans vraie préméditation, sans trop savoir vers quoi ça le mènerait. Et j’étais content de me dire que des gens qui ne l’auraient pas fait autrement, allaient enfin passer un peu de temps à s’intéresser à ces animaux et à leur vie, la vraie. Qu’ils allaient essayer de voir un peu plus loin que le bout de leur nez. Ou plutôt, d’enfin détacher le regard de leur propre nombril. (Et puis content aussi d’assister à la naissance d’un veau, et la façon dont il apprend à marcher, ce qui ne m’était jamais arrivé jusqu’alors.) Bref, j’étais content.

Mais quand je vois la quantité de critiques pleines de paluchage sur l’onirisme, le surréalisme du film, le talent incroyable du réalisateur, sa manière si unique de « voir autrement la réalité » ou je ne sais quoi, les métaphores intrinsèques sur l’humanité, un prétendu « flirt avec l’anthropomorphisme » pour un film qui se contente de filmer des animaux sans rien y ajouter, et toutes ces incroyables interprétations pour un film dont l’oeil est fondamentalement neutre, qui toutes ressentent le besoin de tout raccrocher à la condition humaine… Je suis profondément triste.
On vous montre un animal, vous n’arrivez pas à y voir autre chose qu’un Homme.

Et ce sont les végés qui font de l’anthropomorphisme…

*Ce dont le film ne pouvait donc pas être accusé, le végétarisme étant une maladie mentale vicieuse, et le fait d’insinuer le doute et la culpabilité dans l’esprit du carnivore étant un acte de cruauté mentale passible de lapidation.

Note : Apparemment, il a quand même usé de quelques artifices. Ca me déçoit.

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Episode 17-12   

Et, juste après, par des bêtes différentes ————————————————————————————————————————————————————- Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale… (Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996

Et, juste après, par des bêtes différentes

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Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale…
(Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996
Publié dans Boris Vian - Je mourrai..., Les personnes qui ne se mangent pas., Morvif | Un commentaire

La non-zoophagie   

Voilà. Je vais encore parler de la non-zoophagie, parce que c’est un des cinq sujets dont je suis capable de dire quelque chose. (La semaine prochaine, je vous parlerai de la vacuité de la vie. Celle d’après, du sollipsisme. Et … Continuer la lecture

Voilà. Je vais encore parler de la non-zoophagie, parce que c’est un des cinq sujets dont je suis capable de dire quelque chose. (La semaine prochaine, je vous parlerai de la vacuité de la vie. Celle d’après, du sollipsisme. Et dans trois semaines, ce sera de l’agnosticisme et du nihilisme. Pour changer un peu. Pour l’éclectisme, tout ça. Hein.)

Ce que je voulais en dire, c’est que, pour devenir végétarien, il y a des tas d’arguments, et apparemment, on en trouve même de plus en plus. Z’avez qu’à fouiller là pour plus d’informations. (C’est wikipedia, alors on a beau dire que ça n’est pas la source d’information la plus sûre qui soit, du fait que n’importe qui puisse y ajouter son grain de sel, ça reste quelque chose dont on peut à peu près être sûr de l’impartialité, ou de l’équilibre des partialités, du fait que n’importe qui puisse y ajouter son grain de sel. Sinon, je pourrais bien vous donner un lien vers un site pro-végétarisme tenu, forcément, par des végétariens… Ou un lien défendant la pérennité de l’élevage dans le monde, et tenu exclusivement par des vendeurs de viande*… Mais, hein, bon…)

L’avantage, aussi, justement, de devenir végétarien dans une société qui ne l’est pas, c’est qu’on le choisit en connaissance de cause. On prend le temps d’y penser, à ce choix, plutôt que de se laisser porter par l’habitude. Et bien sûr, on a le temps d’entendre tous les arguments de l’autre bord, d’y être confronté régulièrement, et de réfléchir à toutes leurs réponses. On connait très bien l’ennemi. D’un point de vue purement argumentaire, le végétarien est donc très fortement avantagé s’il est né et vit dans une société de bouffeurs d’animaux.

