Archives de catégorie : Tout

Une catégorie qui regroupe tout, y compris rien, donc qui ne sert à rien.

En résumé.   

Aujourd’hui, j’ai regardé une vidéo. « Tiens, une vidéo. » Y avait une voix off qui annonçait ce que les personnages allaient dire. « Oh, une voix off vient d’annoncer ce que j’allais dire. » C’était rythmé. « Séquence suivante : C’est rythmé. » Y avait … Continuer la lecture

Aujourd’hui, j’ai regardé une vidéo.
« Tiens, une vidéo. »
Y avait une voix off qui annonçait ce que les personnages allaient dire.
« Oh, une voix off vient d’annoncer ce que j’allais dire. »
C’était rythmé.
« Séquence suivante : C’est rythmé. »
Y avait des effets d’images qui défilent.
« Ti-ti-ti-ti-ti. »
Ca se voulait drôle.
« Aha, c’est drôle. »
Et c’était court.
« Voilà, c’est fini. »
Bref, j’ai vu une énième parodie de Bref, et ça m’a gravement saoulé.

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Episode 17-12   

Et, juste après, par des bêtes différentes ————————————————————————————————————————————————————- Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale… (Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996

Et, juste après, par des bêtes différentes

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Je mourrai d’un cancer de la colonne vertébrale…
(Extrait de « Je voudrais pas crever » – Boris Vian) ©Fayard 1996
Publié dans Boris Vian - Je mourrai..., Les personnes qui ne se mangent pas., Morvif | Un commentaire

Le plus dur, c’est de trouver un titre.   

Plus ça va, plus je me demande à quoi doit ressembler une personne « saine d’esprit ». Non, parce que j’ai beau chercher dans les centaines de personnes que j’ai croisées au cours de ma vie… Ca doit faire bizarre de la … Continuer la lecture

Plus ça va, plus je me demande à quoi doit ressembler une personne « saine d’esprit ». Non, parce que j’ai beau chercher dans les centaines de personnes que j’ai croisées au cours de ma vie…
Ca doit faire bizarre de la rencontrer, ça doit être un expérience exceptionnelle. Ca doit sauter aux yeux. Elle doit briller de mille feux, dégager une aura de plénitude et de bien être, ou quelque chose de ce goût là.
En fait, le plus étonnant, c’est qu’elle ne soit pas déjà une célébrité mondiale… « La Personne Saine d’Esprit »…

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Esprit de Noël   

C’est quoi, la meilleure mort ? – Mourir sans s’y attendre et sans s’en rendre compte, sans jamais pouvoir « faire le point », sans pouvoir se dire « j’ai vécu » ? – Mourir trop vieux ou souffrant, déprimé, las ou malheureux, et … Continuer la lecture

C’est quoi, la meilleure mort ?
- Mourir sans s’y attendre et sans s’en rendre compte, sans jamais pouvoir « faire le point », sans pouvoir se dire « j’ai vécu » ?
- Mourir trop vieux ou souffrant, déprimé, las ou malheureux, et donc soulagé de pouvoir enfin mettre fin à ce calvaire ?
- Mourir contre sa volonté, en voulant vivre, dans un paroxysme d’horreur, enragé et terrifié par l’impensable ?

Quand j’avais 13 ans, à la période de Noël (la veille ou le lendemain, je ne sais plus), je m’étais dit que le but de la vie, c’était sans doute d’apprendre à ne plus avoir peur de la mort. (Par ailleurs, quelques heures plus tard, j’avais « réglé » le problème en me disant que finalement, naître à partir de rien -et savoir que j’avais des cousins pas encore conçus qui allaient naître-, c’est tout aussi impensable et monstrueux que mourir.)
Mais je me demande si c’est possible. On peut ne pas être terrifié par la mort dans l’absolu, sans pourtant en refouler la pensée, mais je ne suis pas sûr qu’on puisse affronter l’instant précis de la mort sans aucune peur, à moins peut-être d’avoir l’esprit très embrumé à ce moment-là.
Et je me demande s’il a existé un jour une personne sur Terre à avoir pensé, à son dernier instant : « J’ai eu une belle vie, je ne regrette rien, et je suis heureux de mourir maintenant. Pouët. ». J’en doute. Je ne crois pas qu’il y ait de bonne mort.

