Des trucs de l'avenir du futur
-
Du sang neuf
Chronoscopie
avril 2025 L Ma Me J V S D « juin 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 Thématiques
- Non classé (2)
- Tout (210)
- Cérébralité (84)
- Chaos (56)
- Grandissime (28)
- Gribouillis (90)
- Morvif (34)
- Rientrospection (18)
- Rorschach (28)
- You Sock ! (7)
- Gribouillologie (9)
- Je l'ai lue. (3)
- Rien (5)
- Sans intérêt (13)
Archives de catégorie : Cérébralité
A toi, le carnivore borné… ▼▲
(J’avais écrit ce qui suit fin octobre, à l’adresse de quelqu’un qui ne le lira jamais. Si vous le lisez, ça ne vous est donc a priori pas destiné. J’avais hésité à exprimer toute cette véhémence, mais je trouve finalement … Continuer la lecture
(J’avais écrit ce qui suit fin octobre, à l’adresse de quelqu’un qui ne le lira jamais. Si vous le lisez, ça ne vous est donc a priori pas destiné. J’avais hésité à exprimer toute cette véhémence, mais je trouve finalement que ça serait dommage de l’avoir écrit pour rien.)
——————————————————————————————————————————
… quand tu poses la question « Mais pourquoi es-tu végétarien ?… J’essaie juste de comprendre. » à un végétarien, sache qu’il est parfaitement conscient que tu connais déjà la réponse à cette question, que ce n’est pas la vraie question que tu lui poses, et que ça n’est d’ailleurs même pas une question, surtout si tu pars ensuite dans une démonstration poussive pour tenter de le convaincre qu’il a tort de l’être avec des moitiés d’arguments à chacun desquels il a une réponse que tu n’entendras même pas.
La réponse à la question est évidemment :
- « Je refuse de tuer pour me nourrir. » . Tu connais déjà cette réponse. Tout le monde connait cette réponse et tout le monde sait que tu connais cette réponse. Tu sais que cette réponse est valable, et tu es parfaitement capable de la comprendre, parce que : Tu as peur de la mort, comme tout être vivant sensible, et tu es capable d’empathie, donc tu sais que « Tuer quelqu’un, c’est mal. » , et tu sais probablement aussi que « Tuer un animal sans raison, c’est mal. » . Tu ne tuerais probablement pas un bébé humain pour une raison banale/pour rire/par curiosité/pour goûter même si tu avais l’assurance de ne jamais être puni, et tu ne tuerais même probablement pas un chaton de gaieté de cœur. (D’ailleurs, as-tu déjà tué un chaton pour goûter ?) Un chaton, ou tout autre animal qui t’inspire de l’empathie. D’une manière ou d’une autre, tu comprends.
Donc tu connais déjà la réponse et tu la comprends : Tu n’as simplement aucune raison honnête de poser la question.
Quelques réponses subsidiaires (qui, probablement, sont rarement la motivation originelle de ce choix) peuvent être aussi :
- « Le système actuel réifie les animaux, de sorte qu’ils ne sont plus qu’objets pour lesquels la torture et le massacre sans remords sont devenus perpétuels et anodins, à qui la mort est donnée, même en bas âge, sans aucun respect ni pour son espérance de vie naturelle, ni pour la créature vivante, ni pour sa dépouille, et je refuse de participer à un tel système. »
- « L’élevage sur-développé a des conséquences écologiques nombreuses et bien plus graves que les cultures : effet de serre, appauvrissement des sols, gaspillage de nourriture, pollution, etc. »
- « C’est bon pour la santé. »
(J’avoue que le dernier argument ne m’intéresse pas. On doit pouvoir trouver autant d’arguments pour un régime que pour l’autre en ce qui concerne la santé. On trouve, en tout cas, autant d’études et autant d’exemples en faveur de l’un ou de l’autre… Ce n’est pas le fait de manger de la viande ou pas qui va réduire l’espérance de vie ou provoquer des maladies. C’est un petit peu plus compliqué que ça…)
En vérité, si tu poses la question dont tu connais la réponse, carnivore borné, c’est dans un seul but : Passer à la phase deux qui consiste à défendre ton point de vue, dont le végétarien n’a que faire, puisque ton point de vue et tes arguments, il les connait parfaitement, il vit dans la même société carnivore (omnivore) que toi, il les a entendus des milliers de fois depuis la ou les dizaine(s) d’années qu’il pratique le végétarisme (en parfaite santé), et il est même fort probable qu’il ait passé plusieurs des premières années de sa vie à pratiquer le carnivorisme à cause de cette société carnivore et ses arguments rabâchés.