Sauf que c’est faux.
Il n’y a qu’un seul argument pour devenir végétarien. Des arguments pour limiter drastiquement sa consommation de viande, oh, oui, ça, il y en a énormément. Mais pas pour devenir végétarien. Des arguments (vérifiés ou sujets à débat) de toute sorte… Environnement, faim dans la monde, santé, philosophie, respect du lien naturel du prédateur à la proie, respect de la souffrance des animaux, etc. Y en a plein. Mais ils sont tous compatibles avec l’idée de consommer, de temps à autre, un peu de viande. Quand bien même il faudrait réorganiser complètement notre société et sa façon de manger et de tuer. Et c’est la raison toute simple pour laquelle je n’essaie plus de convaincre personne de tenter le végétarisme. (En fait, je ne sais même pas si j’ai essayé un jour… Si je l’ai fait, c’est plus par provoc qu’autre chose, je pense. Mais la plupart du temps, c’est surtout pour me défendre… Parce que oui, dans notre société, le végétarien a besoin de se défendre… C’est bizarre, c’est comme ça.)
Il n’y a qu’un seul argument, et ce simple et unique argument, c’est le respect de la vie. De la vie en tant qu’entité « consciente », sensible.
(Pour rappel : Un animal n’est pas une plante. Si je coupe une jambe d’un chien, elle ne repousse pas. D’ailleurs, le chien ne vit pas avec des milliers de pattes qui lui poussent continuellement sur le dos aléatoirement. Et si je plante la patte coupée du chien, il ne pousse pas un deuxième chien. Le chien est soit mort, soit vivant, il ne peut pas se retrouver dans un état indéfini, presque quasi desséché pendant plusieurs jours, mais réssucitable en lui versant un peu d’eau, et en en prenant bien soin. Le chien se déplace et réagit instantanément à ce qui l’entoure. Le chien apprend, ses réactions s’adaptent à l’environnement et à ce qu’il en connaît. Le chien communique de manière relativement explicite. En gros, le chien me donne un nombre très important de signes qui me permettent de croire qu’il possède le même type de « vie » que moi, une vie en tant qu’entité observatrice, sensible et « consciente ».** Une vie que « j’aurais pu avoir », si j’étais né à sa place. Enfin, du moins, il y a à peu près autant de chances pour que ce soit le cas que de chances pour qu’un autre être humain soit aussi « vivant » que moi. Même si j’ai parfois matière à en douter, quand j’entends certaines personnes comparer les plantes aux animaux, et prétendre que leur propre « conscience » n’est qu’une illusion… A la limite, je serais d’accord pour manger un peu de viande sur ces personnes. Ca ne devrait pas leur faire grand mal.)
Le respect de la vie, donc. Le seul argument. Le seul argument qui ne peut pas s’expliquer. On l’a ou on ne l’a pas. On le comprend intuitivement ou pas.
Bien sûr, moi aussi, même en étant végétarien, je tue. Je tue par inadvertance, par manque d’attention. Je tue quand je prends ma voiture et qu’un petit animal passe sous mes roues sans que je m’en rende compte. Je tue des dizaines, des centaines, des milliers d’insectes, contre mon pare-brise, ou même à pieds, quand je me promène, et certainement d’autres manières… Je ne vois pas tout. Et je tuerais aussi par légitime défense. Mais tuer, c’est un dilemme, c’est un drame. C’est quelque chose d’inacceptable, même s’il faut vivre avec, même si j’y pense rarement. Tout meurtre que je peux éviter facilement doit l’être. Et d’autant plus que cette vie « entité » se rapproche de ce que je connais, de « moi », et a de grandes chances d’être une « vie » autant que moi. Eviter de tuer en mangeant de la viande, c’est simple. Rien ne m’y oblige. Rien. Et rien ne peut aller contre cet argument.

Et en fait… le seul « argument » pour ne pas être végétarien, le seul convaincant, c’est sans doute « la santé »… C’est en tout cas celui que j’ai entendu toute mon enfance, celui qui m’a fait croire pendant de nombreuses années que vivre sans manger de viande était impossible. Qu’arrêter de manger de la viande, ça voulait dire mourir dans l’année. C’est ce que je croyais. C’est probablement ce que croyaient mes parents aussi. Et c’était ce qui me faisait penser « Je n’ai pas le choix. ».
Et ce qui m’a fait arrêter, c’est d’une part, avoir croisé un végétarien, adulte, en bonne santé, et d’autre part… qu’au fond, je n’ai pas un très fort instinct de survie. Un simple calcul : Pour faire vivre un carnivore, il faut tuer plusieurs animaux. Plusieurs vies contre une seule. Qu’est-ce qui permet de dire que l’unique vie sauvée vaut toutes les autres ? La mienne, en tout cas, ne vaut pas tout ça. Elle vaut peut-être plusieurs vies d’insectes, puisque la plupart des insectes ont des vies très courtes. Mais pas plusieurs vies d’un vertébré (ou autre « gros » animal). Je crois qu’au début, quand j’ai arrêté de manger de la viande, j’ai eu le sentiment de prendre un risque pour ma santé. Un risque qui en valait la peine, de mon point de vue. Et il est possible, probable, au fond, que, même s’il était impossible d’être végétarien sans mettre sa vie en danger, je continuerais… autant que possible. Et il est plus que probable que même s’il n’y avait aucun autre argument en faveur du végétarisme, je le serais quand même. Parce que je ne vois pas ce qui me permettrait de décider, moi, quels animaux doivent mourir.