Le plus chiant dans tout ça, c’est que l’instant le plus terrifiant de la vie se situe très exactement à sa fin. Pas moyen de s’en débarrasser avant, pour pouvoir souffler et construire ensuite. Le dernier instant gâche tout.
Le seul avantage de mourir tôt, c’est peut-être d’éviter de vivre la mort des autres.

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Orgueil   

On enfante pour ressentir un peu de bonheur, atténuer sa peur de la mort, et donner un peu de sens à sa vie. Le nouveau venu, qui jusqu’alors n’existait pas, ne désirait rien et n’avait besoin de rien, est catapulté … Continuer la lecture

On enfante pour ressentir un peu de bonheur, atténuer sa peur de la mort, et donner un peu de sens à sa vie.
Le nouveau venu, qui jusqu’alors n’existait pas, ne désirait rien et n’avait besoin de rien, est catapulté dans un univers absurde, injuste et vain, et, désormais condamné à mort, sera forcément tenté d’en faire autant.
Au fond, enfanter, c’est pratiquer une espèce de vente pyramidale.

Note 1 : L’adoption ne vient naturellement à l’esprit de personne.
Note 2 : On enfante en admettant implicitement qu’on sera un bon parent, qu’on ne transmettra que de bonnes choses, qu’il est indispensable qu’une part (majeure) de nous soit transmise (et notamment la part génétique), et que l’enfant, une fois adulte, sera bon, sain de corps et d’esprit, et mènera une vie heureuse (et qu’il aura une empreinte écologique négative…). Un résultat qui n’est pourtant obtenu qu’une fois sur 10 millions (et encore…).

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La non-zoophagie   

Voilà. Je vais encore parler de la non-zoophagie, parce que c’est un des cinq sujets dont je suis capable de dire quelque chose. (La semaine prochaine, je vous parlerai de la vacuité de la vie. Celle d’après, du sollipsisme. Et … Continuer la lecture

Voilà. Je vais encore parler de la non-zoophagie, parce que c’est un des cinq sujets dont je suis capable de dire quelque chose. (La semaine prochaine, je vous parlerai de la vacuité de la vie. Celle d’après, du sollipsisme. Et dans trois semaines, ce sera de l’agnosticisme et du nihilisme. Pour changer un peu. Pour l’éclectisme, tout ça. Hein.)

Ce que je voulais en dire, c’est que, pour devenir végétarien, il y a des tas d’arguments, et apparemment, on en trouve même de plus en plus. Z’avez qu’à fouiller là pour plus d’informations. (C’est wikipedia, alors on a beau dire que ça n’est pas la source d’information la plus sûre qui soit, du fait que n’importe qui puisse y ajouter son grain de sel, ça reste quelque chose dont on peut à peu près être sûr de l’impartialité, ou de l’équilibre des partialités, du fait que n’importe qui puisse y ajouter son grain de sel. Sinon, je pourrais bien vous donner un lien vers un site pro-végétarisme tenu, forcément, par des végétariens… Ou un lien défendant la pérennité de l’élevage dans le monde, et tenu exclusivement par des vendeurs de viande*… Mais, hein, bon…)

L’avantage, aussi, justement, de devenir végétarien dans une société qui ne l’est pas, c’est qu’on le choisit en connaissance de cause. On prend le temps d’y penser, à ce choix, plutôt que de se laisser porter par l’habitude. Et bien sûr, on a le temps d’entendre tous les arguments de l’autre bord, d’y être confronté régulièrement, et de réfléchir à toutes leurs réponses. On connait très bien l’ennemi. D’un point de vue purement argumentaire, le végétarien est donc très fortement avantagé s’il est né et vit dans une société de bouffeurs d’animaux.