Alors pourquoi ?… Pourquoi est-ce que tu essaies de le convaincre ? Qu’est-ce qui te gêne tant que ça en lui ? S’il se tait, s’il n’a jamais abordé le sujet, s’il ne te dit pas quel comportement culinaire avoir, s’il ne t’a jamais fait la moindre remarque sur ton carnivorisme, qu’est-ce qui t’embête tant que ça chez lui ? Son existence même est-elle un affront à tes propres choix de vie ?
C’est quoi, le problème ? La peur de la différence ? Le reflet de ta culpabilité ?
Sache, carnivore borné, que le végétarisme est un choix moral, que la morale est une vaste chose qui ne se définit pas avec une équation binaire, et qu’elle est un des fondements de ce qui fait une personne. La morale englobe beaucoup beaucoup beaucoup de règles qui varient selon les personnes. Le végétarien n’est pas une personne à la morale parfaite, mais le végétarisme fait partie de sa morale, et tu n’y changeras rien. Et le fait que sa morale ne soit pas parfaite n’entache en rien son code moral. Le « végétarien » qui « ne mange pas de viande sauf le poisson » /« ne mange pas de viande rouge » /« mange un peu de viande mais pas trop » se donne un code moral qui tend à réduire autant que possible les morts et les souffrances qu’il cause aux êtres sensibles (dotés d’un système nerveux complexe = animaux), et ça se respecte autant que n’importe quel autre choix moral. Le code moral absolu et parfaitement bon, qui consisterait à ne jamais faire de mal physique ou moral à une quelconque créature vivante et à tout sacrifier de soi pour les autres, n’existe pas. (Un tel code engendrerait probablement la mort immédiate de celui qui l’adopterait.)
Mais toi, « Pourquoi n’es-tu pas végétarien ? » . Le végétarien aussi, il connait la réponse, mais lui, il ne te posera jamais la question. Tu n’es pas végétarien parce que tuer/maltraiter des animaux que tu ne vois (généralement) pas mourir de tes propres yeux, pour en manger, tu t’en fous et/ou tu as la flemme de te priver de ce plaisir. Ça ne fait pas partie de ton code moral. (Oh, le végétarien n’osera quand même pas te faire l’affront d’imaginer que tu n’y as juste jamais réfléchi et que tu te contentes de faire comme tout le monde et comme on t’a enseigné, non, le végétarien a trop de respect pour toi, il suppose quand même que tu as un sens critique et un libre arbitre.)
Mais n’aie pas peur, le végétarien s’en fout, au fond. Si le seul défaut des humains consistait à être carnivore, le monde serait déjà incroyablement meilleur, alors tu sais, tu peux bien continuer à l’être si ça peut te faire plaisir, pour ce que ça change.
Mais, s’il-te-plait, arrête de le faire chier.
(Note : Dans l’intitulé, le terme « borné » est essentiel. Tous les carnivores ne sont pas bornés. Tous les gens bornés ne sont pas carnivores.)
—————————————————————————————————————————
J’ajoute, en bonus, parce qu’on m’a encore récemment, à l’occasion des « fêtes », un peu énervé, avec un faux argument puéril (Et c’était d’autant plus énervant que ça venait de quelqu’un qui m’avait fourni des arguments contraires, en ma faveur, sans que je lui demande rien, il y a quelques années. Ca m’a donc profondément déçu de sa part.) :
L’homme, s’il est doté de la capacité d’être carnivore, s’il le fut même (à bien moindre échelle qu’aujourd’hui) dans un cadre « naturel », avant d’inventer l’élevage, et si à ce titre, en tant qu’animal carnivore appartenant à l’écosystème il revendique ce droit naturel à manger d’autres animaux… l’homme, donc, n’est PLUS un simple animal. L’homme s’est doté d’une conscience, d’une conscience des autres et des créatures vivantes, il a développé son empathie, a créé une éthique, il a inventé le bien et le mal, qui n’ont que peu de rapport avec l’ordre naturel (sinon, initialement, avec l’instinct grégaire des animaux sociaux). Et il a pris le contrôle de nombreuses lois naturelles a son profit (ou plutôt, a essayé d’en prendre le contrôle, même si aujourd’hui, certaines semblent bien lui échapper.). L’homme ne fait plus partie de l’écosystème, n’est plus partie intégrante et nécessaire d’un système naturellement équilibré. Il a au contraire modifié, asservi et déréglé l’écosystème pour son propre intérêt (A détruit nombre d’espèces, en a créé d’autres qui seraient incapables de survivre à l’état naturel.). Et le carnivorisme ne lui est plus nécessaire (tout comme bon nombre d’autres choses d’ordre naturel dont il s’est déjà émancipé sans que ça lui pose autant de soucis… L’élevage n’ayant, au passage, rien de naturel.), s’il l’a jamais été. Il peut parfaitement vivre sans, et la nature ne s’en portera pas plus mal. Prétendre le contraire est juste un argument hypocrite posé dans le seul but de défendre le statu quo et son propre confort (comme l’ont toujours fait les forts pour asseoir leur pouvoir sur les faibles, au sein même de l’espèce humaine; l’Histoire ne manque pas d’exemples).