(Accessoirement, il se trouve que ma santé est toujours aussi bonne, que je n’ai pas maigri, et que j’ai même pris au moins dix kilos depuis que je suis végétarien… C’est à dire près de la moitié de ma vie. Et que n’importe quel médecin ou diététicien pourra vous confirmer que pour un ovo-lacto-végétarien, qui mange des produits laitiers et des oeufs, même sans être particulièrement attentif à son alimentation, les risques de carences sont quasi nuls… Du moins, pas pire que pour un mangeur d’animaux.)

Voilà tout simplement pourquoi personne ne me convaincra jamais de me remettre à manger de l’animal, et pourquoi je n’essaierai plus de débattre avec un mangeur d’animal, qui n’a pas envie de m’entendre, et qui ne pourra pas avoir autre chose qu’une réaction d’autodéfense, de repli ou de provocation. Bref, une situation bloquée.

*Je dis « Viande » pour « Viande, volaille, poisson, mollusques, etc., et toute partie d’un animal doté d’un système nerveux, initialement vivant, mais qu’il a fallu tuer pour obtenir ce morceau. »
** Ces exemples fonctionnent aussi avec le lapin, le mouton, le poney, la poule et la vache. Et peut-être d’autres. Essayez, vous verrez.

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Des mots malheureux.   

Je poursuis sur le même principe que cet article, c’est à dire une sélection des meilleurs mots clés des six derniers mois. Bon, je vous passe tous ceux qui veulent en savoir plus sur Boris Vian et « Je voudrais pas … Continuer la lecture

Je poursuis sur le même principe que cet article, c’est à dire une sélection des meilleurs mots clés des six derniers mois.
Bon, je vous passe tous ceux qui veulent en savoir plus sur Boris Vian et « Je voudrais pas crever », ceux qui veulent à tout prix dessiner des pangolins ou des koalas, ou, dans un autre registre, ceux qui aimeraient bien leur faire des très gros câlins (Faut dire que je l’ai cherché, avec mon nom de catégorie…).

Enfin, parmi ceux qui s’intéressent à Boris Vian, certains, quand même, m’intriguent :
dessin je voudrais pas de boris vian
Et tu n’en auras pas !
Tiens, cadeau, je te fais même le dessin :

essayons… boris vian
Moui, essayons… Qu’est-ce qu’on risque ? Ce qui ne tue pas rend plus fort.
je voudrais pas crever d’un cancer de la colonne vertébrale
Moi non plus. Très beau titre-valise, au passage.
boris vian je vais crever
Je suis de tout coeur avec toi… J’essaierai de lui transmettre le message, à l’occasion.

Allez, continuons avec les gens qui aiment les gens :
les fesses de carrie anne moss
Bon, ça, c’est clair. J’ai même pas besoin de commenter, mais j’aime beaucoup l’expression.
matrix 1 kate mouse
Ah, c’est donc pour ça, les grandes oreilles…

Allez, revenons aussi, rapidement, sur les gens qui aiment beaucoup (trop) les animaux :
zoophilie+lecture
dessins sur la zoophilie
Un sujet qui attire donc les artistes et les intellectuels, à ce que je vois.

Ben ouais, finalement, mon site attire toutes sortes de gens.
- Des dessinateurs comiques :
rorschach drole
Carrément.
- Des intellectuels :
explication de cérébralité
Je suis désolé, je n’ai pas d’explication.
réfléchir sur les besoins physiologiques liés à l’existence
Hum, hum… Manger, boire, dormir, respirer, faire ses besoins, copuler… Hum, hum… Ah la la…
- Des dépressifs :
je mourrai seul
Je confirme. Comme Donnie.

Ah oui, alors un autre sujet récurrent, ce sont les onomatopées, assez bizarrement.
chchch onomatopée
C’est le chant de la cigale dans la garigue, mon vieux Marius.
onomatopé caribou
Alors là, je ne sais pas trop… Soit c’est le cri du caribou qui doit ressembler à une espèce de… euh… j’en sais rien « Brouaaaah! », ou un truc… Soit c’est juste la fameuse onomatopée : « CARIBOU ! ».