Sauf que c’est faux.
Il n’y a qu’un seul argument pour devenir végétarien. Des arguments pour limiter drastiquement sa consommation de viande, oh, oui, ça, il y en a énormément. Mais pas pour devenir végétarien. Des arguments (vérifiés ou sujets à débat) de toute sorte… Environnement, faim dans la monde, santé, philosophie, respect du lien naturel du prédateur à la proie, respect de la souffrance des animaux, etc. Y en a plein. Mais ils sont tous compatibles avec l’idée de consommer, de temps à autre, un peu de viande. Quand bien même il faudrait réorganiser complètement notre société et sa façon de manger et de tuer. Et c’est la raison toute simple pour laquelle je n’essaie plus de convaincre personne de tenter le végétarisme. (En fait, je ne sais même pas si j’ai essayé un jour… Si je l’ai fait, c’est plus par provoc qu’autre chose, je pense. Mais la plupart du temps, c’est surtout pour me défendre… Parce que oui, dans notre société, le végétarien a besoin de se défendre… C’est bizarre, c’est comme ça.)
Il n’y a qu’un seul argument, et ce simple et unique argument, c’est le respect de la vie. De la vie en tant qu’entité « consciente », sensible.
(Pour rappel : Un animal n’est pas une plante. Si je coupe une jambe d’un chien, elle ne repousse pas. D’ailleurs, le chien ne vit pas avec des milliers de pattes qui lui poussent continuellement sur le dos aléatoirement. Et si je plante la patte coupée du chien, il ne pousse pas un deuxième chien. Le chien est soit mort, soit vivant, il ne peut pas se retrouver dans un état indéfini, presque quasi desséché pendant plusieurs jours, mais réssucitable en lui versant un peu d’eau, et en en prenant bien soin. Le chien se déplace et réagit instantanément à ce qui l’entoure. Le chien apprend, ses réactions s’adaptent à l’environnement et à ce qu’il en connaît. Le chien communique de manière relativement explicite. En gros, le chien me donne un nombre très important de signes qui me permettent de croire qu’il possède le même type de « vie » que moi, une vie en tant qu’entité observatrice, sensible et « consciente ».** Une vie que « j’aurais pu avoir », si j’étais né à sa place. Enfin, du moins, il y a à peu près autant de chances pour que ce soit le cas que de chances pour qu’un autre être humain soit aussi « vivant » que moi. Même si j’ai parfois matière à en douter, quand j’entends certaines personnes comparer les plantes aux animaux, et prétendre que leur propre « conscience » n’est qu’une illusion… A la limite, je serais d’accord pour manger un peu de viande sur ces personnes. Ca ne devrait pas leur faire grand mal.)
Le respect de la vie, donc. Le seul argument. Le seul argument qui ne peut pas s’expliquer. On l’a ou on ne l’a pas. On le comprend intuitivement ou pas.
Bien sûr, moi aussi, même en étant végétarien, je tue. Je tue par inadvertance, par manque d’attention. Je tue quand je prends ma voiture et qu’un petit animal passe sous mes roues sans que je m’en rende compte. Je tue des dizaines, des centaines, des milliers d’insectes, contre mon pare-brise, ou même à pieds, quand je me promène, et certainement d’autres manières… Je ne vois pas tout. Et je tuerais aussi par légitime défense. Mais tuer, c’est un dilemme, c’est un drame. C’est quelque chose d’inacceptable, même s’il faut vivre avec, même si j’y pense rarement. Tout meurtre que je peux éviter facilement doit l’être. Et d’autant plus que cette vie « entité » se rapproche de ce que je connais, de « moi », et a de grandes chances d’être une « vie » autant que moi. Eviter de tuer en mangeant de la viande, c’est simple. Rien ne m’y oblige. Rien. Et rien ne peut aller contre cet argument.

Et en fait… le seul « argument » pour ne pas être végétarien, le seul convaincant, c’est sans doute « la santé »… C’est en tout cas celui que j’ai entendu toute mon enfance, celui qui m’a fait croire pendant de nombreuses années que vivre sans manger de viande était impossible. Qu’arrêter de manger de la viande, ça voulait dire mourir dans l’année. C’est ce que je croyais. C’est probablement ce que croyaient mes parents aussi. Et c’était ce qui me faisait penser « Je n’ai pas le choix. ».
Et ce qui m’a fait arrêter, c’est d’une part, avoir croisé un végétarien, adulte, en bonne santé, et d’autre part… qu’au fond, je n’ai pas un très fort instinct de survie. Un simple calcul : Pour faire vivre un carnivore, il faut tuer plusieurs animaux. Plusieurs vies contre une seule. Qu’est-ce qui permet de dire que l’unique vie sauvée vaut toutes les autres ? La mienne, en tout cas, ne vaut pas tout ça. Elle vaut peut-être plusieurs vies d’insectes, puisque la plupart des insectes ont des vies très courtes. Mais pas plusieurs vies d’un vertébré (ou autre « gros » animal). Je crois qu’au début, quand j’ai arrêté de manger de la viande, j’ai eu le sentiment de prendre un risque pour ma santé. Un risque qui en valait la peine, de mon point de vue. Et il est possible, probable, au fond, que, même s’il était impossible d’être végétarien sans mettre sa vie en danger, je continuerais… autant que possible. Et il est plus que probable que même s’il n’y avait aucun autre argument en faveur du végétarisme, je le serais quand même. Parce que je ne vois pas ce qui me permettrait de décider, moi, quels animaux doivent mourir.

