Archives quotidiennes : 04/12/2010 à 23H42

Mens sana in corpore sano   

D’après ce que j’en sais, en France, il y a deux types d’endroits au sein desquels la loi extérieure ne s’applique plus, où les régents ont la possibilité, s’ils le souhaitent, de devenir des dieux, omnipotents, dotés du droit de … Continuer la lecture

D’après ce que j’en sais, en France, il y a deux types d’endroits au sein desquels la loi extérieure ne s’applique plus, où les régents ont la possibilité, s’ils le souhaitent, de devenir des dieux, omnipotents, dotés du droit de vie et de mort sur leurs pensionnaires, de décider eux-mêmes de redéfinir le Bien et le Mal, sans crainte de subir un autre jugement que le leur. Deux mondes où l’on glisse facilement vers les abus, sans que les victimes aient la possibilité de se plaindre ni d’être écoutées.
Deux boîtes noires : Les prisons et les hôpitaux psychiatriques.

Le tome 1 de HP, bande dessinée de Lisa Mandel, recueille les témoignages de cinq infirmiers psychiatriques de 1968 à 1973.
« édifiant », comme on dit.

A lire quand tout va bien. Et sinon, à lire quand même.

Sur le même sujet, un documentaire récent (2010), d’une heure, en caméra cachée (pour lequel il me semblerait difficile d’accuser le montage) :
[Edit : Liens Morts ]

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Maj du 18/08/2014 :
Les vidéos de ce documentaire, sur dailymotion et ailleurs, apparaissent et disparaissent au fil d’histoires de problèmes d’ayant droits et autres plaintes du service concerné.
Le documentaire s’appelle « Les Infiltrés – Hôpitaux Psychiatriques, les Abandonnés. », il date de 2010 et est passé sur France 2.
Merci pour ce lien vers la vidéo, en commentaire d’Emy. (Lien qui fonctionne à cette heure-ci, aujourd’hui, maintenant.)

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Cacatharsis.   

Je dois vous avouer une chose : Je ne fais jamais caca par terre. Et pourtant, c’est une contrainte quotidienne. Ca serait infiniment plus facile de me laisser aller quand l’envie m’en prend. D’ailleurs, plus jeune, c’est ce que je … Continuer la lecture

Je dois vous avouer une chose : Je ne fais jamais caca par terre.
Et pourtant, c’est une contrainte quotidienne. Ca serait infiniment plus facile de me laisser aller quand l’envie m’en prend. D’ailleurs, plus jeune, c’est ce que je faisais. C’est naturel après tout. Tous les animaux le font, ce ne sont pas des monstres pour autant. Et c’est tellement agréable… Plutôt que de me forcer à subir cette frustration… Je comprends bien que ceux qui, au contraire, le font peuvent mal ressentir mon choix comportemental. C’est un peu les juger dans leur valeur que de leur montrer que moi, non, je me contrôle, je fais quelque chose qui me semble un peu plus correct. Je comprends qu’ils puissent voir ça comme du mépris, et qu’ils ne comprennent pas mon choix, contraire à ce qui vient naturellement à l’esprit. Mais non, je suis désolé, je ne peux pas, je ne peux plus, et en vérité je ne suis jamais vraiment attiré par l’idée de faire comme eux. Mon comportement, à moi, me semble simple et évident, il ne me viendrait jamais à l’esprit de régresser. Je ne m’en porte pas plus mal, je suis en très bonne santé, merci, il me suffit juste de répondre aux besoins de mon métabolisme. Je sais, c’est peut-être un peu extrême, ça peut choquer, je pourrais faire comme les autres, ou au moins me contenter de faire dans ma culotte, pour mon bien… Mais non, même ça, je ne peux pas. Je m’en excuse.

Je dois vous avouer autre chose : Je ne mange jamais d’animaux.

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