S’il se sent supérieur à (et même maître et propriétaire de) toutes les créatures vivantes, il ne pourra pourtant l’être que lorsqu’il aura acquis un nouveau niveau de conscience, plus universel.
Voilà, c’est une de mes régulières journées coup-de-gueule inutile. Ca a le mérite de m’occuper.
Publié dans Les personnes qui ne se mangent pas.
5 commentaires
Cacatharsis. ▼▲
Je dois vous avouer une chose : Je ne fais jamais caca par terre. Et pourtant, c’est une contrainte quotidienne. Ca serait infiniment plus facile de me laisser aller quand l’envie m’en prend. D’ailleurs, plus jeune, c’est ce que je … Continuer la lecture
Je dois vous avouer une chose : Je ne fais jamais caca par terre.
Et pourtant, c’est une contrainte quotidienne. Ca serait infiniment plus facile de me laisser aller quand l’envie m’en prend. D’ailleurs, plus jeune, c’est ce que je faisais. C’est naturel après tout. Tous les animaux le font, ce ne sont pas des monstres pour autant. Et c’est tellement agréable… Plutôt que de me forcer à subir cette frustration… Je comprends bien que ceux qui, au contraire, le font peuvent mal ressentir mon choix comportemental. C’est un peu les juger dans leur valeur que de leur montrer que moi, non, je me contrôle, je fais quelque chose qui me semble un peu plus correct. Je comprends qu’ils puissent voir ça comme du mépris, et qu’ils ne comprennent pas mon choix, contraire à ce qui vient naturellement à l’esprit. Mais non, je suis désolé, je ne peux pas, je ne peux plus, et en vérité je ne suis jamais vraiment attiré par l’idée de faire comme eux. Mon comportement, à moi, me semble simple et évident, il ne me viendrait jamais à l’esprit de régresser. Je ne m’en porte pas plus mal, je suis en très bonne santé, merci, il me suffit juste de répondre aux besoins de mon métabolisme. Je sais, c’est peut-être un peu extrême, ça peut choquer, je pourrais faire comme les autres, ou au moins me contenter de faire dans ma culotte, pour mon bien… Mais non, même ça, je ne peux pas. Je m’en excuse.
Je dois vous avouer autre chose : Je ne mange jamais d’animaux.
Manger tue. ▼▲
Aujourd’hui, j’ai entendu un argument troublant en défaveur du végétarisme : « Si on arrête de manger de la viande, ça mettra fin à l’élevage, ce qui dérèglera l’écosystème, et tous les animaux disparaîtront (Ndr : tous). » J’hésite entre deux traductions … Continuer la lecture
Aujourd’hui, j’ai entendu un argument troublant en défaveur du végétarisme :
« Si on arrête de manger de la viande, ça mettra fin à l’élevage, ce qui dérèglera l’écosystème, et tous les animaux disparaîtront (Ndr : tous). »
J’hésite entre deux traductions possibles :
1) « L’homme a inventé les animaux. »
2) « Mangeons du panda. »
« …and for an encore [the man] goes on to prove that black is white, and gets killed on the next zebra crossing. »
Douglas Noël Adams
Mais où est le poisson ? ▼▲
Allez, je vous gribouille un truc en vitesse pour vous faire patienter jusqu’à l’Episode 8. D’après photo.
Allez, je vous gribouille un truc en vitesse pour vous faire patienter jusqu’à l’Episode 8.
D’après photo.
XX ans plus tard, deuxième ▼▲
Souvenez-vous. Sachant qu’un point de fuite est défini par un ensemble de droites parallèles dans l’espace, et que ces droites sont définies par une direction qui se décompose en un vecteur u horizontal et un vecteur v vertical. Si on … Continuer la lecture
Souvenez-vous.