(Accessoirement, il se trouve que ma santé est toujours aussi bonne, que je n’ai pas maigri, et que j’ai même pris au moins dix kilos depuis que je suis végétarien… C’est à dire près de la moitié de ma vie. Et que n’importe quel médecin ou diététicien pourra vous confirmer que pour un ovo-lacto-végétarien, qui mange des produits laitiers et des oeufs, même sans être particulièrement attentif à son alimentation, les risques de carences sont quasi nuls… Du moins, pas pire que pour un mangeur d’animaux.)

Voilà tout simplement pourquoi personne ne me convaincra jamais de me remettre à manger de l’animal, et pourquoi je n’essaierai plus de débattre avec un mangeur d’animal, qui n’a pas envie de m’entendre, et qui ne pourra pas avoir autre chose qu’une réaction d’autodéfense, de repli ou de provocation. Bref, une situation bloquée.

*Je dis « Viande » pour « Viande, volaille, poisson, mollusques, etc., et toute partie d’un animal doté d’un système nerveux, initialement vivant, mais qu’il a fallu tuer pour obtenir ce morceau. »
** Ces exemples fonctionnent aussi avec le lapin, le mouton, le poney, la poule et la vache. Et peut-être d’autres. Essayez, vous verrez.

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L’achèvement de la continuation de la suite du retour de la Chaussette   

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Et puis…   

… j’ai marre de ce que je veux, je vous ferais dire ! J’ai pas forcément besoin d’être pertinent, juste et équitable dans ce que j’ai marre. Alors hein, bravo, bon voyage, merci Bernard. Sans déconner.

… j’ai marre de ce que je veux, je vous ferais dire ! J’ai pas forcément besoin d’être pertinent, juste et équitable dans ce que j’ai marre.
Alors hein, bravo, bon voyage, merci Bernard. Sans déconner.

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Rêves partis.   

Bonsoir. Ce soir : 1) J’ai les pieds qui puent. 2) J’en ai marre des gens qui racontent leurs rêves. En fait, j’en ai surtout marre des gens qui racontent leurs rêves en faisant « Non, mais c’était complètement dingue ! … Continuer la lecture

Bonsoir.

Ce soir :
1) J’ai les pieds qui puent.
2) J’en ai marre des gens qui racontent leurs rêves.
En fait, j’en ai surtout marre des gens qui racontent leurs rêves en faisant « Non, mais c’était complètement dingue ! Complètement dingue ! Il était trop fou, mon rêve ! Je comprends rien, ça veut dire quoi ?… ». Sérieusement, vous voulez savoir ? Le jour où vous ferez un rêve où il ne se passe que des choses banales et parfaitement cohérentes, c’est que vous êtes gravement malade, ou alors Dieu. Plutôt Dieu, d’ailleurs. Oui, je vous rassure, un rêve, ça part un peu dans tous les sens, parce que dans un rêve, la conscience, les capacités intellectuelles et la mémoire immédiate sont gravement altérées, alors oui, ça va piocher des éléments un peu partout, un peu au hasard, parfois dans vos « obsessions » et « angoisses » récurrentes ou présentes, mais pas forcément. Pas du tout forcément. Ca peut être ce que vous avez vu la veille, mais aussi dix ans plus tôt, ça peut être un mélange d’un milliard d’histoires ou d’idées d’histoires, ça peut être une pensée qui vous a traversé l’esprit, ça peut être des choses ou des gens que vous aimez bien, ou pas, ça peut même être le souvenir d’un rêve précédent. Ca peut aussi être la peur subite, spontanée, pendant le rêve, de voir l’histoire dévier vers quelque chose que vous redoutez, laquelle histoire, du coup, d’y avoir pensé,… dévie vers ce quelque chose redouté. Bref, ça peut être n’importe quoi. Littéralement, n’importe quoi. Et c’est assez normal que vos rêves partent un peu dans tous les sens, puisque dans un rêve, votre conscience étant un peu réduite à son plus strict minimum, vos capacités de mémorisation et de concentration (qui devraient vous permettre de maintenir le fil de votre histoire) deviennent à peu près égales à celle d’un petit bout de fromage (Disons du gouda, voilà… Vous devenez intelligent comme un petit cube de gouda, si ça peut vous aider à visualiser.). Donc non, il n’y a pas forcément un sens profond à tous vos rêves. Non, quand l’inconscient parle, il ne vous raconte pas toujours des trucs cruciaux et mystérieux en messages codés, que vous aviez refoulés parce que c’était vraiment trop douloureux (Au contraire, s’il y a quelque chose à en déduire, ce sont bien souvent des évidences dont vous étiez sans doute déjà conscient. Et j’aurais tendance à croire que si vous n’êtes pas capable de les démêler vous-même au réveil, votre inconscient n’était pas capable d’y cacher quoi que ce soit non plus. Ca reste votre tête à vous. Personne ne vient jouer avec pendant la nuit.). Non, vous n’avez pas plus d’imagination que n’importe qui. Non, votre inconscient n’est pas mille fois plus génial que vous-mêmes. Vous rêvez, c’est tout. Voilà, sachez-le.

