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Cloisonnement   

La modélisation du monde qui nous entoure se fait à l’aide de modèles abstraits qui se définissent par un ensemble de caractéristiques communes. Mais tous les objets d’un même modèle ne sont pas identiques pour autant. C’est simplement un mécanisme … Continuer la lecture

La modélisation du monde qui nous entoure se fait à l’aide de modèles abstraits qui se définissent par un ensemble de caractéristiques communes. Mais tous les objets d’un même modèle ne sont pas identiques pour autant. C’est simplement un mécanisme de classement (un peu arbitraire) utile pour appréhender le monde, construire des raisonnements (conscients ou non, intuitifs ou non), et adapter nos comportements en fonction. Ces modèles n’ont pas besoin d’être associés au langage pour exister en nous, ils sont le fondement du travail intellectuel.
Par là même, créer des groupes abstraits pour classer les individus selon un degré de ressemblance entre eux, et de ressemblance avec soi (ou du moins qui nous apparaissent comme les ressemblances à prendre en compte) est quelque chose de tout à fait intuitif et instinctif. Relativiser l’importance de ces groupes, réussir à voir les points communs entre eux, et les rapprocher de son propre groupe, est un travail qui nécessite sans doute un peu plus d’effort intellectuel conscientisé.

Dans la tête d’un humain, il y a :
- D’un côté, les humains.
- Et de l’autre, les animaux.

Dans la tête d’un lapin, il y a :
- D’un côté, les lapins.
- Et de l’autre, les animaux.

Publié dans Cérébralité, Grandissime, Les personnes qui ne se mangent pas. | Laisser un commentaire