Sachant qu’un point de fuite est défini par un ensemble de droites parallèles dans l’espace, et que ces droites sont définies par une direction qui se décompose en un vecteur u horizontal et un vecteur v vertical.
Si on pose que :
- ces deux vecteurs forment avec le vecteur w perpendiculaire à la feuille respectivement un angle alpha et un angle bêta
- que l est la distance (idéale) de l’oeil par rapport à la feuille
- et que x et y sont les coordonnées du point de fuite dans le repère orthonormé dont le point (0,0) est la position de l’oeil sur la feuille (projection par le vecteur w)
On a :
x = l tan(alpha)
y = l tan(bêta)
Je sais, personne ne suit… M’en fous, je me sers de ce blog comme pense-bête.
De cela, il découle que tous mes objets horizontaux auront un angle bêta nul, donc une coordonnée y nulle. D’où l’existence de la ligne d’horizon (y=0), tout simplement.
Donc, si ma ligne d’horizon n’est pas au milieu de ma feuille, ça signifie simplement que :
- Soit mon oeil (idéal) est (censé être )plus haut ou plus bas que le centre de la feuille.
- Soit l’ensemble des mes objets définissant des surfaces apparemment horizontales et une ligne d’horizon qui leur correspond ne sont pas horizontaux par rapport à mon oeil (pas parallèles au vecteur w dans l’espace, autrement dit que je regarde vers le haut ou vers le bas, que je suis en plongée ou contre plongée. Si c’est le cas, mes droites verticales ne seront pas elles-non plus perpendiculaires au vecteurs w, pas parallèles à la feuille. Ces droites verticales devront donc créer un nouveau point de fuite. Dans ce contexte de plongée ou contre-plongée, tout objet parallélépipédique rectangle doté d’une surface horizontale (par rapport au paysage) sera donc doté de trois points de fuites.
Et vlan. Première conséquence.
Deuxième conséquence :
Si je reste dans un plan qui n’est ni en plongée ni en contre plongée, si je dessine un objet parallélépipédique rectangle doté d’une surface horizontale, ses angle bêtas (pour chaque surface), à lui, sont nuls. Il n’a que des angles alpha. Il n’aura que deux points de fuite, sur la ligne d’horizon.
Si sa surface qui part sur la gauche fait un angle alpha1 avec le vecteur w, et si sa surface qui part sur la droite fait un angle alpha 2 avec la vecteur w, puisqu’on parle d’un parallélépipède rectangle, ces deux surfaces sont perpendiculaires donc :
alpha2=90°+alpha1
or tan(90°+alpha) = -1/tan(alpha)
donc :
x1=l tan(alpha1)
et x2 =l tan(alpha2) =l tan (90°+ alpha1) = – l /tan(alpha1)
Autrement dit x1*x2= -l² et x1/x2=-tan²(alpha1)
C’est-à-dire qu’une fois posés nos deux points de fuite, la distance de l’oeil par rapport au papier est figée. De même pour l’angle (réel) de l’objet par rapport à w. Si je dessine un nouvel objet, l étant déjà connu, il faut donc savoir que le premier point de fuite posé pour ce nouvel objet figera son angle (réel) et que le deuxième point de fuite ne pourra donc être posé qu’en fonction du premier, sous peine de distordre le nouvel objet. Mon premier objet dessiné a posé des lois à respecter sur le deuxième.
Voilà.
Fidèle ami lecteur, si tu veux des schémas pour compléter ce bourdel, et y comprendre quelque chose à mes explications toutes pourrites, t’as qu’à demander. Sinon, tant pis pour ta gueule. Je suis pas prof.
Bon. Il me reste encore à réfléchir un peu mieux aux trois points de fuite d’un objet parallélépipédique rectangle dont l’orientation est totalement quelconque, et surtout au problème de la diminution de taille selon la distance.
Publié dans Cérébralité, Gribouillologie
3 commentaires
xx ans plus tard… ▼▲
C’est marrant comme quelques minutes de réflexion permettent d’élucider un problème qu’on ne s’était jamais vraiment trop posé, mais dont une pseudo solution vous avait été livrée arbitrairement sans explication par des adultes dont c’était le boulot quand vous n’en … Continuer la lecture
C’est marrant comme quelques minutes de réflexion permettent d’élucider un problème qu’on ne s’était jamais vraiment trop posé, mais dont une pseudo solution vous avait été livrée arbitrairement sans explication par des adultes dont c’était le boulot quand vous n’en étiez pas encore un.