Ceci étant dit, je vais vous raconter mon rêve de la nuit dernière.

Hier soir, je me suis endormi. Ensuite, j’ai rêvé que je me réveillais. Puis je me suis réveillé. Il était l’heure de me lever, je me suis levé.

Merci de m’avoir lu.

Bonjour.

PS : C’est faux. J’ai rêvé d’autres choses.

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Déos et débats   

Les drames, les accidents, les événements choquants, imprévisibles, bouleversants ont aussi leur intérêt dans une vie. On ne peut pas remplir une vie avec uniquement des événements intensément heureux… Mariages ? Naissances ?… Et quoi d’autre ? Le reste, en … Continuer la lecture

Les drames, les accidents, les événements choquants, imprévisibles, bouleversants ont aussi leur intérêt dans une vie. On ne peut pas remplir une vie avec uniquement des événements intensément heureux… Mariages ? Naissances ?… Et quoi d’autre ? Le reste, en tout cas, n’est pas accessible à beaucoup de monde. Non, on ne peut pas remplir une vie que d’événements intensément heureux. Surtout que plus on les multiplie, plus ils perdent de leur intensité. On finit par s’y habituer, s’en lasser. Pour remplir une vie, il faut aussi des drames, des événements choquants négatifs qui créent la surprise, l’impensable, la colère, l’angoisse, l’émotion, le changement. Et même la souffrance. La souffrance a aussi son charme, elle ancre dans quelque chose qui ressemble à du réel, donne l’impression d’exister, de se différencier, de se définir. Ou d’avoir plus vécu que les autres. On peut en tirer une certaine fierté, de la beauté. Un certain pouvoir aussi, quand on réussit à la faire entrevoir aux autres, les faire réagir, les faire s’apitoyer sur soi, ou les faire nous admirer. Les attirer à soi, en somme. (Bien sûr, il faut déjà y survivre.)
Même artistiquement, la souffrance est associée à quelque chose de positif. Les films, les livres tristes, qui réussissent à provoquer la tristesse sont encensés, comme si… Oui, comme si le public prenait du « plaisir » à ressentir cette tristesse. Le plaisir d’exister. On peut faire preuve d’un certain snobisme devant les « happy end ». « Les happy end, c’est pas la vraie vie… Moi, je vaux mieux que ça, j’aime bien les films et les histoires tristes, même si c’est dur. »… Hé oui, la tristesse, la souffrance est ressentie comme un « divertissement », une valeur positive, qu’on apprécie de voir dans une oeuvre, ou même dans un documentaire. On aime être au courant de la souffrance. La partager, pour se prouver… qu’on en est capable ? Pas forcément pour agir, non, juste pour ressentir.

La vraie horreur, c’est peut-être juste l’absence. Une vie d’absence, sans bonheurs ni malheurs.