Bon, bien sûr, après, il y a les gens qui s’intéressent tout particulièrement aux pangolins, au caribous, ou aux koalas. Mais en tout bien tout honneur.
- Les koalas :
boudin koala
Boudin toi-même.
jeu ou l’on tue des koala
Super jeu.
point a relier complexe de koala
Ah oui, le fameux complexe de koala… « Je ne suis qu’un pauvre koala, condamné à une piètre existence de koala, moi qui me destinais à de grandes choses… Pourquoi, pourquoi ? »
spécimen de koalas restant en vie en 2011
Il y en a 12 maintenus en vie dans un état d’hibernation artificielle.
où koala?
Je préfère ne pas répondre.
biographie du koala
Je l’ai lue, c’était passionnant. On comprend mieux le complexe du koala.
coman dessiné un coala
Il faut d’abord apprendre à l’écrire.
colonne vertébrale du koala
Ah oui, le trophée du jeu…
colorier sur l’ordinateur koala pas facile
Ah ça, non, c’est bien vrai.

- Les pangolins :
l’histoire du pangolin
Dans la même collection que l’autre biographie…
voir un pangolin en reve
Ca signifie que tu as des problèmes de peau.
plein de chose sur pangolin animal
Plein. J’espère que t’as trouvé ton bonheur sur mon site.
moyen pour eviter la disparition du pangolin
Ne pas le manger, ne pas le tuer, le laisser se reproduire.
famille du pangolin
Le père, la mère, les enfants.
Les Manidés, sinon. Autrefois, on les classait dans la même famille que les tatous et les oryctéropes, mais finalement, non. De toute façon, tout ça, c’est des familles de cools.
pangolin fan
Pareil, j’ai le tee-shirt et la casquette.
pangolin il vien dou
Comme le koala.
épisode le pangolin
Je ne sais pas.
première observation pangolin
C’était par un lion, en – 500000 av JC.
mange pangolin
manger pangolin

Non. Cf. « moyen pour eviter la disparition du pangolin ». Ogres.
quel sont les proche parent du pangolin
Le cousin, la cousine, la tante, l’oncle. Et sinon, voire plus haut.
le pangolin peut vivre juste ta quelle age
Oui, il peut vivre. Et juste je te le dirai pas, c’est personnel.
pangolin méchant
Carrément. J’imagine bien.
pangolin pas cher
Pas dans tes moyens.
pangolin a faire soi meme
Ah oui, c’est moins cher, du coup.
que mange un pangolin
Du pangolin.
comment font l’amour des pangolins
Comme les hérissons, en hurlant de douleur, ça pique partout, c’est terrible. Ils n’aiment pas trop ça.. Et du coup, effectivement : « moyen pour eviter la disparition du pangolin » ? On ne sait pas.

- Et les caribous, qui visiblement, ne suscitent pas le même engouement :
métier éleveur de caribou
Je crois l’avoir déjà dit, mais on n’élève pas les caribous.
sais quoi du karibou
Pour ainsi dire, on ne sait rien (même pas l’écrire). Ca n’intéresse personne, le caribou, ça fait pas rêver, la preuve.

Et bien sûr, le dernier sujet qui revient, c’est de savoir si oui ou non, doit-on manger des animaux ?
argumentation carnivore
Il n’y en a pas.
carnivore qui ne mange pas les bébé animaux
Quel rabat-joie…
- « Tiens, je t’ai fait des brochettes de châtons-chiots ! »
- « Ah non, je ne mange pas de bébés animaux ! »
que repondre a pourquoi es tu vegetarien
Les réponses possibles ont été traitées en long en large et en travers sur ce site. Cet article précisément a le mérite d’aborder la thématique de manière exhaustive.
Sinon, l’article wikipedia est très complet aussi, et permet de trouver des réponses objectives à pas mal d’arguments crétins qu’on peut nous asséner.
Et sinon, y a des milliards de sites végétariens…
Donc si tu as en face de toi des gens intelligents et capables de comprendre, tu peux tenter de leur exposer ces nombreux arguments.
Dans le cas contraire, tu peux répondre que :
– « Ca me sert à détecter les cons. Je ne suis pas noir ni arabe, j’ai pas réussi à être homo, alors tout ce que j’ai trouvé pour subir la xénophobie, c’est d’être végétarien. »
- « C’est juste pour faire chier. Juste ça. Vraiment. »
- « Je ne mange que ce que je tue moi-même. Ah, je vois que tu as un chat… »
Ou faire un grand sourire silencieux qui exprime clairement « Je parle pas aux cons, ça les instruit. ».

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Episode 17 – 11   

Foulé aux pieds par des bêtes indifférentes ————————————————————————————————————————————————————- Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale… (Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996

Foulé aux pieds par des bêtes indifférentes

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Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale…
(Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996
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C’est assez.   

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Restons poilu.   

Un gribouillis flash éclair dans la digne lignée des dauphin flippant, Justin Bière-Bière et autre bolet. —————————————————————————————————-

Un gribouillis flash éclair dans la digne lignée des dauphin flippant, Justin Bière-Bière et autre bolet.

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