Jamais on ne m’a expliqué pourquoi il y avait une ligne d’horizon. Ni des points de fuite. Juste qu’il en fallait, et que ça marchait.
Alors que…
Le point de fuite se positionne avec des coordonnées x et y, sur une feuille virtuellement infinie, en considérant que le point (0,0) soit le point directement en face de mon oeil (on ne dessine que pour un seul oeil), perpendiculairement à la feuille.
- Toutes les droites qui sont parallèles (dans l’espace) à cette droite perpendiculaire vont converger vers ce point de fuite, situé en (0,0) sur le papier.
- Toutes les droites parallèles entre elles, qui sont perpendiculaires à la droite [oeil<->point (0,0)] sont dans un plan parallèle à la feuille, donc leurs projections sur la feuille sont également des droites parallèles qui le resteront à l’infini. Bien sûr, pour l’oeil, à l’infini, ces droites ne forment qu’un point, mais à l’infini, leur projection sur la feuille, qui sont deux droites parallèles aussi, ne sont vues qu’au loin, donc en un point (puisque la feuille est elle aussi infinie).
- Par contre, les autres droites (ni perpendiculaires, ni parallèles à la feuille)… Toutes les droites parallèles se rejoignent à l’infini en un même point de fuite. Pourquoi ? Parce qu’un point donné d’une droite est visible à la seule condition qu’il existe une intersection entre la droite [oeil<->pt] et la dite droite observée. Le seul point à l’infini que je ne pourrai plus observer (le point de fuite), sera tel qu’il n’y aura plus cette intersection, donc quand ma droite [oeil<->pt] sera parallèle à la droite observée. Et toutes les droites qui y seront parallèles seront dans la même condition, ma droite [oeil<-> point de fuite] sera la même.
Toutes les droites parallèles sont définies par rapport au plan de la feuille par deux angles (vertical et horizontal). Ces deux angles vont donner les coordonnées du point de fuite sur la feuille. Pour une feuille normale, limitée dans l’espace, pourvue d’une largeur et d’une hauteur, il y a un angle horizontal maximal et un angle vertical maximal, sachant que la feuille se trouve à une distance donnée de l’oeil.
Bref, si le dessin est fait pour être vu à une distance l de l’oeil, si alpha est l’angle horizontal des droites dans l’espace, si béta est l’angle vertical, et si x et y sont les coordonnées des points de fuites sur la feuille, on a :
x = l tan(alpha)
y = l tan(bêta)
Ce qui tombe plutôt bien puisque tan(0)=0, et tan(90°) = l’infini.
Et, oh, puis je pourrais très bien vous l’expliquer avec un dessin de géométrie dans l’espace, mais la flemme.
Bon, en même temps, je me demande si on me l’avait pas déjà dit et si je ne l’ai pas oublié (mais je n’en ai pas du tout l’impression). Et j’aurais sûrement pu le trouver sur internet en cinq minutes. Sauf que je suis trop fier (et con) pour ça.
Et non seulement je l’ai mal expliqué, mais surtout ça n’est pas très intéressant.
Enfin, est-ce que ça l’est moins que de savoir que j’écoute les Smurfs en mangeant un croque-monsieur, et que je me suis cogné le gros orteil ce matin ?
Non. D’autant plus que c’est faux. Alors voilà.
Publié dans Cérébralité, Gribouillologie
Laisser un commentaire
Episode 5 ▼▲
Ouha, tous ces jeux d’ombre… Quel talent. A part ça, je commence à envisager d’abandonner ma tablette graphique (censée me permettre d’améliorer ma vitesse de travail, et qui en fait est surtout sacrément casse-couille, d’une part à cause de sa … Continuer la lecture
Ouha, tous ces jeux d’ombre… Quel talent.
A part ça, je commence à envisager d’abandonner ma tablette graphique (censée me permettre d’améliorer ma vitesse de travail, et qui en fait est surtout sacrément casse-couille, d’une part à cause de sa réactivité bizarre et d’autre part du fait de son inadaptabilité à un écran 16/9), pour me contenter d’un bon vieux papier/crayon bic.
Oh mon dieu, je viens de me rendre compte que je vous révèle tous mes secrets, je n’ai plus de vie privée, c’est affreux !