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Intubidablement   

#tuyautable input { margin-bottom :6px; margin-top :5px; vertical-align:bottom; } Tout à l’heure, alors que je regardais la table à skis (Je cherchais le caractère « TM » pour répondre à un message sur un autre site. Il n’a pas l’air d’exister.), je … Continuer la lecture

Tout à l’heure, alors que je regardais la table à skis (Je cherchais le caractère « TM » pour répondre à un message sur un autre site. Il n’a pas l’air d’exister.), je me suis rendu compte que l’utilité de certains caractères un peu bizarres n’était visiblement rien d’autre que de faire des dessins, et pour être précis, des dessins des tuyaux.
Alors voilà, je me suis dit que c’était super vraiment trop cool et que ça méritait bien un petit script ridicule pour les utiliser et vous faire partager ce bonheur de dessiner ces lutains de tuyaux. Donc je l’ai fait, ce petit script ridicule, et ça m’a pris, quoi, oh, à peine trois heures… Hmf. (Testé sur Mozilla Firefox 3.6 et IE8)

Pour l’utiliser, ben… vous cliquez sur les flèches pour déplacer le curseur, et sur les tuyaux pour poser les tuyaux. Il y a une certaine logique, finalement. Avec un peu de concentration, je pense que vous pouvez y arriver.
Et puis ensuite, quand c’est fini, pour sauvegarder votre dessin, vous pouvez sélectionner l’ensemble des caractères du tableau puis les copier avec un clic droit dans un fichier texte à vous même chez vous de votre ordinateur que vous utilisez personnellement.
Enfin si ça vous amuse. Ou alors si vous êtes plombier ou ingénieur en tuyauterie, ou je ne sais pas, si vous êtes autiste, schizophrène ou un truc.
C’est vraiment passionnant.

Je crois que c’est la plus belle chose que j’ai vue de toute ma vie.
Enjoy!

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Indubitablement   

Démonstration en trois temps : – Seuls les suicidaires savent qu’ils vivront un jour le seul rêve qu’on ne peut pas regretter ni détruire. – Tous les autres savent qu’ils vivront un jour le seul drame dont on ne peut … Continuer la lecture

Démonstration en trois temps :
- Seuls les suicidaires savent qu’ils vivront un jour le seul rêve qu’on ne peut pas regretter ni détruire.
- Tous les autres savent qu’ils vivront un jour le seul drame dont on ne peut pas se relever.
- Donc les suicidaires sont certainement les personnes les plus heureuses au monde.

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La continuation de la suite du retour de la Chaussette   

Si vous avez manqué l’épisode précédent, vous avez le choix entre cliquer ici ou là, ou vous contenter de ce résumé : Et maintenant… votre épisode !

Si vous avez manqué l’épisode précédent, vous avez le choix entre cliquer ici ou, ou vous contenter de ce résumé :


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Donner la vie ♥   

- Naître – Pour grandir – Pour avoir un travail aliénant – Pour mener une vie morne – Pour fonder une famille – Pour… … avoir des enfants – Pour qu’ils grandissent – Pour qu’ils aient un travail aliénant – … Continuer la lecture

- Naître
- Pour grandir
- Pour avoir un travail aliénant
- Pour mener une vie morne
- Pour fonder une famille
- Pour…
… avoir des enfants
- Pour qu’ils grandissent
- Pour qu’ils aient un travail aliénant
- Pour mener une vie morne
- Pour fonder une famille
- Pour…

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Avertissement postventif   

Juste comme ça : Quand vous venez sur ce blog, pour savoir vraiment l’apprécier, ayez l’esprit libre; prenez soin de vous dépouiller de tout préjugé. Et quand je dis « préjugé », je veux dire, euh… référence culturelle de tout ordre. En … Continuer la lecture

Juste comme ça : Quand vous venez sur ce blog, pour savoir vraiment l’apprécier, ayez l’esprit libre; prenez soin de vous dépouiller de tout préjugé.
Et quand je dis « préjugé », je veux dire, euh… référence culturelle de tout ordre. En somme, essayez d’oublier tout ce que vous avez déjà pu voir ou entendre, comme… des blogs BD, et même des blogs tout court, ou des bandes dessinées, ou n’importe quel type de dessins d’ailleurs, des peintures jusqu’au gribouillis, et puis tout ce que vous avez pu lire, comme des blogs, donc, mais aussi, d’autres choses, comme des livres, des revues, et même des phrases, ou des mots. Ou même des gens, oubliez que vous avez déjà parlé un jour à des gens.
Bref, venez neufs, innocents, purs, tels un nouveau né. Ca vous permettra de disposer d’une échelle de comparaison qualitative parfaitement objective, et, pourquoi pas, de trouver que, oh, la, la, c’est pas si mal que ça finalement, ici (par rapport à la dernière fois… Oh, et puis non, tiens, oubliez aussi que vous êtes déjà venus.).

Anniecordialement, pouët.

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