Publié dans Cérébralité, Gribouillis, Morvif
Laisser un commentaire
De la justice ▼▲
Bonsoir. Tout d’abord, il est bien difficile d’évaluer ce qui est juste et ce qui n’est l’est pas, si tant est que la justice ait une quelconque réalité, que le bien et le mal puissent être définis, et tout le … Continuer la lecture
Bonsoir.
Tout d’abord, il est bien difficile d’évaluer ce qui est juste et ce qui n’est l’est pas, si tant est que la justice ait une quelconque réalité, que le bien et le mal puissent être définis, et tout le tralala.
Mais ensuite, la justice, si elle devait se faire, ne devrait s’appliquer que par un exact retour des choses, une souffrance ou un préjudice parfaitement équivalent, qui permettrait au fauteur de prendre conscience de sa faute (si elle existe) et d’en éprouver un juste remord. Equivalent en puissance et en nature. On n’échange pas de l’argent contre de l’enfermement, une blessure morale contre une blessure physique, ou autres combinaisons incongrues. Toute autre forme que prendrait une tentative de justice n’en serait que foncièrement mauvaise, puisque la victime première n’aura pas éprouvé la même peine que celle qui sera donnée en retour au jugé coupable. On n’aura alors commis qu’une double injustice réciproque. Et ça, c’est vraiment nul.
(On notera que dans ma démonstration la peine de mort n’entre pas en cause, puisqu’un mort ne ressent rien. Au mieux, à un meurtrier, on peut faire ressentir la peur de mourir, mais le tuer concrètement serait du gâchis.
Et l’on sait bien aussi qu’une société où l’on se laisserait aller à pratiquer la torture tournerait vite, sinon au chaos, au moins au n’importe quoi.
Et puis pour être honnête, la justice, pour elle-même, n’apporte pas grand chose non plus. La peur de la justice, oui, mais pas la justice. Ou alors dans l’idéal, provoquer la prise de conscience… Mais l’idéal, bon, hum.)
C’était la pensée du jour. Et c’était juste wahou.
Riosnob.
Publié dans Cérébralité
Laisser un commentaire
Pangolin, caribou, koala ▼▲
Cher lecteur, bonjour. Pour inaugurer ce journal numérique (qui ne manquera pas d’être fondamentalement passionnant, soyez-en assuré), je vous propose d’admirer en grand format les trois dessins qui furent réalisés pour illustrer l’en-tête. Petite parenthèse : Je vous vouvoie, si … Continuer la lecture
Cher lecteur, bonjour.
Pour inaugurer ce journal numérique (qui ne manquera pas d’être fondamentalement passionnant, soyez-en assuré), je vous propose d’admirer en grand format les trois dessins qui furent réalisés pour illustrer l’en-tête.
Petite parenthèse : Je vous vouvoie, si ça ne pose pas de problème, cher lecteur (alors que vu mon nombre de lecteurs, qui risque de ne pas dépasser l’unité, si même il réussit à l’atteindre, je pourrais me contenter d’utiliser un singulier qui quantitativement resterait correct), car j’estime que vue la fraîcheur de notre relation (qu’on ne peut pas encore qualifier d’amitié), cette distance polie reste de rigueur. Sans vouloir vous blesser aucunement. Je suis toutefois certain qu’un temps viendra où le tutoiement s’instaurera naturellement et nous saurons alors rire dans une franche et chaleureuse camaraderie de nos maladresses et hésitations passées l’un envers l’autre. Fin de parenthèse.
Ci-dessous, donc, un pangolin, un caribou et un koala.
Une remarque viendra immédiatement à l’esprit : C’est très moche.
Ce à quoi je répondrai : Oui, et encore vous les avez pas vus en taille réelle (résolution trois fois plus grande), mais de toute façon, on s’en fout parce que je les ai dessinés et travaillés en très gros dans le but de les réduire ensuite, donc bon. Et je vous raconte même pas combien de temps il m’a fallu, parce que je vous raconte pas. (Vous pouvez toujours essayer de le deviner si ça vous amuse… Ah. Non, encore plus.)
Je vous laisse cliquer sur les miniatures pour satisfaire votre curiosité et vous plonger dans l’enchantement :
A noter également qu’il est peu probable que je m’attarde à nouveau sur les thèmes des pangolin, caribou ou koala, comme le laissait déjà entendre le sus-titre (l’inverse d’un sous-titre, v’voyez). A moins d’un subit revirement intellectuel inopiné, sait-on jamais, on a vu plus pire.
Au revoir, à bientôt, comme disait Jean Topart.